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 A good mistake - Anton

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Wesley I. Brewster
Wesley I. Brewster
Administrateur
Métier : Éducateur spécialisé
Informations : ► Son nom de naissance est Angus Collins, identité qu'il déteste quand même un peu et il est Irlandais
► Il a été adopté par Janice Brewster à 18 ans.
► Il était semi-pro en tennis
► Il est bisexuel et est actuellement célibataire après une relation avec un homme
► Il boitille légèrement parce qu'il a été victime des attentats de Boston en 2013
► Il aime aider les gens et est particulièrement optimiste
► Son péché mignon, c'est la bière
Véhicule : moto Yamaha R6
Inventaire : Batte de baseball
Sam 10 Mar - 2:29

Patients pourris, journée pourrie, pays pourri, monde pourri ! Putain ! Encore une journée de merde ! Une journée à gerber. Une journée à supporter les gens, les voix, les pleurnicheries ! Putain ! Est-ce qu'ils avaient conscience, les gens, qu'ils n'étaient pas seuls sur terre à avoir des problèmes ?! Bah non ! Évidemment que non ! Pourquoi ? Bah parce que la majorité des gens ne sait faire qu'une chose, penser à sa sale gueule de merde ! Et lui, il devait subir ça ! Faire passer les gens avant lui, avant ses douleurs, ses peines, ses envies, ses désillusions... Aimer c'était une sacrée belle connerie... Et puis merde. Son connard d'ex était parti allez savoir où. Il l'avait plaquer. N'était-ce pas temps de tourner la page ? Même si ça ne faisait pas si longtemps. Bien sûr que non, il n'était pas comme ça et Quincy avait beau joué un rôle, l'irlandais se doutait que ça n'avait pas non plus été un choix facile. Alors pourquoi ?... Soupirant longuement, le jeune homme prit la peine de commander un verre, puis deux et trois suivis de tellement d'autres que le compte fut vite oublié. Et de toute façon... Rien... Il ne savait même pas ce qu'il y avait a pensé de plus, de toute façon. Soupirant longuement, l'homme se passa la main dans les cheveux puis sur le visage. Il sentait les effets de l'eau-de-vie lui prendre toute la figure. Enfin, l'alcool lui embrumait l'esprit, c'était exactement ce qu'il désirait...

Au bout de longues minutes à réfléchir dans son coin, il constata alors que le bar dans lequel il se trouvait s'était remplit petit à petit. Non loin de sa table se trouvait un visage connu. Du moins un souvenir trouble, d'après son cerveau noyé dans la gnôle. Lentement, Wesley se leva, verre en main, et s'approcha pour essayer de constater s'il se faisait des idées ou non. Eh non. Parce qu'il s'agissait bien d'un mec qu'il avait servit au bar de Taron. Le rééducateur se laissa tomber sur la chaise face à l'homme pour annoncer sa présence et plaça sa pinte devant lui, s'accoudant ensuite négligemment avec un sourire entendu et triste à la fois. "Hey, pour toi non plus, ça a pas l'air d'une journée fun." fit-il pour apostropher le mec en question. Bon, il ne pouvait affirmer ses dires puisque son ébriété lui faisait clairement des doigts et hurlait de se les mettre profond. En voilà une idée tiens, baiser. Ouais, ça pouvait être bien pour finir cette journée de merde. Sur une bonne notre, s'il arrivait à trouver un partenaire efficace. Putain et à tous les coups, ses anciens plans culs seraient casés ou occupés... Il faisait chier ce connard de riche d'ex, là ! Pour passer sa frustration, le petit brun avala de grosses gorgées d'alcool et soupira quand la colère redescendit en même temps que le liquide. "J'te paie un verre, s'tu veux." proposait-il en levant la main alors qu'un serveur approchait. "Donnez lui ce qu'il veut." qu'il commandait, précisant ensuite de lui remettre un énième verre de sa blonde.

