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 Need to be free - Reese

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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations : Need to be free - Reese Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Dim 28 Jan - 20:33

"Hm... A sa place, je pense que j'aurais fais des transferts dans plusieurs paradis fiscaux. Et j'aurais sans doute tout fait pour la récupérer en cash." fit Ayden à l'intention de Reese tandis qu'il prenait des frites dans sa barquette et les grignotait en tournant les pages d'un dossier qu'il consultait. "Ce dealer aurait largement pu s'en sortir s'il n'avait pas fait la connerie de transférer ses fonds directement de son compte offshore..." qu'il poursuivait en admirant le palmarès du délinquant. Armes, drogue, prostitution... Un vrai petit caïd prêt à monter sa propre pègre s'il ne s'était pas fait trahir par un de ses "amis" qui avait mal vécu le fait que le gros poisson ait proposé un boulot d'escort à sa frangine. Eh oui. Sans doute qu'il avait cru que son influence montante le protégerait de la trahison. Malheureusement, même chez les criminels, la famille était sacrée et il n'avait suffit que d'un écart pour que Rodrigo Quispe trahisse Hernando Ramirez. Le premier avait balancé des infos en tout genre dont l'existence de l'argent blanchi qui constituait une preuve accablante pour faire couler le délinquant. Bien sûr, ils avaient été envoyé en reconnaissance pour faire un repérage discret des lieux en vue de l'intervention prochaine pour la capture du malfrat puis au bout de deux heures, ils avaient été relevé pour ne pas attirer l'attention. Ils avaient alors fait environs une dizaine de minutes de voyage pour trouver un café où s'arrêter et prendre leur pause repas. Ils méritaient bien ça.

A l'intérieur, il avait forcément commandé comme d'habitude, avait payé et avait attendu sa partenaire dans la voiture. En réalité, il n'aimait pas manger dans ce genre de bouiboui, l'endroit étant trop assourdissant et les bruits répétitifs à souhait. Refermant le dossier, l'homme s'était contenté d'empoigner son double cheeseburger d'une main tandis que de l'autre il parcouru sa boîte mail perso via son téléphone pour voir si les rangs continuaient d'être décimés. Bien évidemment, le secret avait été levé dans la brigade et de nombreux flics avaient pu avoir la vie sauve et ceux qui finissaient par se faire infecter se faisaient embarquer pour être pris en charge au MIT tandis que d'autres disparaissaient purement et simplement. "Tiens, Dan, celui du deuxième, a posé sa démission." fit le brun en lisant en diagonale les raisons du départ. Trop dangereux, famille a protéger, fatigue morale, dépression pour lui comme pour quelques-uns déjà avant lui. Fin de carrière donc pour un homme qui n'avait même pas la cinquantaine. Le pot de départ serait organisé en fin de semaine, ce qui laissait largement le temps à ceux qui voulaient partir de le faire en même temps. Ce n'était pas le premier et sans doute pas le dernier mais cela ne faisait pas pour autant plaisir au trentenaire. Quand les anciens partaient, il fallait les remplacer par des bleus pas toujours très réactif et ça, au poste, il y en avait de plus en plus... Parfois eux-même devaient se charger de leur expliquer comment se passerait la journée lorsqu'il n'y avait plus personne de dispo. Ce n'était pas vraiment fun mais au moins, ils pouvaient les mettre en garde, c'était toujours ça de gagné.

L'heure de pause s'écoula plutôt rapidement. A la radio, l'homme annonça que leur duo se remettait en patrouille, il donna sa position et leur voiture comme le voulait le règlement puis laissa l'honneur à la jeune femme le plaisir de s'engager dans la dense circulation de Boston. Les deux inspecteurs ne firent pas grand chose. Ils s'arrêtèrent à quelques reprises pour des actes de vandalismes dans un supérette du coin, une dispute de voisinage ou même une tentative de vol. Qui a dit qu'il n'y avait que les flics normaux qui faisaient ce genre de choses ? La télé créait des stéréotypes sommes toutes fascinantes et il était toujours amusant de voir à quel point ils pensaient que les enquêteurs de la criminelle ne faisaient qu'enquêter sur des réseaux de trafiquants, arrêtaient de gros mafieux, trouvaient le traître dans leur entourage. Autant ça arrivait, autant ce n'était pas tous les jours et parfois il fallait évidemment jouer le rôle d'un policier qui faisait les basses besognes parce qu'ils étaient le plus proche de la scène. Malgré tout, les inspecteurs approchaient à grands pas de la fin de leur service de patrouille alors ils ne leur resteraient que deux possibilités, rentrer au bureau pour boucler quelques dossiers ou simplement terminer là et demander à rentrer plus tôt. D'ailleurs la seconde idée fit bien plus écho à la volonté du français qui vint tourner son visage vers Reese pour attirer son attention. "Hey, ça te tente qu'on fasse un truc ce soir ?" fit-il avec une pointe de timidité qu'il se reprochait immédiatement car il avait la sensation de proposer un rencard et ce n'était pas le but recherché.

Les retrouvailles étaient encore toutes fraîches et même s'il arrivait qu'ils partageaient encore quelques nuits ensemble, il n'en restait pas moins qu'il s'agissait d'une redécouverte dues aux nouvelles bases sur lesquelles ils prenaient appui. "J'sais pas. On pourrait se faire un billard ou une séance de sport, mater une série ou juste prendre une bière." qu'il poursuivait de moins en moins à l'aise avec son idée même s'il tentait au mieux de le cacher. Qu'il se trouvait con, d'un coup. Et puis en plus, si quelqu'un les voyait, que se passerait-il ? S'il n'accordait pas d'attention particulière aux dires, avec Reese, ils n'avaient pas reparler de leur deal initial donc possiblement que ça voulait dire qu'ils devaient tout de même s'en tenir au code qu'ils s'étaient imposés. Gêné, Ayden se mit à observer l'extérieur du véhicule comme s'il cherchait à présent un moyen de s'extirper du piège qu'il venait lui-même de se tendre. Imbécile ! Quel débile ! Soupirant pour lui, aussi discrètement que possible, il s'humecta les lèvres pour simplement se contenter de fixer le vide jusqu'à ce que le téléphone de sa coéquipière se fasse entendre dans l'habitacle. "Là, il y a une place." dit-il en lui montrant le lieu afin qu'elle puisse décrocher sans risquer l'accident. Ouf, sauver par le gong !
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Need to be free - Reese Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 28 Jan - 21:39

