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 Need to be free - Reese

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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Need to be free - Reese - Page 2 Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 25 Fév - 21:19

Est-ce que c’était vraiment ce qu’elle voulait pour eux ? Le voir s’échiner à la protéger de tout, à envahir son intimité même, au point de contrôler certains aspects de sa vie qu’elle ne parvenait pas à gérer toute seule. Reese scruta Ayden lorsqu’il prit son téléphone et répondit à sa place, cherchant à entamer une conversation avec Benny. Figée par l’initiative, elle ne put que se montrer soucieuse, renfrognée aussi en l’observant faire. Et elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Inconsciemment, c’était une pointe de frustration qui l’envahissait, l’envie de garder jalousement ses problèmes secrets, qu’il ne puisse plus s’en mêler. Mais désormais, son coéquipier était trop bien installé dans son canapé, visiblement bien trop à son aise pour se retrouver délogé.

Elle n’intervint donc pas, jusqu’à ce qu’il raccroche, commente, ne cherche même pas la discussion, et que le téléphone sonne à nouveau. Cette fois, ce fut à son tour de se retrouver avec l’appareil entre les mains. Reese baissa le regard vers lui, avant de reposer ses yeux sur son amant. Ses jambes quittèrent ses cuisses, elle se releva et s’écarta de lui, comme si elle le fuyait. Et quant à sa demande de mettre le haut-parleur, elle ne la respecta pas le moins du monde. L’homme se leva pour la suivre, elle le foudroya d’un regard mauvais en lui intimant de ne pas s’approcher davantage :

« Pourquoi c’l’autre con qui décroche ? Vous vivez ensemble ? » Fit la voix à l’autre bout lorsqu’elle porta son téléphone à son oreille. Reese fronça tout juste les sourcils :
« C’est tout ce que tu as à me dire ? » Questionna-t-elle sèchement.
« T’es partie. » Son souffle se coupa, devant le ton menaçant de Benny. Il n’avait pas apprécié, et ça lui retombait désormais sur la figure. « T’as cru que tu pouvais m’planter comme ça sans que ça ait de conséquence… » Grogna-t-il. « Mais ç’va pas se passer comme ça. J’sais que c’est ton copain qui t’monte la tête, il va m’voir très vite. »

Il raccrocha. Reese en fit autant, avant de revenir vers Ayden qui la questionna directement sur ce qu’il s’était dit, vu qu’il n’avait pas été convié dans la conversation. Inutile d’en dire plus selon elle, elle se garda bien d’expliquer comment son père venait de le menacer, en sous-entendant qu’il viendrait lui apprendre comment se comporter avec lui. La relation toxique entre le père et sa fille n’aboutirait sur rien, et Ayden avait raison : elle devait couper les ponts. Changer de numéro, déposer une plainte, elle ne savait pas trop par quoi commencer. Intimement, Reese savait que Benny ne s’arrêterait pas à ça, qu’il n’avait vraisemblablement plus rien à perdre, et qu’il était trop doué pour détruire et briser pour s’arrêter en route.

« Pourquoi tu fais ça ? » Questionna-t-elle froidement Ayden, en posant son téléphone sur sa table, visiblement furieuse contre lui. « Pourquoi tu cherches à… Je sais même pas ce que tu cherches à faire… » Commenta-t-elle comme si tout ça n’avait aucun sens.

Tout se passait bien entre eux pourtant, jusque-là. Ils riaient ensemble, faisaient l’amour – elle osait le penser ainsi, parce que c’était ce qu’elle faisait avec lui pour sa part -, mangeaient jusqu’à s’en faire mal au ventre, se taquinaient… Sauf que dès que Benny arrivait dans la conversation, tout devenait soudainement sensible.

« Je peux gérer ça, Ayden. » Appuya-t-elle d’un regard pressant. « Tu es quoi ? Mon mari ? » Ironisa l’enquêtrice en croisant les bras sur sa poitrine. Non, vraisemblablement pas. Elle était trop féministe pour laisser son époux agir comme ça avec elle de toute façon, alors pourquoi devait-elle laisser son amant le faire ? « Il faut que tu puisses surveiller mes conversations ? Il faut que tu lises mes mails aussi, avec ça ? Sérieusement… »

Ça en devenait ridicule. Elle était en colère maintenant, de voir qu’il l’infantilisait, ne lui faisait pas confiance, la sous-estimait. Mais Reese n’était pas capable de le dire ainsi. Au moins tenait-il sa promesse de ne plus agir sans lui en parler – quoi qu’il avait su pour Benny la dernière fois grâce à son réseau de sources…

« Qu’est-ce que tu veux ? » Questionna-t-elle franchement, lassée. « Je ne te parle pas de Benny. Je ne te parle pas de ce que tu veux pour moi. » Précisa-t-elle. « Tu n’es pas à ta place de… D’amant, comme tu le dis, à agir comme tu le fais. Alors tu es quoi ? » Demanda Reese de but en blanc, fixant son vis-à-vis d’un regard pressant, pour l’empêcher de se dérober à nouveau.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations : Need to be free - Reese - Page 2 Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Lun 26 Fév - 15:42