Au bout de longues secondes, peut-être même de minutes, l'européen soupira, ayant l'impression d'être de trop comme à chaque fois que ça partait en couille dans sa vie. "Désolé de t'avoir dérangé." fit-il poliment en retournant dans son coin. A sa table, il ferma les yeux, rejeta légèrement la tête en arrière pour la caler contre son dossier et soupira longuement comme pour chercher à contrôler sa respiration. Qu'est-ce qu'il devait faire ? Comment devait-il le faire ? Boarf, c'était tout vu. Il se soulerait jusqu'à frôler le coma, commanderait un taxi ou rentrerait chez lui par la force du Saint-Esprit de ses couilles, il retrouverait son appartement, dormirait sur le canapé ou le sol et se réveillerait beaucoup plus tard avec une gueule de bois sympathique... Ca paraissait être le bon plan. Ouvrir les yeux fut légèrement compliqué mais il y parvint tout de même pour finalement constater que son verre était resté sur la table de l'autre. "Eh merde..." marmonnait le brun pour lui-même. Pincer les lèvres, ne pas s'énerver et remettre en cause toute son existence, ne pas penser qu'il n'était qu'un gros con qui perdait tout, même sa bière... "Fais chier !" grognait-il tout bas en se retenant de se fracasser le front de sa paume. Bon dieu... Ne fallait-il pas rentrer ?... Ouais, autant faire ça...

Se relever aussi fut compliquer mais il parvint à mettre un pied devant l'autre. Wesley se dirigea vers le comptoir pour payer, donnant bien plus d'argent que nécessaire, sans doute puisque le barman ne rouspéta pas face à un manque et le jeune s'en allait vers la sortie. Là, une faiblesse le fit plier légèrement le genou mais il se rattrapa contre le mur du bar. Bordel... Finalement, pour le coup, il aurait peut-être dû se mettre sa murge à domicile... Plus facile pour se déplacer... Le garçon tenta de récupérer son téléphone et de le déverrouiller dans l'espoir de commander un conducteur mais il ne parvenait même pas à faire son code tant il voyait flou. Putain de merde... Il faudrait donc attendre que ça aille mieux... "Fais chier..." chuchotait-il une fois de plus.
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Sam 10 Mar - 13:29

Vous savez ce que j’aime ? J’aime quand la vie est simple et qu’elle file droit, ce que je pensais qu’elle faisait depuis quelques temps. J’étais en train de sortir de ma carapace de vieux flics sur le retour, j’étais en train de laisser mon ancienne vie derrière moi, je ne pensais presque plus à Symea, les affaires reprenaient un rythme correct et je savais que je pourrais envisager de changer d’appartement d’ici peu de temps. Bon, il y avait toujours cette histoire de mort-vivants… Mais vous voulez que je vous dise ?

Je m’en cogne.

Sans rire, je suis un policier entrainé à l’utilisation de presque toutes les armes qui existent ! Si les états-unis venaient à se désosser, je danserais sur son cadavre et je pourrais me laisser aller à une vie dictée par mes envies !... Mais de quoi je parle putain ? Je ne me souviens pas être nihiliste pourtant. Ce doit être l’alcool qui me fait avoir ce genre de pensées... Ou alors c’est lui ? Il est aux états-unis

Bastien, mon petit frère.

J’ai reçu un sms de sa part, il me cherche et veut me parler. Putain ça me fait chier, il n’a jamais compris que je ne voulais plus penser à ma vie d’avant ? Repenser à la France me rendait malheureux, penser à nos parents et à lui me rendait malheureux. Je ne voulais pas l’affronter, lui qui avait su prendre les bonnes décisions… alors que moi je n’avais pris que les mauvaises. Il fallait qu’il rentre en France, le plus vite possible.

Que ce soit pour moi ou pour lui.

D’un jour à l’autre, les vols entre la France et les états-unis seront suspendus à cause de l’épidémie. Le bordel s’amplifiait de façon exponentielle, la fine couche de secret ne tiendrait plus très longtemps et quand ça arriverait… il vaudrait mieux être dans un autre pays, protégé par des milliers de kilomètres d’eau salée. Je n’avais plus rien à perdre, à part lui peut-être.Tout plaquer et rentrer avec lui aussi ?