Reese souffla un bon coup en refermant sa barquette. Elle avait beaucoup trop mangé pour sa part. Incapable de répondre à Ayden, le ventre plein, avec l’envie de faire une sieste. C’était forcément la mauvaise idée de se rendre à ce genre d’endroit en service. Elle n’était plus capable de réfléchir dans son état, aussi devoir faire du boulot de trouffion de base lui allait bien pour le coup. Elle ne fut pas la plus efficace, mais au moins son coéquipier s’en tirait à meilleur compte. Elle lui laissa la main une bonne partie de l’après-midi, avant que vers dix sept heures et un bon café bien serré de chez Starbucks, il ne lui proposa de faire un truc le soir-même.

Sans trop comprendre ce qu’il se passait, la brune fronça les sourcils sans quitter la route des yeux. Elle aurait aimé jeter un regard à son partenaire, si seulement la circulation était un poil plus fluide. Elle se contenta de pouffer d’un petit rire amusé, loin de vraiment saisir ce qu’il se passait. Le malaise était palpable dans l’habitacle, surtout lorsqu’il précisa le type d’activité qu’il voyait. Le sourire de Reese s’agrandit du même temps, alors qu’elle ralentit à un feu rouge pour finalement pouvoir le regarder. Elle resta un temps silencieuse, consciente de ô combien il pouvait être gêné par sa proposition, avant d’en rire :

« Tu rougis, Forestier ? » demanda-t-elle en redémarrant le véhicule, lorsque le feu passa au vert, elle bifurqua sur l’avenue, poursuivant sa route. Ils étaient à quelques heures de pouvoir rentrer au commissariat, puis chez eux. Et pour le coup, elle n’était pas contre passer du temps avec lui. « Pourquoi pas un billard. Et une bière. » Répondit-elle simplement.

Certes, leur relation avait évolué, et ils n’avaient pas la moindre idée de ce qu’ils étaient désormais. Les choses semblaient avoir repris comme avant, avec un petit truc en plus indéfinissable. Reese n’osait pas tellement se questionner, elle se laissait vivre. La résolution d’accepter ce qu’il pouvait lui arriver de bien : Ayden était, aujourd’hui, ce qui la rendait la plus heureuse dans son quotidien. Rien qu’envisager se passer de lui, ou gâcher ce qu’ils avaient, lui donnait mal au ventre. Alors pour ne pas saboter ce qui fonctionnait, elle gardait justement le silence à ce sujet.

« On ira chez moi après. » Ajouta-t-elle distraitement, comme si c’était innocent alors qu’ils savaient l’un comme l’autre que ça ne l’était jamais.

La seconde d’après, son téléphone sonna dans l’habitacle. Elle baissa le regard vers celui-ci, tentant de l’extirper de sa poche, tandis que son partenaire lui désignait une place libre. Elle le remercia, avant de garer le véhicule un peu en vrac, et décrocher avant la dernière sonnerie :

« Maddox… » Fit-elle simplement, de sa voix qui trahissait sa profession. « Oui ? » La personne au bout du fil se présenta comme agent de police lui aussi, et on lui avait demandé de l’appeler elle. Elle posa un coude contre la portière, un soupir lui échappa. Benny Maddox aurait suggéré qu’elle pouvait faire quelque chose pour lui… L’homme se trouvait encore devant un bar, près à se faire embarquer, et il avait donné son nom dès que l’occasion s’était présentée pour qu’on lui fiche la paix. L’appel n’était qu’une vérification courtoise, il l’embarquait et elle pourrait venir le chercher au poste. Reese se décomposa. Le cœur serré, elle s’éclaircit la voix avant de répondre. « Je termine un truc et j’arrive. » Fit-elle en raccrochant.

Elle posa son téléphone entre ses jambes, reprenant le volant. Le palpitant serré, l’impression d’avoir une boule au ventre, elle n’avait pas vraiment besoin d’expliquer ce qu’il se passait à Ayden. Peut-être qu’il se doutait, peut-être pas. En tout cas, ça compromettait leurs plans pour la soirée :

« Un truc de dernière minute, on… On peut remettre ça à plus tard. » Fit-elle avec une moue désolée, essayant de faire passer la pilule. « On a qu’à… Se rejoindre chez moi tout simplement. » Suggéra-t-elle avec un sourire encourageant.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations : Need to be free - Reese Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Mar 30 Jan - 16:41

"Hm-hm." fut la seule réponse d'Ayden à Reese lorsqu'elle proposa de remettre leur soirée et qu'ils se rejoignent chez elle. L'instant d'avant, il avait été heureux, malgré sa gêne, qu'elle accepte une sortie. C'était la première fois que cela arriverait et ce n'était pas plus mal de donner à la chose un aspect décontracter. Ce n'était pas un rencard amoureux, juste une soirée entre collègues bien qu'il y aurait plus à la clé, ils le savaient. Enfin, tout ça, c'était avant l'appel mystérieux. Le ton et le visage de Reese trahissaient trop facilement les choses. La personne au bout du fil lui avait parlé de quelqu'un qu'elle pouvait aller secourir comme si sa vie en dépendait. Peut-être Peter ou Heather, il ne voyait qu'eux même s'il se doutait qu'il n'y avait pas qu'eux qui existaient dans sa vie. Quelque part, il ressentait une sorte de déception et en même temps, il comprenait. Il aurait fait pareil si cela avait touché sa famille et les Rivera, il aurait tout mit en plan pour eux. "Tu me..." avait-il commencé pour organiser le peu de temps qu'ils auraient ensemble mais il fut coupé par la vibration de son portable. Un mail avec une pièce jointe. "J'ai trouvé vot' gars. Le flic l'a emmené pa'ce qu'il est bourré. J'attend mon blé." était le contenu du message puis, cliquant sur l'image de piètre qualité, il fronça les sourcils. Oh, il savait parfaitement qui était l'individu sur la photographie. Ce visage avait été une des sources de conflits avec Reese. S'il avait cessé de faire surveillé le père de sa partenaire, certains de ses indic' comme Marshall, un drogué prêt à vendre des infos contre un peu d'argent et auteur du mail, donnaient des nouvelles en espérant que ce boulot rapporterait un petit plus. Le français ressentait énormément de déplaisir en comprenant enfin la pièce qui se déroulait et qu'il devait stopper net, en espérant qu'il puisse.