Et voilà. C'était bien trop beau pour que leur entente continue sans qu'il n'y ait rien pour se foutre en travers de leur chemin. À croire que passer plus de trois jours sans disputes c'était trop demander. Probablement que ça l'était et finalement, probablement qu'à la longue, il finirait par s'y habituer... Pourtant, lentement il se passa la main sur le visage afin d'éviter de lever les yeux au ciel. Sa tentative échoua puisqu'il le fit quand même, grognant d'agacement pour finalement aller chercher son pantalon et le mettre. Il voulait partir, n'avait pas la force de se prendre la tête, une fois de plus, surtout pas à cause d'un abruti qui la manipulait. Du moins c'était son idée de base, qui se modifia à sa question. "Toujours, hein ? Tu me poses toujours cette question. Et j'ai toujours pas de réponse à te donner parce que je ne sais foutrement pas ce que tu veux que je sois !" dit-il sur le ton de déplaisir. À chaque fois qu'il faisait un pas vers elle, c'était trop et elle le repoussait et le faisait tomber dans une foutue mare. Barboter comme un canard ça ne le dérangeait pas, pourvu qu'il y ait de l'eau et là... Il ne savait même plus de quoi il s'agissait. Flotte ou boue, les textures se mélangeaient trop souvent. Au final, il se sentait démuni. La dispute semblait proche alors il rassembla petit à petit ses affaires pour pouvoir les prendre rapidement si jamais il devait quitter les lieux en claquant la porte, marmonnant un "Puis de toute façon, même si on avait été mariés, j'suis pas certain que tu m'aurais mieux traité." dans un français accusateur. L'homme ferma les yeux et soupira pour se calmer un instant, laissant à ses doigts le temps de masser ses paupières closes. Finalement, il se servir un verre d'eau puis récupéra des médicaments pour calmer les douleurs qui venaient désormais vriller son crâne tout en cherchant comment apaiser les nouvelles tentions.

Pas moyen pourtant. Il en avait déjà assez de devoir faire les efforts et d'être celui qui ployait l'échine. Depuis qu'ils étaient entrés dans la vie personnelle l'un de l'autre, il avait la sensation de devoir obligatoirement faire comme elle le voulait. Pour ne pas la brusquer, la blesser, ne pas essuyer les tempêtes de ses colères. Il comprenait que sa partenaire ait besoin d'apprendre, de s'habituer, d'assimiler mais lui aussi subissait cette comédie monumental dont il ne parvenait pas à se défaire. "Tu veux savoir ce que je suis ? Un imbécile qui suit tes caprices." fit-il en récupérant un t-shirt qu'il avait laissé dans l'appartement de Reese quelques temps plus tôt. "Un imbécile qui tient à toi mais qui se heurte à un mur à chaque fois que tu décides que ça ne va pas dans ton sens." rajoutait l'inspecteur en se penchant pour faire ses lacets. "Je ne sais pas ce que tu veux que je sois. Parfois j'ai l'impression que tu attends de moi d'être plus qu'un plan cul et quand ça arrive, il faut que tu me repousses." laissait-il tomber en la fixant longuement. Il se sentait aussi comme l'imbécile qui foutait tout en l'air et qui détruisait le peu de choses qu'ils étaient parvenus à construire au bout de longs mois d'efforts. De longs mois d'efforts et malgré cela, il n'avait pas l'impression qu'ils aient plus bougés que ça. Quelque part, être avec Reese lui faisait mal. Il se sentait tellement loin d'elle, totalement à l'opposé de ce qu'il lui fallait mais aussi prit au piège dans un étau qui se resserrait à chaque fois qu'il voulait juste abandonner parce qu'une voix décidait que cette fois c'était la goutte de trop. Mais il revenait. Encore et toujours, incapable de rester loin de cette femme qui le rendait fou. Au bout de longues secondes à l'observer, Ayden eut un sourire nerveux, celui qui prouvait l'embarras de la situation, le genre qui faisait comprendre qu'un tas de choses clochait. "Tu crois encore que j'ai quelque chose à y gagner ou cette fois tu penses que je peux être comme lui ?" dit-il en laissant transparaître toute l'amertume qu'il pouvait ressentir à l'instant présent. Après c'était ce qui le chiffonnait le plus, que l'enquêtrice se protège de lui parce qu'elle pensait trouver son père en lui.

Un long soupir quitta les lèvres du français qui passait sa veste, prêt à partir pour sauver quelques plumes. Elle pourrait bien lui en vouloir ensuite mais ne devait-elle pas comprendre au bout d'un moment qu'il n'était qu'un homme comme un autre, qu'il pouvait avoir des limites et des points faibles comme chacun ? Quelque part, il se sentait injuste vis à vis de sa partenaire à agir comme il le faisait mais parfois il devait aussi penser à lui et c'était un des rares cas où son intuition lui disait de s'en aller. "Tu as raison, tu peux gérer. Je n'ai aucune raison de te venir en aide finalement. " finissait-il par dire en haussant légèrement les épaules. Même si Reese comptait pour lui, il se lassait des affrontements permanents. Ne pouvaient-ils pas juste, un jour, une fois, s'entendre normalement ? "Bonne soirée, Reese. On se voit au boulot." fit-il d'une voix qui se voulait tout de même amicale, signe qu'il n'y avait pas de rancœur. Du moins, il espérait qu'elle le comprendrait ainsi. Quitter l'appartement, retrouver son véhicule, s'installer sur le siège conducteur, ce fut une rude épreuve pour le français qui soupira et laissa tomber son front contre le volant en maudissant chaque instant qu'il puisse être aussi mauvais envers la femme qui partageait trop souvent ses bras, ses draps... Cette nouvelle lâcheté lui causait du souci, le torturait et déchirait son âme. Que fallait-il faire pour être heureux un jour ? S'affalant dans le siège, Ayden ferma les yeux et soupira profondément pour réfléchir. Des heures passèrent mais il ne s'en plaignait pas. Il s'agissait de sa décision, à lui, il devait assumer.