Non, je mourrais aux état-uni.

C’est en broyant toutes ces pensées noires que je picole, seul, dans le bar de Taron. J’aurais pu essayer de contacter quelqu’un pour boire avec moi, mais je n’étais pas certains d’en avoir envie. J’en étais à ma troisième pinte de pisse américaine quand un type se posa en face de moi, un petit jeune à la gueule d’ange, même pas trente ans, et passablement ivre lui aussi.

Bien plus que moi.

Si j’en juge sa diction et sa façon de marcher, il a au moins deux verres d’avances. Le voilà qu’il engage la conversation avec moi :

- Sans dec’ Sherlock. Merci pour le verre, j’vais rependre la même chose.

De là, un silence s’étire… je comprends avec un temps de retard que ce mec est venu me parler, mais il avait une lueur lubrique dans le regard. Il voulait me draguer ? Me faire draguer par un mec, ce serait bien la première fois. J’ai jamais une seule seconde envisagé d’être gay, je me suis toujours sentit hétéro. Sans être homophobe, les autres font ce qu'ils veulent, j’ai jamais senti autre chose que de la gêne quand un homme me touchait.

Le p’tit jeune doit avoir senti mon doute car il se lève et fait mine de se barrer, laissant son verre sur la table. ‘Tain mais pourquoi il se barre, j’lai pas envoyé chier ! ça me fait plaisir d’avoir un mec avec qui parler ! Je vois qu’il galère à marcher le pauvre, mais pas uniquement parce qu’il a picolé. Le voilà appuyé sur un mur, une occasion parfaite pour le rattraper.
Je m’approche de lui, le pas clairement plus assuré, et je lui pose une main sur l’épaule :

- En France, quand un paye un verre, on le bois avec la personne en question. Viens te poser et raconte-moi tes malheurs.

Au pire, avec la fin du monde, au moins des états-unis, qui approche, je peux bien essayer de nouvelles choses. Qui m’en tiendra rigueur ?

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Wesley I. Brewster
Wesley I. Brewster
Administrateur
Métier : Éducateur spécialisé
Informations : ► Son nom de naissance est Angus Collins, identité qu'il déteste quand même un peu et il est Irlandais
► Il a été adopté par Janice Brewster à 18 ans.
► Il était semi-pro en tennis
► Il est bisexuel et est actuellement célibataire après une relation avec un homme
► Il boitille légèrement parce qu'il a été victime des attentats de Boston en 2013
► Il aime aider les gens et est particulièrement optimiste
► Son péché mignon, c'est la bière
Véhicule : moto Yamaha R6
Inventaire : Batte de baseball
Sam 7 Avr - 23:11

"Putain !" fit Wes en sentant le poids d'une main s'abattre sur son épaule. Il avait eu le réflexe de s'attraper la poitrine comme pour empêcher son cœur de s'enfuir de son socle et ferma les yeux pour calmer son esprit embué par l'alcool. "Fais plus jamais ça sans prévenir..." demandait-il presque alors qu'il reprenait tant bien que mal un rythme de respiration adéquat au bon fonctionnement de son cerveau. Enfin, bon, c'était vite dit. Lentement, il se passa la main dans les cheveux pour en arranger les mèches et pinçait les lèvres. Il avait regardé qui avait osé l'effrayer de la sorte pour constater qu'il s'agissait du mec à qui il avait offert un verre. Ah merde... Il pensait pas que le frenchie viendrait le retrouver... Est-ce que c'était un cliché, le français qui ne savait plus se préoccuper des autres ? Dans le cas de ce type, fallait croire que oui... En plus, sans s'en rendre compte, l'irlandais suivit l'autre européen et s'installa à la place qu'il avait précédemment occupé, face au brun.