"C'est une mauvaise idée." fit-il d'un ton sévère. "Tu devrais PAS." poursuivit-il en insistant bien sur le dernier mot. Sa coéquipière tenta bien de placer un mot pour dire qu'elle ne comprenait pas de quoi il parlait mais il grogna de déplaisir. "Me prend pas pour un con, Reese ! Je sais que tu vas encore sauver le cul de ton père." balançais le brun en mettant la photo face au visage de la jeune femme arrêtée à un feu rouge. "Tu me dis de pas agir dans ton dos mais toi, en revanche tu peux, c'est ça ?" qu'il rajoutait en croisant les bras sur sa poitrine en revenant fixer l'extérieur de l'habitacle. Sa mâchoire se crispait et se décrispait comme à chaque fois qu'il était remonté contre quelqu'un, comme à chaque fois qu'une sourde colère grondait en lui, pour une raison ou un autre et surtout qu'il se retenait d'exploser et de dire ce qu'il pensait. Ils n'étaient pas loin du commissariat où était retenu le père Maddox. Enfin, pas loin... Tout était relatif si l'on prenait en considération les heures de pointes et surtout le fait qu'il fallait faire des détours à cause de certains endroits fermés à la circulation. De son côté, il ne supportait pas que l'enquêtrice accepte de sortir son géniteur du pétrin, alors qu'il ne faisait que pourrir sa vie jour après jour.  Elle l'avait dit elle-même. Alors, il ne comprenait pas pourquoi elle faisait ça. Elle cherchait vraiment à souffrir ? Ne comprenait-elle pas que son mental prenait un coup à chaque fois qu'elle irait à sa rencontre pour empêcher les ennuis de lui tomber dessus ? Il ne méritait pas l'aide de sa fille, surtout pas après ce qu'il avait fait.

"Je te préviens tout de suite; Si tu essayes de le faire sortir, je t'enferme et je l'emmène dans un autre commissariat où il passera quarante-huit heures. Et je te jure qu'avec ça, il prendra une prune pour outrage à agent." menaçait le français tandis que son regard glacial s'attardait sur les traits de la femme. Il était sérieux, plus que sérieux même. Il affronterait une nouvelle fois Reese, probablement qu'ils se battraient encore pendant des jours et des semaines mais il prenait le risque. Il en avait assez qu'elle se fasse continuellement du mal. Assez qu'elle souffre à cause de son pire cauchemar. Assez qu'elle accoure pour lui porter secours alors que ce connard était encore bourré et qu'il foutait la merde partout où il passait. Est-ce que ça ne lui suffisait pas, d'avoir perdu trop à cause de lui ? Son innocence, sa mère et une vie peut-être plus douce, n'était-ce pas trop donner pour un criminel ? Et en plus, la policière répondait, râlait et maintenait que ça ne le regardait pas. Vraiment, ça ne le concernait pas ? Dans quel monde elle pouvait dire qu'il n'avait rien à faire dans cette histoire ? N'y avait-il pas une sorte de... De code d'honneur entre eux, depuis leur dernière grosse discussion sérieuse, chez lui ? Comment pouvait-elle l'empêcher d'intégrer l'histoire alors que durant leurs nuits d'amour, il embrassait chacune de ses cicatrices comme s'il promettait de l'aimer, elle, dans son ensemble, du début à la fin ? Bon, d'accord, aimer semblait être un bien trop grand mot, ça donnait une dimension irréelle à leur relation, quelle qu'elle soit. Mais tout de même ! Est-ce qu'elle était sérieuse en lui interdisant de se mêler de cette pseudo affaire familiale ?

Apparemment oui, surtout quand elle se gara sur le parking réservé aux visiteurs. Elle entreprenait déjà de lui dire de rentrer au bureau, qu'elle prendrait un taxi, qu'elle poserait le daron chez lui et qu'elle contacterait la moitié de son duo pour lui dire quand elle serait chez elle pour qu'ils se rejoignent. D'un air ahurit, Ayden observa sa coéquipière quitter le véhicule et s'avancer rapidement jusqu'à l'entrée de bâtiment gouvernemental. Elle se foutait de lui ou comment ça se passait ? Serrant une nouvelle fois les dents, l'homme soupira profondément avant de quitter son siège, de fermer la voiture et de s'empresser de rattraper sa collègue en l'attrapant par le poignet. Sans réel douceur mais sans être trop violent non plus, il attira la jeune femme jusqu'à lui en venant plonger ses iris dans les siens, la foudroyant à moitié. "Reese, écoute moi, bon sang !" intima-t-il à la brune. "Calme toi ou je t'embrasse devant tout le monde !" qu'il menaçait à nouveau pour empêcher la demoiselle de se battre un peu plus. Il attendit qu'elle cesse de gigoter et vint s'emparer à nouveau de son regard, calmant cette fois les émotions qui tentaient de prendre le dessus sur sa raison. "S'il te plait, réfléchis un peu. Tu n'as pas à le couvrir ou à débouler à chaque fois qu'il se fait choper. Hey, écoute moi !" insistait le franco-américain. "Si tu me fais confiance, écoute moi. Si tu rentres dans ce bâtiment, c'est pour jouer ton rôle de flic. Si tu rentres dedans c'est pour constater que ton vieux est en dégrisement et laisser nos collègues faire leur boulot." finissait-il par dire.