"Lâchez-moi !" hurlait l'inspecteur maintenu au sol par un collègue qui lui disait ces droits. Pour la première fois, c'était lui qu'on arrêtait et pas l'inverse. Le visage ensanglanté contre le béton du trottoir, Ayden grognait de déplaisir puisqu'il sentait la rage qui lui happait le ventre. Quelques jours après la discussion avec Reese, l'homme s'était retrouvé dans un bar avec Devyn, son ami légiste. Ils discutaient de tout et de rien pendant quelques heures. Au moment de se séparer, un homme vint se planter face à lui, le regard mauvais, le menaçant. L'alcool dans le sang et reconnaissant le diable face à lui, le français répondit, montrant les dents. Bon dieu qu'il avait eu envie de le fracasser mais s'il le faisait, la loi serait contre lui, il le savait. Aussi, quand Benny Maddox porta le premier coup de poing, l'inspecteur ne prit pas trop de temps pour se remettre de la surprise et rendre l'agression, venant frapper si fort qu'il eut l'impression d'éclater ses phalanges contre la mâchoire du père de sa partenaire. Malgré l'adrénaline, il sentait les différentes attaques, le sang sur sa peau, son souffle court. Forcément, le propriétaire du bar avait appelé la police pour prévenir du grabuge et les membres de l'ordre rappliquèrent rapidement pour plaquer les deux bagarreurs. A côté, Sanders tentait de calmer le français qui lançait diverses insultes dans sa langue natale. Bien évidemment, se faire emmener au poste restait finalité de tout ça. Benny n'avait pas manqué de menacer Ayden qui répondit par la provocation pure et simple. Dans sa cellule, l'homme s'installa dans un coin, ferma les yeux et laissa à son corps le malheur de goûter à la douleur infligée par le vieux Maddox. Ce n'était que pure ironie de se retrouver derrière les barreaux pour la personne censée s'occuper des méchants.

Arriva le moment de sortir. Devant la porte se tenait la fille Maddox, regard perçant et visage sévère. L'inspecteur leva les yeux au ciel quand il reconnu le légiste derrière elle. Sans doute qu'il l'avait prévenu. Lentement, Ayden se passa la main dans les cheveux comme pour les arranger sans pour autant y parvenir vraiment, levant les yeux au ciel. Il ignorait s'il suppliait un quelconque seigneur du ciel de le sauver d'une nouvelle dispute ou alors si c'était la nouvelle douleur à son crâne qui le forçait à se soulager de la sorte. Nouveau round, donc... "Salut Reese." ce furent les seuls mots qu'il ait pu prononcer avant de soupirer en attendant la sentence.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Sam 17 Mar - 14:50

« Salut Ayden. » Lâcha-t-elle en le regardant à travers les barreaux de sa cellule.

Gardant tout de même une sorte de distance de sécurité avec elle. Comme si ça pouvait changer quelque chose à son sort. Elle resta droite devant lui, mais arrêta le policier dans son mouvement lorsqu’il entama l’ouverture de la porte. L’invitant à s’éloigner, elle récupéra les clés et indiqua la sortit aux deux protagonistes qui l’accompagnaient. Sanders lui fit les gros yeux, encore un peu enivré il fallait dire, l’autre homme sembla ne pas comprendre le message, pourtant parfaitement lisible :

« Dehors. » Souffla-t-elle sèchement.

Devyn la fixa encore un moment, quand l’autre s’éclipsa sans la faire répéter. S’il tenta de la raisonner, elle lui lança un regard long, perçant, en l’obligeant à bien réfléchir avant de l’ouvrir. C’était elle qui se déplaçait pour leurs conneries. ELLE. Pour une fois, elle avait le pouvoir, et elle comptait fermement en profiter. Regard lourd, elle n’eut pas besoin de se répéter auprès de son ami pour l’obliger à faire demi-tour.

« Je… Vous me faites signe quand vous en avez terminé, je vais vous laisser tranquille… » Tenta-t-il, avec un regard appuyé vers Ayden, mais surtout désolé pour lui. Inutile d’être Einstein pour savoir que l’homme allait avoir droit à un sacré savon.

L’œillade glaçante de Reese en disait suffisamment long à ce sujet. Toujours immobile, elle reporta ses yeux sur son coéquipier et amant, pour le scruter profondément. Il n’y échapperait pas. Pas comme la dernière fois quand il était parti comme une diva en lui claquant la porte au nez à moitié. Elle n’avait pas compris quelle mouche l’avait piqué, et ça ne changeait rien : elle attendait des explications depuis la dernière fois. Ça lui avait aussi permis de faire le point, de comprendre les reproches d’Ayden. Elle ne s’était pas totalement braquée. Mais pour une fois, elle aurait aimé qu’il lui parle au lieu de monter sur ses grands chevaux en l’accusant de tous les maux du monde :

« Tu n’iras nulle part. » Lui annonça-t-elle sèchement, au cas où ça n’était déjà pas assez clair. « Tu vois, maintenant tu n’as plus le choix, tu vas devoir me parler. »

Et elle était déjà curieuse de découvrir quelle allait être sa pirouette magique pour lui échapper cette fois. Elle avait convenu avec elle-même qu’il DEVRAIT s’expliquer, ou il passerait une semaine supplémentaire s’il le fallait enfermer dans cette pièce. Il pouvait tempêter ce qu’il voulait : Reese s’en moquait ;

« Je peux rester des heures plantées ici. Tu sais quoi ? Si j’ai faim, je me ferais livrer à bouffer et je ne partagerais même pas avec toi. Si j’ai soif, je demanderais à Sanders de me ramener une cannette du distributeur. Et si j’ai envie de pisser, j’embarquerais la clé de ta porte avec moi, je la ferais peut-être même tombé par inadvertance dans les toilettes. » Expliqua-t-elle avec un sourire moqueur. « On peut rester là toute la vie. » Lui annonça-t-elle, l’air satisfait.

Qu’importait que les marques sur son visage lui brisaient le cœur, lui tordaient le ventre. Reese était résolue, fermement. Rien ne la ferait dévier de sa décision.

« Mais maintenant, tu me parles et tu arrêtes de me fuir. » Trancha la brune.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
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Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Jeu 26 Avr - 12:34

Bah voyons. Reese prenait de grands airs, se faisait plaisir en un long monologue et Ayden se contentait de l'observer en cachant un sourire moqueur. Bah voyons. Pour une fois que les rôles changeaient, elle était bien, la dame. Est-ce que ses menaces le touchait ? Pas vraiment. Elle connaissait la loi comme lui. Il resterait pas enfermé bien longtemps. Même s'ils avaient des choses à régler, il finirait par sortir. Lentement il s'humecta les lèvres et son regard vint détailler la jeune femme pour essayer de capter une faille dans ses mouvements. Non, elle ne laissait rien paraître. Bien. Difficilement, l'homme se redressa et se rendit jusqu'à la porte de sa cellule, pour faire face à la brune, lui offrant un petit sourire amusé. Tranquillement, il laissa à la jeune femme le plaisir de voir les différentes traces de coups qui parsemaient sa peau avant de ricaner. L'alcool aidait à relativiser les choses, c'était déjà ça. Sans doute qu'il aurait hurlé de déplaisir, sinon et qu'il aurait insulté le vieux de là où il se trouvait. Tranquillement, il glissait les mains dans les poches et haussa les épaules pour toutes réponses à Reese. A nouveau il s'humecta les lèvres. Inconvénient à l'alcool, ça donnait soif, c'te merde. Alors, simplement, il l'observa à nouveau et se détourna. "J'aime bien cette cellule. Une semaine de plus, ça pourrait être sympa." fit-il simplement sur le ton de la provocation. Il n'avait pas peur d'affronter sa partenaire et puis ils s'étaient affrontés tellement de fois que finalement, une de plus, une de moins... Il n'était pas plus inquiet que ça.

Tranquillement, ses pas le ramenèrent à la pseudo couchette et il s'allongea dessus en laissant quand même échapper quelques grognements de douleur. Putain, c'est qu'il cognait encore bien, l'autre con ! Passant un bras sous la tête, l'homme se contenta de fermer les yeux et d'inspirer profondément. Une minute, deux minutes, trois. "C'est bon, je t'ai parlé. Tu peux me faire sortir maintenant ? J'aimerai au moins me nettoyer la tronche. Le sang cailler, c'est pas agréable comme sensation." fit-il sans réel conviction. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle le fasse, alors il se contenta de soupirer. Pourtant c'était lourd. La tension qui les entourait le rongeait et il détestait l'idée de ne plus pouvoir la détester. En fait, il était même perturbé de ne plus pouvoir se prendre le bec avec elle sans que ça n'ait d'effet sur son mental. Putain que c'était chiant ! "Bon, tu veux que je te dise quoi ?" qu'il commençait en se redressant, toujours en restant dos à elle. "Comment j'ai fini ici ? Je me mettais la mine avec Sanders. On a décidé de s'en aller et ton vieux m'est tombé dessus. Il a commencé à me menacer, j'ai répondu, il m'a frappé, j'ai rendu. Quelqu'un au bar à appelé le poste et bim, ici." concluait-il en haussant les épaules légèrement. "Pas de magie, donc."

Le français se remit sur ses jambes pour passer derrière le muret qui cachait les toilettes, enfin, un truc qui y ressemblait en tout cas, défit sa ceinture et soupire. "Tu peux regarder ailleurs, s'il te plait ? C'est perturbant." lâchait-il en grimaçant un peu de gêne. C'était vrai quoi. Autant il acceptait qu'elle le fusille du regard pour une raison quelconque, autant il aurait aimé vider sa vessie sans se sentir espionné. Cette idée devrait faire partie des amendements, tiens, au lieu du second à la con. Une fois fait, il grimaça. Ouais, c'est vrai que niveau hygiène, c'était pas toujours ça dans les cellules... La merde. Et puisqu'on lui avait enlever ses mouchoirs, c'était compliqué. Quelle merde d'être derrière les barreaux. Il aurait au moins pu réclamer une bouteille d'eau mais son amante lui rirait certainement au nez. Commençait à faire chier cette histoire, dis donc. Nouveau soupir puis Ayden revint se laisser tomber sur sa couchette de fortune, baillant et fermant encore les yeux. Qu'aurait-il pu faire d'autres, de toute façon ? Être désagréable ? Oui, il aurait pu, en envoyant l'inspectrice libérer son père comme elle le faisait à chaque fois, de toute façon, lui il serait pas là pour l'en empêcher, pour une fois. Agréable aussi, il pouvait l'être, en s'excusant de son comportement maaaaais, c'était quand même s'arracher la gueule de le faire alors qu'il n'avait rien à se reprocher, pour une fois. Il avait dit ce qu'il pensait. Que ça le gavait d'être le connard qui devait avancer en fonction de l'autre et de se faire démonter à chaque fois qu'il essayait un pas en avant.