En réalité, Ayden doutait fortement de l'influence de ses propos sur le mental de son amante. Il doutait même qu'elle ait pu écouter quoique ce soit, en fait mais il tentait. A l'abris des regards, il lui caressa lentement la joue et libéra son poignet doucement, évitant tout mouvement brusque comme s'il essayait de faire comprendre qu'il ne représentait aucun danger et ne souhaitait pas être considéré comme un ennemi. "Tu ne peux pas le faire sortir, tu ne dois pas... C'est pour toi, que tu dois le faire. Ce sera un premier pas vers la paix avec toi-même. Pense à toi. Ne rapplique pas là-dedans pour lui donner encore une fois le pouvoir sur toi. S'il te plait... Tu ne lui dois rien, Reese. Tu comprends ça ? Tu ne lui dois rien." concluait l'enquêteur en s'écartant d'un pas, comme s'il attendait un résultat. Un mot et il l'accompagnait ou s'en allait. Un mot et il se pliait à sa volonté. Il n'aimait vraiment pas l'idée qu'elle puisse malgré tout s'offrir d'elle-même comme sacrifice mais il aurait essayé de respecter son choix. Essayer, juste.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Need to be free - Reese Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Ven 2 Fév - 17:26

L’ambiance se glaça soudainement dans l’habitacle du véhicule où ils étaient tous les deux, comme si une aire polaire s’était jetée entre eux. Elle avait jeté un regard d’abord troublé vers Ayden, la peur au cœur, avant de monter au créneau à sa suite. Puis, le ton était monté, délivré de toute pudeur, passion, ou amour. La brune avait répondu à son coéquipier de la même manière des fois précédentes : vexée qu’il ne lui fasse pas confiance, lui demandant de s’expliquer sur le comment il avait réussi à avoir cette information, sur le pourquoi il faisait ça. Mais l’homme évita très justement de lui répondre, conscient probablement que ça ne ferait que mettre davantage d’huile sur le feu.

Ce fut furieuse qu’elle se gara sur le parking du commissariat, abandonnant Ayden sans un mot pour se rendre vers l’intérieur. Furieuse de devoir s’expliquer alors qu’elle estimait toujours que ça ne le concernait pas. Peut-être qu’une discussion entre eux s’imposait, elle ne le savait pas. Dans les faits, Reese n’avait aucune idée de comment s’y prendre avec lui pour lui faire comprendre ce qu’elle ressentait et ce qu’elle attendait de sa part. Il n’y avait qu’une certitude : elle ne voulait pas de ça. De lui, contrôlant sa vie, ses sentiments, ses fréquentations. Lui, s’arrachant les cheveux à chaque fois qu’elle merdait.

Prête à franchir la lourde porte de l’entrée, elle sentit une prise ferme autour de son bras, avant de se retrouver tiré en arrière. Ses yeux sombres se posèrent sur Ayden, de qui elle tenta de se dégager, mais il usa de sa force et de tout son aplomb pour la contraindre à l’éloigner de là :

« Mais fous moi la paix ! » Grogna-t-elle alors qu’il la menaça de l’embrasser devant tout le monde. Ça ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, la brune se figea soudainement en écarquillant les yeux de surprise : « Mais… T’es malade ! » Se défendit-elle en dernier lieu.

Ça ne servit à rien, mais Reese était tout bonnement incapable de ne pas essayer de lui porter une dernière estoque. Pour autant, lui ne se laissa pas décourager pour son attitude, et peu importait qu’elle ait l’air agacé par son comportement, peu importait que ses remarques sonnent creux à ses oreilles. Elle soupira et il n’y eut bien que la caresse sur sa joue pour lui faire perdre le peu de contenance qu’elle avait. Sa frustration s’envola, avec sa colère. Elle ravala ses phrases assassines pour plonger son regard dans celui d’Ayden :

« Qui es-tu ? » Murmura-t-elle pour que seul lui puisse l’entendre. « Pour moi… Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu veux ? »

Les questions étaient sincères. Elle cherchait des réponses, parce qu’elle ne savait plus comment s’adapter à lui. Cet entredeux flou dans lequel ils se trouvaient commençait à la ronger progressivement, à la rendre dingue. Reese secoua la tête, essayant de chasser ces pensées confuses qui lui vrillaient le crâne :

« Je te demande pas de comprendre. » Rajouta-t-elle en le fixant toujours : « Je sais que tu peux pas, que tu comprendras pas. Je n’ai pas besoin que tu m’empêches de faire mes conneries, je-… Je sais que c’est stupide. Je sais que je ne lui dois rien… » Alors pourquoi ? « C’est mon père, Ayden. Que je le veuille ou non, j’ai passé huit ans de ma vie à en avoir peur, et le reste à le haïr, mais je dois être là dans ce genre de moment pour… L’avoir à l’œil ? Le surveiller ? L’empêcher de refaire pire ? » Suggéra-t-elle. « Je pourrais pas t’expliquer. C’est comme ça. »
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations : Need to be free - Reese Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Dim 18 Fév - 20:59

Le regard océan du français parcourait lentement le visage de la femme tandis que sa gorge se serrait. Qui était-il ? Pour elle, il aurait été n'importe quoi. Même personne, si elle le demandait. Avalant sa salive, il laissa juste échapper un "Je veux juste que tu puisses découvrir le bonheur, un jour..." murmuré si bas qu'il doutait presque qu'elle ait pu l'entendre. Oui. Reese méritait de vivre et de respirer le plaisir d'être heureuse, qu'importait avec qui et quand et pourquoi. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle arrête de se foutre dans la merde pour une personne qui ne lui serait jamais reconnaissante. Toujours en la détaillant, Ayden vint pincer les lèvres pour retenir tout ce qu'il aimerait dire, se contentant de baisser les yeux pour écouter ce qu'elle avait à dire. Lentement, il soupira, de déception et d'agacement, se passant ensuite la main sur le visage pour effacer les sentiments qui le traversait. Ses yeux vinrent se reposer sur le visage de sa partenaire puis il leva les épaules, tâchant de se donner un air neutre. "C'est derrière les barreaux qu'il ne refera pas pire. Le remettre dehors, surtout en ébriété, c'est lui donner l'occasion d'être un connard et de priver un autre enfant d'un parent, pour un oui ou un non."

Les mots avaient été durs, même pour lui. Comment devait-il s'y prendre pour qu'elle comprenne que tout ce qu'elle entreprenait serait détruit parce qu'elle se mouillait pour un type qui ne valait pas le coup ? Et s'il devait créer un accident ? S'il y avait des morts ? Une enquête serait menée et ils verraient, au tribunal, que sa fille, inspecteur, avait prit le parti de le remettre en liberté et était donc responsable de l'accident. Comprenait-elle tout ce qu'impliquait cette décision ? Nouveau soupir et le français vint se gratter la tempe en fermant les yeux un instant, se mordillant la lèvre inférieure dans un instant de conflit intérieur. Il venait de prendre sa décision et il le regrettait déjà mais il fallait bien. "Fais comme tu le sens mais je viens avec toi." fit-il sur un ton plus ou moins déterminé. Au moins, si faute il y avait, ils seraient repris tous les deux. Après tout, n'étaient-ils pas partenaires ? D'un bras, Ayden offrit à Reese le droit d'ouvrir la voie jusqu'au commissariat, fronçant légèrement les sourcils.

Entrer dans le bâtiment, voir la bostonnienne faire le nécessaire pour aider son père, ça ne plaisait pas à l'inspecteur. Bien évidemment, il ne pouvait pas comprendre, surtout qu'il n'y avait rien à comprendre. La jeune femme agissait tel un automate programmé par des années de peur et de haine. Sans doute que se montrer plus humaine qu'il ne l'avait jamais été, l'aidait. Et le sortir de dégrisement semblait être une bonne idée pour qu'elle puisse se sentir libre. Elle se trompait tellement... Sans se rendre compte, Ayden se trouva face à la cellule du père Maddox et son froncement de sourcils revint, sa mâchoire se serra et l’œillade marquait cruellement toute la déception qu'il ressentait à l'instant présent. Il réfléchissait tellement qu'il ne faisait pas attention à l'air qu'il pouvait se donner. Ce même air de trou-du-cul moralisateur qu'il prenait souvent quand il voyait les erreurs de chacun, le même qu'il avait quand il se regardait dans la glace quand il savait qu'il allait faire une connerie ou qu'il l'avait déjà faite. Bruyamment, l'inspecteur prit une inspiration et observa son amante, laissant échapper un "Il ne faut pas." neutre de tout ton. Ce n'était plus un conseil, ni un autre, ni même un avis. Il s'agissait simplement d'un fait. Ne pouvant se résoudre à la voir faire une nouvelle connerie, il secoua négativement la tête, plus pour lui que pour elle, et tourna les talons pour retrouver l'extérieur de l'établissement.

Dehors, le froid de la ville le fit légèrement trembler, le forçant à lever le col de son manteau pour couvrir sa gorge. Forcément... Son écharpe était dans la voiture... Grognant de mécontentement, l'homme se dirigea vers le véhicule pour prendre son bien mais au lieu de ça, bifurqua pour prendre son paquet de clopes. En y réfléchissant bien... Il avait augmenté les doses de nicotines depuis quelques temps. C'était vraiment pas cool alors qu'il s'était engagé à arrêter... Tant pis. Cette résolution tomberait à l'eau, une fois de plus. Ce n'était pas la première, ni la dernière fois qu'il s'y essayait. Appuyé contre la carrosserie, l'homme prit un bâton de tabac, le coinça entre ses lèvres et observa l'entrée du commissariat. "Réfléchis, Reese..." disait-il pour lui même. L'encouragement n'avait rien de véritablement sincère puisqu'il était convaincu que son vieux avait gagné. Comme toujours, sans doute. Encore un soupir puis il actionna le mécanisme du briquet.

La flemme brûla le bout de la cigarette tandis qu'il laissait son regard glisser sur la circulation du parking pendant que, sous son crâne, un nombre incalculable de pensées allaient et venaient. S'il était resté à l'intérieur, sans doute qu'il aurait pu prendre la parole et refuser à la place de sa coéquipière que le vieux sorte mais ça impliquait évidemment une dispute. S'il s'était contenté de rester et d'observer, il n'aurait pas pu cacher toute la haine et le dégoût qu'il éprouvait pour l'homme et ça aurait fini en bagarre. Encore une fois, la finalité aurait été une dispute... Prenant une longue inspiration, le brun tira sur sa clope et se contenta d'attendre, espérant presque un miracle. Pouvait-il y en avoir un ? Benny avait tellement d'emprise sur sa fille que ce serait presque impensable qu'elle ne lui obéisse pas. Au final, c'était bel et bien peine perdue.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Need to be free - Reese Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 25 Fév - 10:47

« C’est qui çuilà ? » Tonna la voix de Benny dans le couloir menant jusqu’à lui, jusqu’à sa cellule.

Même pas un « bonjour », même pas un « merde ». Reese eut l’impression qu’on versait dans son cou, par le col de son vêtement, de l’eau glacée. La nuque raidit, elle tenta d’avancer toujours, alors que son estomac donnait le ton : c’était comme si elle essayait de digérer du plomb. Pourquoi n’écoutait-elle jamais ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à laisser la main à ceux qui savaient ? Ayden avait pourtant raison, et elle en avait plus que conscience. La gorge nouée, elle ne parvint pas à lâcher un quelconque mot, malgré la remarque factuelle de son amant. Il ne fallait pas, non.

Son regard croisa le sien, et par la même, elle discerna alors toute la déception qu’elle lui faisait ressentir. Son aîné savait comment lui faire mal. Reese aurait pu adopter le même air effronté qu’elle avait toujours lorsqu’il s’agissait de le défier, mais elle croulait déjà sous le poids de ses sentiments, sous la pression que tout ça lui faisait ressentir. Elle en était tout simplement incapable. Détourner les yeux d’Ayden pour les poser sur son géniteur ne fut pas sa plus grande idée. Si son compagnon s’éclipsa sans rien ajouter, la présence de Benny ne fit que l’enfoncer un peu plus.