"Dis moi, ce que tu veux maintenant Reese ou laisse moi tranquille, ça t'évitera de perdre du temps." laissait échapper l'inspecteur en venant observer le plafond moche de sa cellule. Au moins, c'était franc et direct. Plus vite ils auraient fini, mieux ce serait, aussi. Comme ça, il n'aurait pas à trouver l'ambiance pesante et elle ferait ce qu'elle avait à faire. Chacun rentrait de son côté et le monde était moche et chiant, comme avant.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Jeu 26 Avr - 14:24

« Ce que tu peux être borné, Forestier ! » Souffla-t-elle après un long moment de silence, sur le même ton que lui, aussi vindicative qu’il pouvait l’être sur l’instant en essayant de jouer au plus malin. Elle le trouvait grotesque, à dire vrai. Et c’était une facette de lui qu’elle n’était pas sûre d’aimer. Elle n’était pas plus sage, ou plus intelligente que lui. Mais il y avait des fois où vraiment, lorsqu’il s’obstinait à jouer les imbéciles aveugles, elle ressentait l’envie de le cogner. « Je veux que tu me dises ce que tu veux, c’est tout de même pas compliqué ! » S’exclama-t-elle à son tour.

Il tournait autour du pot, en lui demandant de tout faire toute seule, comme si c’était à elle de les porter tous les deux. Comme si elle était la seule à trouver son compte dans cette liaison qu’ils entretenaient, ENSEMBLE. Et Reese commençait sérieusement à le croire, du coup. Ça lui faisait mal. Si elle devait être seule, également, à s’investir alors autant mettre un terme immédiat à cette mascarade absurde ! Ils avaient suffisamment perdu de temps comme ça, à se faire la tête, à montrer les crocs, à imaginer peut-être quelque chose en dépit des évidences. S’il fallait se faire une raison, autant commencer tout de suite :

« Si tu veux qu’on soit ensemble, Si tu ne veux pas qu’on soit ensemble ! Si tu as envie qu’on soit… Un couple normal, mais qu’on le sache ! Si tu veux qu’on reste juste… Des amants, ou quoi qu’on puisse être ! » Hésitante, la brune ne trouvait plus ses mots, mais sa colère était palpable, comme son incompréhension. C’était elle, pour une fois : la personne courageuse des deux. Elle qui allait au front, alors qu’elle fuyait sans arrêt. « Si la situation te convient ainsi, ou si tu veux qu’on tente autre chose ! Je suis prête à t’écouter, à parler avec toi, à… à me poser avec toi ! Je tiens à toi, bordel de merde ! »

Elle s’essoufflait, elle admettait. Le fait qu’elle tenait à lui, plus qu’à n’importe qui. Qu’elle ne l’avait pas vu venir non plus, mais que c’était comme ça désormais. Mais surtout, que c’était sa seule chance de changer cet état de fait. S’il voulait la laisser : c’était maintenant ou jamais. Son issue de secours se présentait à lui. Reese lui en voulait de lui faire ressentir ça, mais plus encore, de ne pas lire dans son esprit comme c’était difficile de l’aimer, lui plus qu’un autre.

« Mais non ! Toi tu te fous de moi, tu te sens fière de ton petit jeu ridicule, et c’est à celui qui sera le plus absurde ! C’est un jeu pour toi ! Je suis un jouet à tes yeux ! » Elle éclata d’un rire sans joie : « Bah tu sais quoi ? Joue tout seul ! »

Voilà qui était dit. Si c’était un jeu…
Ça serait non.

« Si j’avais été ta femme, je ne suis pas sûre que tu m’aurais traité mieux que ça… » Grogna-t-elle pour elle-même, comme une ultime estoque avant d’abandonner le combat.
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Ayden W. Maddox
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
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Sam 28 Avr - 0:56

Bon, d'accord, il était puéril à essayer de faire le malin pour garder la face et ça l'était d'autant plus qu'il faisait semblant de se fiche de ce qu'elle disait, comme s'il n'écoutait pas alors qu'il était attentif, plus encore qu'à l'accoutumé. Il aurait voulu répliquer. Dire qu'il était fatigué, l'envoyer voir ailleurs s'il y était. D'aller causer avec son daron, tiens. Ce serait injuste, c'était vrai mais il n'avait clairement pas envie qu'elle continue de le regarder, surtout pas alors qu'il était enfermé dans une saloperie de cellule. Il aurait préféré dormir pour oublier quelques heures cette situation. Il était con aussi, Sanders, à l'avoir appelé elle ! De toutes les personnes qu'il pouvait contacter, c'était ELLE qu'il avait choisit. Imbécile ! Bras sous la nuque, jambes croisées, il cherchait une façon de se venger de son ami pour ne pas avoir à écouter la prochaine pluie de reproches qui arriveraient, il le sentait. Et pourtant, Reese parvint à le surprendre. Ses paroles... Elles n'étaient pas pleines de railleries, de sales sentiments qui le pousseraient à s'emporter. Non... En fait, ses propos le firent ouvrir les yeux et battre des paupières en observant fixement le plafond. Son palpitant s'emballait et semblait battre aussi vite qu'un cheval au galop. Sa gorge se nouait et l'air quittait ses poumons sans pouvoir y entrer. Comme à chaque fois que la brune lui faisait miroiter un semblant de normalité et de douceur... Et bien sûr, elle rompit le charme de cette déclaration à la Maddox.

Jouer ? Lui ? Avec elle. La surprise et la tendresse qu'il ressentait quelques secondes auparavant venait de se faire violemment éjecter tandis que la colère prenait place et qu'il se levait vivement pour s'approcher de la porte de la cellule pour la frapper avec rage, faisant sursauter sa partenaire au passage. Il s'était fait mal en cognant les paumes contre le métal mais il s'en fichait. "Moi, je joue avec toi ?!" qu'il hurlait d'un coup en revenant frapper contre les barreaux. "Tu te fous de moi ?!" rajoutait Ayden en frappant toujours plus fort. Il finirait par se briser les mains mais il ne parvenait pas à se remettre de cette déclaration. "J'ai renoncé au FBI ! POUR TOI !" fit-il en secouant sa porte de sorte à faire du bruit. "J'ai obéis à ton foutu règlement quand tu voulais pas qu'on sache pour nous ! J'ai fais comme TOI tu voulais ! Sans me plaindre une seule fois ! Sans te dire que ça me blessait !" poursuivait-il en forçant toujours sur les gonds de la porte. "TU m'as repoussé ! TU me repousses à chaque fois que JE fais un pas vers toi !" qu'il hurlait pour finalement relâcher la pression, se contentant de rire amèrement en observant le visage de la brune. "Je suis ici à cause de toi. Pour toi. Demande à ton papa pourquoi je l'ai fracassé." laissait-il tomber en se reculant de quelques pas.

L'homme se détourna un instant, présentant à nouveau son dos à sa coéquipière, serrant les dents pour ne pas crier encore une fois. Il se frotta les paupières un instant, cherchant à retrouver la paix de son esprit. Se calmer, il devait se calmer. Les mots ne devait pas dépasser sa pensée. Non, ça ne devait pas arriver. Il avait dit qu'il ne voulait plus se battre. Et pourtant il était blessé. Blessé d'être le salaud de l'histoire. Ne lui avait-il pas déjà dit qu'elle comptait pour lui, qu'elle le veuille ou non ? Qu'il voulait prendre soin d'elle ? N'avait-il pas été clair lorsqu'il avait balancé, la dernière fois, qu'il ne savait pas ce qu'il était pour elle parce qu'elle n'arrêtait pas le dresser un mur entre eux quand ça devenait sérieux ? Et là, elle lui disait qu'elle était prête à former un vrai couple ? Bon dieu, est-ce qu'il avait autant bu que son esprit lui jouait des tours ? Il ne savait plus quoi en penser, sincèrement. Il était totalement perdu... Lentement, il s'essaya sur le sol froid de la pièce et vint couvrir son visage de ses mains dans l'espoir d'y comprendre quelque chose. Y arrivait-il ? Absolument pas. C'était un mélange de trop d'émotions pour lui. Une envie de s'énerver encore. De pleurer, peut-être ? De juste abandonner aussi. Et maintenant ?

Au bout d'u long moment, un petit ricanement triste quitta ses lèvres et il s'allongea sur le béton en soupirant profondément. "Si tu avais été ma femme, ça aurait été moins compliqué de t'aimer..." laissait-il échapper d'une voix brisée. Oh que oui, ça aurait été moins compliqué. Déjà parce qu'ils auraient pu s'aimer et se le dire sans que ça finisse en guerre, ils auraient pu être complices sans devoir respecter un code à la con. Ils auraient pu être des partenaires qui ne manquaient pas de s'étrangler parce que beau-papa était un connard manipulateur. Ouais, ça aurait pu être tellement moins compliqué... Cette idée tira un sourire aigre à Ayden qui déglutissait avec difficulté. "Pourquoi tenir à toi est un parcours du combattant, Reese ?" questionnait le trentenaire en grimaçant légèrement. Pourquoi ça lui faisait mal d'admettre les sentiments qu'il avait pour elle ? Pourquoi ça lui faisait mal d'imaginer un avenir avec elle ? Est-ce que c'était parce que quelque chose venait de se briser ? Est-ce qu'aujourd'hui, il fallait renoncer à ces choses qui avaient pu rendre leur... Relation, quelle qu'elle ait été, magique ? Peut-être que cette épisode de leur vie venait sonner le glas d'un faible espoir qu'il avait nourrit sans même s'en rendre compte. Ouais, c'était sans doute ça, le plus douloureux. D'avoir conscience maintenant qu'il avait espérer plus qu'un simple coup ici et là.

Dans un réflexe stupide, le français vint se poser la main sur la poitrine, au niveau du cœur, comme s'il cherchait à voir si on venait de le lui arracher. C'était douloureux pourtant... Le sentir se serrer... Être dégoûté des propos tenus par celle pour qui il aurait tout donné, jusqu'à l'essence même de son humanité. Peut-être valait-il mieux que le massacre s'arrête maintenant. "Si tu crois que je m'amusais avec toi, tu ferais mieux de t'en aller... Te faire du mal n'est pas dans ma to do list." laissait-il échapper. "Peut-être que tu devrais considérer de perdre les clés, aussi. C'est pas une mauvaise idée. J'aurais dû y penser toutes les fois où c'était toi qu'on enfermait." concluait-il avec un semblant de sourire qui ressemblait plus à un début d'attaque. Lentement, il se passa la main dans les cheveux et grimaça en touchant à la bosse sur sa tempe. Trop d'émotions. Surprise et douceur, colère et haine et maintenant ce n'était de la tristesse et de la déception. Dire qu'il croyait être un homme bien... Fallait croire qu'il s'était planté sur toute la ligne. Crétin...
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Sam 28 Avr - 1:32

Elle avait sursauté oui. La violence d’Ayden était palpable, et c’était en ça, que, parfois, elle le craignait. Il avait se levier contre elle, la possibilité de la faire chavirer, de lui faire vraiment peur. Et c’était en ça qu’elle lui en voulait, dans ces instants-là, d’être capable de lui faire perdre le peu de repères qu’elle avait dans la vie. Blessé, acculé, par elle à l’évidence, l’homme se défendait avec ses dernières forces, celle du désespoir de ne pas être entendu. Elle ne dit rien cependant, le laissant déverser sa colère sur elle, puisque visiblement elle le méritait. Elle n’était pas capable de l’écouter convenablement, de voir à quel point elle le faisait souffrir dans sa manière d’agir. Honteusement, elle baissa les yeux au sol, évitant soigneusement le regard accusateur de son compagnon. S’il était encore seulement son compagnon. Elle en doutait, à dire vrai.