Elle manquait d’air désormais. Dans un silence de plomb, avec comme seul témoin le policier l’ayant appelé. Elle ne parvint même pas à écouter ce qu’il lui disait : sur le comment il l’avait trouvé, enfermé, sur les démarches qu’elle devait faire pour le sortir d’ici. Factuelles, toujours. Reese n’entendait tout simplement rien. Elle sentait juste sur elle le regard moqueur de son père, voyant s’étirer un sourire presque goguenard :

« Tu voulais m’présenter ton nouveau copain, c’est ça ? » Demanda-t-il sèchement. Benny était comme elle sur bien des aspects : il n’avait besoin que d’un coup d’œil pour comprendre les choses qui se déroulaient devant lui. Il voyait les détails, mieux que personne. Ou alors était-ce son instinct qui était toujours juste, malgré l’ivresse et la colère ? « Alors t’en as trouvé un pour t’supporter. J’espère qu’il sait comment s’y prendre… »

La lueur vicieuse dans ses yeux lui fit baisser les siens. Le souffle coupé, Reese se sentit bien plus mal l’instant d’après, comme prise dans un étau aux crans acérés, qui lui perçaient la poitrine et lui saignaient les côtes. Pourquoi était-elle là, déjà ? Elle eut l’impression de se noyer sous une déception crasse, comme si elle tentait de respirer sous du pétrole.

« J’vais lui dire comment il faut te traiter. » Ajouta-t-il avait le même sourire en coin. « Comme toutes les femmes ! Comme ta mère. » Un frisson glaçant lui remonta l’échine. Ses yeux le fusillèrent sur place. Là, une veine cogna à sa gorge, alors qu’elle se crispait. Qu’est-ce qui l’empêchait de sortir son arme et de l’abattre déjà ? « Faut les t’nir en laisse. »

Elle fit le vide autour d’elle. Ayden avait raison : ça n’avait aucun sens. Sauf qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, elle n’y parvenait pas. S’il n’y avait pas eu la question de son voisin, lui demandant si elle était sûre de vouloir poursuivre pour cette libération, Reese aurait reproduit la même erreur. Encore une fois.

« J’ai besoin d’un instant. » Lâcha-t-elle d’une voix blanche en se retournant, presque comme un robot.
« Ou tu vas ? » S’agita Benny dans sa cellule, venant se coller aux barreaux pour essayer de la voir alors qu’elle s’éloignait d’un pas plus que décidé. Ça n’était pas vraiment un départ, c’était plutôt une fuite : « OU TU VAS !? Sors-moi d’ici, p’tite conne ! »

Un bourdonnement sourd à ses oreilles l’empêchait d’entendre.

___________________________

« Inspecteur ? » L’homme en uniforme attira l’attention d’Ayden en se posant à côté de lui. Droit comme un i, il affichait une mine clairement gênée et s’expliqua dans la foulée avec une maladresse due à ses jeunes années et son expérience limitée : « Je… Ne trouve plus votre coéquipière. Elle a dit avoir besoin d’un instant et n’est pas revenue, et je… »

Un silence se posa. Il se sentit bête, sans pour autant savoir quoi dire de plus pour expliquer son problème.

« Qu’est-ce qu’on doit faire pour Benny Maddox ? On le libère toujours ? » Demanda-t-il consciencieusement.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations : Need to be free - Reese Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Dim 25 Fév - 15:24

Le froid de l'extérieur mordait les joues d'Ayden pendant que son regard suivait les cendres voletant devant lui. Son esprit se perdait dans une tonne de questions, un nombre incalculable de suppositions et pas mal de "et si ?" qui ne cessaient d'assombrir son humeur. Ce que c'était dérangeant ! Pas de réfléchir mais de se perdre dans une infinité de réflexions toutes moins encourageantes les unes que les autres. Petit à petit, la culpabilité le rongeait. Il avait été idiot de la laisser et plus le temps passait, plus il comprenait qu'il l'avait laissé entre les mains d'une créature qui ne manquerait pas de se jouer de la jeune femme. Quel imbécile il avait été et Reese se trouvait seule en proie à ce monstre, à celui qui s'amusait sans doute déjà de la faiblesse de la brune... Crétin ! Crétin ! Crétin !... Le français n'eut pas le temps de s'attarder sur sa stupidité qu'un jeune homme le tira de ses pensées, le forçant à glisser les yeux sur lui. En quelques seconde, il reconnu le policier qui les avait accueilli et emmené à la cellule. Alors le français fronça les sourcils. Reese s'était tirée. Sans rien dire. Serrant les dents, le brun soupira finalement à la question. "Non. Gardez cet homme en dégrisement et si jamais il venait à se plaindre, pensez à lui rappeler la loi et ce qu'il en coûte de l'outrepasser." fit l'inspecteur d'une voix grave. Il n'éprouvait aucun plaisir mais il était presque satisfait à l'idée de garder Benny derrière les barreaux, même l'espace de deux heures. Désormais, sa mission était de retrouver sa coéquipière.

Ayden pénétra l'habitacle de la voiture de fonction et se mit derrière le volant, prit son téléphone et composa le numéro de la brune. Une sonnerie. Deux... Trois... Puis une tonne d'autres sans que la demoiselle réponde. Bon sang... Pas d'autre choix que d'attendre sur place donc, puisqu'il ignorait où elle pouvait être... S'il devait s'écouter, il pencherait immédiatement vers les bars puisqu'elle aimait s'y perdre quand quelque chose la dérangeait et la travaillait mais en même temps... Sa rencontre avec Benny l'aurait tant chamboulée qu'elle préférerait se réfugier dans autre chose que l'alcool. Il fallait reconnaître, à l'instant précis, qu'il ne connaissait pas encore suffisamment chacune de ses réactions pour pouvoir les anticipés comme il le voudrait.

"Je t'attend dans la voiture pour te ramener chez toi. On m'a demandé quoi faire du vieux. Tu seras pas étonnée de mon choix. Reviens vite, il commence à faire vraiment très froid."

Ce simple sms suffisait à faire comprendre qu'il était toujours présent pour elle. Qu'importait le temps que ça prendrait. Il en fallut un peu avant que sa partenaire daigne ramener ses miches dans la voiture, le surprenant même pendant sa somnolence contre la vitre de sa portière. Un sursaut et des idées en place plus tard, le français offrit un petit sourire à la jeune femme et glissa doucement la main dans la sienne tandis qu'il les ramenait tranquillement jusqu'au poste afin de quitter le service. Sur le parking privé, les yeux azurés du brun fixèrent un instant la bostonienne. "Comment tu te sens ?" qu'il demandait sur un ton plein de douceur et de sincérité. Ce n'était évidemment pas de tout repos cette situation alors il pouvait au moins comprendre que c'était éreintant. "Je peux te ramener si tu veux." rajoutait-il en haussant les épaules comme s'il s'agissait d'une proposition comme une autre, comme s'il lui proposait un mouchoir. Pas qu'il avait l'intention d'agir comme si la chose n'avait eu aucune valeur mais il se disait qu'il ne valait mieux pas trop en parler non plus, de peur que la jeune femme se renferme un peu trop.