L’idée de l’envisager ainsi lui faisait mal, mais rien n’était simple entre eux. Ayden et Reese. Ils n’allaient pas ensemble. Ils étaient les inséparables de deux autres duos. Et ils étaient ensemble parce que ça leur était tombé dessus. Est-ce qu’elle arrivait à composer avec ? Absolument pas. L’américaine se doutait d’à quel point s’était usant d’être à ses côtés, et la question de l’homme ne fit que lui arracher un sourire. Elle se laissa glisser à son tour, se tenant aux barreaux face à elle. Accroupie, elle n’osa pas tendre la main vers lui. Mais à son niveau, le ton s’était apaisé :

« Je ne sais pas, Ayden. » Souffla-t-elle simplement en le regardant. Ses yeux parcouraient son dos, avec l’envie de venir s’y lover. « Je suis comme ça, c’est tout. » Souffla-t-elle, défaitiste.

Oui, elle était comme ça. Difficile, grincheuse, terne, voire fade. Et elle ne comprenait pas pourquoi lui se donnait tout se mal pour être avec elle si ça le faisait tant souffrir. Si elle était si horrible à supporter. Dans les faits… Elle comprenait alors l’attachement des drogués à leurs vices. Ayden était le sien. Le plus inavouable, celui qu’elle avait toujours voulu fuir, mais qu’elle était incapable d’abandonner pour se sevrer. Depuis qu’elle y avait goûté… L’harmonie s’imposait dans une cacophonie qu’elle ne comprenait pas. Pourrait-elle s’y habituer ?

« Ne crois pas que tu es plus facile à vivre. » Souffla-t-elle. Loin d’être un reproche, c’était juste une information qu’elle laissait là pour lui. Oh, bien sûr qu’elle était bien plus casse-pied que lui, il n’y avait aucun doute là-dessus ! Mais Ayden avait son expérience, son tempérament. Et très honnêtement, elle ne voyait pas toujours pourquoi elle le supportait. « Je ne te comprends pas, la majorité du temps. Je ne comprends pas ce que tu veux faire avec moi, ce que tu y trouves. Pourquoi tu es là, pourquoi tu t’accroches, pourquoi tu persistes. » Lui avoua-t-elle en douceur. « Je ne comprends pas pourquoi je t’aime non plus. Mais c’est là. »

Et c’était difficile, aussi. D’aimer. De l’aimer lui. Parce qu’elle ne comprenait pas sa manière de fonctionner, elle ne comprenait rien à rien, avec lui. Elle se redressa, attrapant les clés de sa cellule pour lui ouvrir finalement la porte. Lorsque la voie fut libre, Ayden redressé devant elle, elle haussa les épaules en croisant son regard :

« Marions-nous. » Suggéra-t-elle par dépit, comme si ça pouvait régler la chose. Elle serait sa femme, et il pourrait l’aimer. Il serait son mari, et elle pourrait l’aimer. Il n’y aurait rien d’autre à envisager que cette équation évidente. « Peut-être que ça serait plus simple, si c’est… Si c’est nous. » Elle eut un petit rire. C’était grotesque et il allait lui rire au nez, mais elle prenait le risque parce qu’elle en ferait autant à sa place. C’était d’autant plus absurde que l’idée vienne d’elle… « Et je serais toujours ton alliée, comme ça. »

Toi et moi contre le reste du monde.
Mais que le reste du monde prenne garde.


« Toujours. »
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
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Métier : Inspecteur de police
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Dim 29 Avr - 20:18

Les propos de Reese firent sourire Ayden puis rire légèrement. Elle signifiait qu'il n'était pas des plus faciles à vivre et elle avait raison. Il n'était pas un cadeau. Il avait ses démons, ses craintes, ses faiblesses. Même lui ne se comprenait pas, parfois, dans ses réactions, son attitude. Il gérait mal ses émotions, souvent et se gardait même d'en faire part la majorité du temps. Malgré tout, il s'accrochait à l'idée de pouvoir être auprès de Reese, comme si elle était un point de repère qui parvenait presque à le canaliser. Et ce, malgré les difficultés qu'ils devaient affronter à chaque fois qu'ils tentaient de se conquérir à leur façon. Et pourtant, c'était là. Ils s'aimaient. N'était-il pas étrange qu'il se sente soulagé de ne plus avoir le poids du secret sur la poitrine ? Il semblerait que non. Avouer, même à demi-mot, l'attachement que le français ressentait pour l'américaine était une délivrance en soi. "On est pas doués, hein..." fit-il en soupirant profondément comme pour se préparer à une fin douloureuse.