Deux soirs plus tard, Ayden se trouvait devant un restaurant asiatique, téléphone dans une main, clope dans l'autre. "Oui, Reese, j'ai tout pris. Oui j'ai pensé aux sauces... Mais fais moi confiance un peu ! Eh oh ! Si t'arrête pas, tu manges pas ce soir ! Oui j'oserai, j'ai la voiture, c'est payé, j'ai un chez moi, je pourrais !" disait-il à sa collègue à l'autre bout du fil, riant par moment à ses pseudos menaces ou encore à ses plaisanteries. A vrai dire, c'était plutôt calme entre eux, malgré l'intervention de Benny Maddox dans leur petite routine. Il s'agissait d'un mal à affronter et la fille Maddox avait, à sa façon, tenue tête à son patriarche, faisant mine de rien, un premier pas en avant et rendant son partenaire plus fier qu'il n'aurait pu le dire. Prenant une bouffée de tabac, le trentenaire écoutait attentivement ce que lui racontait son amante, pouffant de rire parfois, s'amusant à la contredire à d'autres moments et à l'agacer à certains instants. En fait, pour le coup, cela faisait un plaisir fou qu'il n'y ait pas d'ombre au tableau.

Dix minutes. Il ne lui restait que dix minutes à attendre pour que la commande soit prête. Écrasant sa cigarette agonisante dans le cendrier à ses côtés, l'homme s'étira un instant puis parcouru la rue des yeux en poursuivant la conversation jusqu'à tiquer quelques secondes. De l'autre côté, Reese l'appela une fois puis deux avant qu'il ne se reprenne. "Oui... Pardon... J'ai cru... J'ai cru voir ton père, ça m'a surprit..." fit-il en revenant poser le regard à l'endroit où il avait cru l'apercevoir. Peut-être était-ce qu'une idée ou alors c'était vrai ? Il ne savait pas trop... "Hm-hm... Je vais chercher les plats et j'arrive." déclarait le brun en souriant pour lui, se retournant ensuite pour pénétrer le restaurant. La chaleur des lieux lui faisait du bien, permettait qu'il se réchauffe en attendant que sa commande arrive. Les sacs dans les mains, il se dirigea vers sa voiture pour la démarrer et rejoindre l'appartement de son amante. Chantonnant pour lui-même, il se dirigea vers l'endroit et ouvrit la porte. "J'espère que t'as faim parce que bon ! Vu ce que j'ai, y a intérêt !" dit-il en posant les paquets sur la table basse.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 25 Fév - 15:56

Elle avait suivi sa voie, sans chercher à revenir en arrière, encore moins à comprendre où elle se rendait. Presque mécaniquement, malgré la morsure du froid sur son cou découvert, Reese avait avancé. Il n’y avait eu que les lumières vives d’une devanture de magasin pour qu’elle s’arrête finalement, et qu’elle lève les yeux vers la superette face à elle. La vitre crasseuse n’engageait à rien, mais elle y rentra. Le contraste de température ne lui remit par les idées en place. Ses pas la menèrent jusqu’au rayon des alcools, qu’elle dépassa pour s’enfoncer vers celui des gâteaux en tout genre. Là, elle empila les plaquettes de chocolat sur ses bras. Au lait, aux noisettes, blanc, noir. Reese s’en moquait, elle ramena juste le tout jusqu’à la caisse, paya bien plus que ce qu’elle devait, et alla s’asseoir au fond de la boutique en déballant le chocolat.

Elle ne sut dire combien de temps elle passa, à même le sol, à manger presque comme une boulimique en essayant de combler le vide qu’elle ressentait à l’intérieur d’elle-même. Jusqu’à ce que l’écœurement la saisisse, et qu’elle ait envie de vomir. Jusqu’à ce que son téléphone ne vibre cinquante fois. Jusqu’au message d’Ayden qu’elle lut d’un œil distrait, en engouffrant un carré supplémentaire dans sa bouche. Un hoquet plus tard, et le gérant vint la déloger de là. Il se faisait tard, elle ne pouvait pas s’installer ici, il la mit gentiment dehors alors qu’elle reprit la route jusqu’au commissariat où Ayden disait l’attendre.

Reese le trouva assoupi dans son véhicule. Plantée devant, elle l’observa un instant en silence. Une main enfoncée dans sa poche, l’autre tenant ses biens. Puis, elle prit place à l’intérieur en faisant comme si de rien. A sa question, elle croqua un autre morceau de chocolat en le regardant, loin d’être décidé à lui répondre. Oui, il pouvait la ramener. C’était mieux s’il le faisait d’ailleurs.

__________________________

« Oh, j’ai intérêt ? » Reprit-elle alors qu’il déposait les sacs à même la table basse et qu’elle le regardait avec un sourcil froncé. « Tu me menaces peut-être ? » Ayden se redressa pour lui faire face, se délestant de son manteau avant de lui offrir un sourire moqueur dont il avait le secret.

Elle le défia d’un regard perçant, s’approchant un pas de lui. Il allait voir si elle avait faim !

« Viens-là. » Ordonna-t-elle sèchement en l’attirant à elle, lui dérobant un baiser féroce.

Ils ne mangèrent donc pas tout de suite, firent plutôt ce qu'ils savaient faire de mieux l'un pour l'autre. Les plats eurent le temps de refroidir avant qu’ils ne reviennent y porter de l’attention. A moitié dévetus, Ayden fut invité à réchauffer le tout à la casserole, vu que son micro-onde avait rendu l’âme à force et qu’elle n’avait plus rien d’autre. Lovée dans le T-shirt de son amant, les jambes laissées à nue, elle regarda l’homme d’un air tendre avant d’esquisser un sourire. Lorsqu’il lui tendit la cuillère pour qu’elle goûte et lui dise si ça lui allait, la brune se permit une question :

« Alors comme ça, inspecteur Forestier, vous faites une fixette sur Benny Maddox au point de le voir partout ? » Se moqua-t-elle.

Que pouvait-elle dire ou faire d’autre, au fond ? Elle avait eu des nouvelles de Benny ces deux derniers jours. Des appels, des messages, qu’elle avait ignoré grâce à Ayden. Et à peine souffla-t-elle ça que son téléphone sonna à nouveau, sur la surface de la cuisine. Le vibreur le fit bouger, et l’écran afficha clairement le nom de son père. Reese scruta l’appareil un petit moment, avant de revenir vers son coéquipier.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
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Dim 25 Fév - 20:54

Après l'effort, le réconfort. Le dicton disait vrai et dans le cas des amants, ça ne pouvait qu'être vrai. A la fin de leurs étreintes, les estomacs s'étaient éveillés, les obligeant à s'extirper des bras de l'autre et à faire chauffer les plats. Manque de bol, pas de micro-ondes pour se sauver et comme il était affilié à la cuisine, depuis le temps... Eh bien... Il s'y collait. A côté de lui, Reese l'observait, le faisant sourire parce qu'au moins, elle le soutenait moralement et puis, elle lui servirait de cobaye niveau cuisson et chaleur. Au bout du compte la quasi totalité des plats étaient réchauffer à la casserole et il avait la flemme d'aller plus loin. Boarf, après tout, ils verraient bien. D'habitude, ils ne mangeaient pas tout d'un coup alors quand le besoin se ferait sentir de manger à nouveau, il referait chauffer les portions de repas. Il éteignit le feu quand la question de sa belle le fit hausser un sourcil. Surprit, il voulu répondre du tac au tac mais le sourire qu'elle avait lui fit comprendre qu'elle se moquait de lui. Souriant à son tour, Ayden s'approcha de la brune, prêt à parler pour lui rendre la plaisanterie quand le téléphone de son amante s'éveilla. Le fameux Benny s'invitait à leur insu dans leur tête à tête. L'objet fit pousser un soupir au français. Forcément, le père ne devait pas être heureux que sa fille l'ait planté dans sa cellule. Petit sourire à la jeune femme puis un tendre baiser et une douce caresse à la joue. Il était là et il renouvelait sa promesse silencieuse pour l'affirmer à nouveau.

"Va t'asseoir, je t'apporte ton assiette." fit le trentenaire en l'observant avec douceur. Nouveau baiser puis il se détourna pour prendre les récipients afin de les remplir des plats de chacun en sachant pertinemment qu'ils iraient chiper dans la part de l'autre. Venant poser les couverts pour lui et les baguettes pour elle, dans les plats, il s'approcha de la jeune femme pour lui tendre sa nourriture tandis que Clint les observait attentivement. Entre l'homme et le chien, il semblait y avoir un début de complicité, parfois même, le canidé lui faisait la fête quand ils ne s'étaient pas vu depuis plusieurs jours, même si c'était rare. Le français piqua un morceau de poulet en observant ce qu'il se passait à la télé, un film prit en cours de route, style action. Il ne captait rien mais bon, c'était quand même pas trop moche à voir. Puis le téléphone se remit à vibrer avec la même intensité qu'avant, se déplaçant librement, laissant aux flics le plaisir ou le déplaisir de se dire que ce ne serait certainement pas la fin. Reese avait les jambes sur lui et délicatement il les repoussa pour se lever et prendre le mobile pour voir le nom. Benny, encore... Nouveau soupir et le brun ramena le petit objet jusqu'à la jeune femme, se réinstallant à sa place puis replaça ses jambes telles qu'elles étaient mises auparavant. "Si tu veux lui répondre, fais le, mais en haut-parleur. Je vivrai mal le fait qu'il puisse te blesser sans que je puisse raccrocher si ça va trop loin."

L'appareil cessa de vibrer après une minute et l'enquêteur le posa sur la table basse, récupérant au passage son assiette. Tranquillement, il piqua un morceau de poulet et mâchouilla lorsque l'objet se remit à clignoter, le faisant froncer les sourcils. Puisque la jeune femme hésitant, l'homme prit la peine de répondre, laissant échapper un "Allô ?" franc et pressant. Il ne voulait pas que le vieux s'attarde et même, il espérait que cette réponse le perturberait assez pour qu'il ne parle pas plus. En fait, quelque part, ça amusait le français d'agacer les autres. "C'est pour quoi ?" fit-il dans sa langue natale avec beaucoup de calme. Il en fallait bien pour pouvoir manger sans s'étouffer, se mettant même un doigt sur les lèvres pour intimer à sa compagne le silence, même si elle se redressait comme pour faire comprendre qu'elle n'était pas d'accord avec son initiative. Lentement et précautionneusement, le français reposa son assiette sur la table basse et s'enfonça dans le canapé en prenant en main le portable. "Allo ? Monsieur ? C'est pour quoi ?" insistait-il sans avoir de réponse bien qu'il entende une respiration à l'autre bout du fil. Levant les yeux au ciel, Ayden raccrocha sans plus de manière et inspira longuement. "Finalement, c'était pas si dur." plaisanta l'homme en observant la brunette.

Alors oui, elle pouvait bien râler mais au moins, il lui avait coupé le sifflet au vieux et ça, c'était la meilleure chose qui soit depuis deux jours qu'il ne cessait d'harceler la jeune femme. Sans pression, le franco-américain vint picorer dans l'assiette de sa partenaire pendant qu'elle parlait. Ou se plaignait. Il n'aurait su dire puisqu'il n'écoutait pas vraiment, trop fier de sa prestation. Le plaisir fût de courte durée cependant puisque le téléphone recommençait à vibrer et l'écran à s'allumer pour afficher le prénom du patriarche Maddox. "Purée, il est tenace... Tu sais, faudrait penser à changer ton numéro, à cette allure, vraiment." dit-il en prenant son verre pour en boire le contenu alors qu'il se sentait étouffer à cause de toute la nourriture avalée jusque là. Ses yeux bleus se posèrent à nouveau sur sa coéquipière un instant, perdue dans ses réflexions. "Si tu réponds, oublie pas le haut-parleur." rappela-t-il en récupérant sa nourriture pour grignoter sagement pour la contempler avec douceur.
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