Au lieu de ça, il entendit la porte s'ouvrir. Il souleva la tête et se tourna en direction du bruit pour constater que la jeune femme lui offrait la liberté. Lentement, le brun s'approcha de la sortie, hésitant au début puis s'approchant petit à petit. "Marions-nous ?" fit-il à sa déclaration. "Comme... S'épouser ? S'unir devant quelqu'un et..." s'appartenir ? C'était une idée. Il n'y avait pas pensé et à vrai dire, il n'avait jamais pensé que ça aurait pu se faire avec Reese. Sa partenaire ne donnait pas l'impression d'être le genre de femme à accepter d'avoir la bague au doigt alors la proposition étonnait. S'agissait-il d'une blague ? Le regard de la femme en disait suffisamment pour faire comprendre que c'était sérieux. Comment ils en étaient arrivés là, au juste ? Il y avait cinq minutes, il s'était énervé et frappait de toutes les forces contre la porte de sa cellule et là, elle proposait qu'ils se marient... C'était fou, ce genre de twist, trop fou pour y croire mais... "D'accord." fit-il simplement en venant se poster devant la jeune femme. "On va se marier. On sera nous." poursuivait-il en venant lentement lever la main jusqu'à la joue de sa compagne pour la caresser délicatement. "Tu seras mienne et je serai tien." murmurait-il en glissant le pouce sur son menton pour relever lentement son visage vers le sien. "On va se marier et on sera toujours alliés." concluait-il alors qu'il posait le front contre celui de la brune. Peut-être bien que ce n'était pas une brillante idée. Peut-être que d'ici deux semaines, ils abandonneraient ce plan potentiellement foireux. Peut-être que se marier leur ouvrirait les yeux et que finalement, ils se rendraient compte qu'ils ne s'aimaient pas assez pour être un couple viable... Mais si, au contraire, tout se concrétisait ?

Ayden chassa la multitude de questions dans son esprit pour venir doucement poser les lèvres sur celles de l'inspectrice, échangeant ainsi un doux baiser. Un baiser du renouveau, une promesse d'un lendemain meilleur entre eux. Un nouveau départ, c'est ce qu'il leur fallait. Alors si ça passait par un mariage, pourquoi ne pas s'y plonger à corps perdu ? Après tout, entre eux, ça ne pouvait être qu'une des meilleures choses à faire. L'échange ne dura que quelques secondes, juste le temps que la témérité remplace la timidité, juste le temps d'offrir une silencieuse déclaration. Encore une fois, les questions revinrent. Serait-ce réellement une bonne idée d'offrir à cette femme le coeur qu'il s'évertuait à protéger depuis tant d'années ? Serait-ce une bonne idée de s'unir à celle qui pouvait, en un claquement de doigts, l'élever comme le briser ? De quoi avait-il peur, au juste ? Probablement qu'il craignait l'amour et craignait qu'elle le repousse comme à chaque fois que ça allait trop bien pour eux. Ou alors il avait peur de ne pas être à la hauteur. Peur de se battre pour elle et que ça ne suffise pas à la rendre heureuse... Malgré tout... Malgré tout, le blessé vint plonger le regard dans le sien avec un léger sourire suivit d'un "Tu sais que ça voudra dire qu'il ne sera plus vraiment question de faire comme s'il n'y avait rien entre nous..." sur un ton doucereux au possible. Au moins, en effet, ils pourraient être libre d'agir en ignorant ce que le monde pouvait penser d'eux ou de leur relation.

Que fallait-il faire maintenant ? Récupérer ses affaires, rentrer ? Mettre au courant sa famille de cette décision qu'ils venaient de prendre. Y avait-il un code d'honneur à respecter ? Trop de choses s'accumulaient et son crâne recommençait à lui vriller. Ok, c'était pas le moment de penser à tout ça. Sur l'instant il fallait juste le temps de s'habituer à ce qu'ils seraient prochainement. Ils ne seraient qu'un. Lentement, les doigts d'Ayden glissèrent entre ceux de Reese pour les serrer doucement. Elle et lui. Lui et elle. Un contre tous.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Mer 16 Mai - 15:13

« Je sais ce que ça veut dire. » Souffla-t-elle en reprenant son air finalement, lovée dans les bras de son amant. De son fiancé. « Je suis prête. »

Elle était prête. Dans le choc de la déclaration, alors que son cœur battait toujours à tout rompre dans sa poitrine. Alors qu’elle se sentait finalement soulagée de cette réponse, de cette acceptation. Reese comprenait à quel point elle avait manqué d’oxygène jusqu’ici. Peut-être n’était-ce que des paroles en l’air sur le moment, mais désormais : c’était sérieux. Ils allaient se marier, s’unir officiellement. Elle deviendrait Madame Forestier. L’idée lui arracha un sourire, amusé, mais sincère surtout. Sincèrement amoureux.

Ça ne lui était jamais arrivé. Ayden avait cette capacité à faire sortir d’elle tout ce qui lui semblait si saugrenu, ni difficile à supporter d’ordinaire. Il aimait ses blessures comme ses défauts, et c’était sans doute parce qu’il l’aimait qu’il s’emportait à son égard. Reese ne ressentait plus cette impuissance étouffante, cette frustration qui lui nouait la gorge les trois quarts du temps en l’empêchant d’avancer. Pour la première fois depuis des années, elle avait l’impression que les chaines à ses poignets venaient de sauter. Qu’elle était libre.

Prête à s’enchaîner à lui.

Troquait-elle une prison contre une autre ? Elle n’en était même pas persuadée. En plongeant son regard dans celui de son amant, Reese ne s’était jamais sentie aussi libre qu’à cet instant. Il ne s’agissait pas seulement du fait qu’ils allaient finalement commencer un autre chapitre de leur histoire. C’était… C’était le fait de pouvoir le faire ensemble qui comptait vraiment à ses yeux. A quoi ressembleraient-ils tous les deux ? D’ici un an, trois, ou dix ? Est-ce qu’ils parviendraient à s’aimer dans ce chaos ? A s’aimer avec autant de justesse ? Elle l’espérait.

Car là, alors qu’elle s’imprégnait de son parfum, qu’elle pansait ses blessures d’un baiser aimant, elle n’avait envie d’être nulle part ailleurs qu’à ses côtés le lendemain.

FIN
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