Une poignée de seconde, le jeune homme observa l'autre en se demandant ce qu'il foutait là puis ses yeux glissèrent sur la pinte qu'il avait zappé juste avant. Ah oui... Il avait été ramené à l'intérieur. Ses malheurs, hein ? "J'me suis fais larguer comme une merde, y a pas si longtemps." expliquait simplement le rééducateur en venant poser le coude sur la table puis la joue dans sa paume. "Je me disais qu'on serait pas allés loin, je le savais. Nos mondes étaient trop différents." poursuivait-il en attrapant son verre pour le porter à ses lèvres et en boire une grosse gorgée, peut-être trop grosse puisqu'il faillit avaler de travers. Se râclant la gorge, l'irlandais reposa l'objet sur la surface du meuble et soupira. "C'est pas tant de m'être fait jeté qui m'a fait mal mais la façon. Genre... Il m'a dit que j'étais une erreur... Une putain d'erreur... C'est ce à quoi je suis réduis... " concluait Wesley en fronçant les sourcils tandis que son palpitant se serrait. Est-ce que c'est ce que sa mère biologique avait ressenti aussi, durant les dix-huit années qu'il avait passé avec elle ? Est-ce que c'était pour ça qu'elle passait son temps à être la pire des connasses avec lui ? Est-ce que c'était pour ça qu'elle ne l'avait jamais aimé ? Peut-être bien ouais... Quelque part, c'était mieux ainsi. Au moins il avait pu connaître le vrai bonheur auprès d'une mère qui lui donnait tout l'amour dont il avait besoin... "Le pire dans tout ça... C'est que je me fous mal pour ce tocard..." murmurait-il plus pour lui que pour l'autre... Quincy n'était pas un tocard... Mal dans sa peau, peut-être. Débile, oui, ça arrivait mais ce n'était pas un tocard. Il ne savait juste pas qui il était vraiment.... "Merde !" jurait Wes en venant se frapper le front du bas de sa paume. Et voilà qu'il cherchait encore des excuses à cet abruti !

Inspirant longuement, le jeune homme se mordit la lèvre inférieure pour revenir à la réalité. Il aimait l'autre imbécile qui lui servait d'ex et ce n'était que pour ça qu'une partie de lui cherchait à le défendre mais il ne devait pas ! Rageusement, il souleva une nouvelle fois le coude pour avaler presque entièrement le liquide houblonné suivit d'un soupir de satisfaction. Oui, voilà ! Ça c'était bien ! La bière était une douce et loyale maîtresse et au moins, avec elle, il ne pourrait ressentir de la déception. Alors... L'européen essayait de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... Il avait apprit à nager, ce bougre de chagrin... Quel dommage... C'était une raison suffisante pour créer un tsunami de bière alors, quitte à frôler le coma !

Cette philosophie le fit sourire pour lui-même. Putain qu'il était raide... Ouais mais tant pis. Il tenterait de boire avant d'aller dormir, histoire de pas mourir d'une infernale gueule de bois le lendemain. Au pire, il hibernerait jusqu'à ce que ça aille mieux et voilà, problème réglé ! Et puis un bruit le fit revenir à la réalité, rappelant qu'il n'était pas seul à picoler. "Enfin bref. Voilà. Et toi, tu bois pour oublier quoi ?" qu'il demandait au brun en le fixant - difficilement puisque ses paupières devenaient lourdes - attentivement et concentré au possible sur son vis à vis. Hey, en y repensant, c'était pas nul de vider son sac autour d'une binouze avec un étranger. Lentement, l'homme vint se gratter la nuque en offrant toute son attention au français, fronçant les sourcils pour se concentrer plus qu'il ne le pouvait vraiment. Enfin... Personne ne pouvait le lui reprocher étant donné qu'il n'avait que de l'alcool dans les veines, probablement même que ses os en étaient imbibés... Ce serait quand même grave étrange, non ? Oh là ! Et voilà qu'il se reperdait ! "T'as dis quoi ? Désolé, j'avais la tête ailleurs alors j'ai pas tout compris..." qu'il disait en sentant que sa langue devenait pateuse à mesure qu'il parlait. Woh... Là c'était clair, il se souviendrait de rien le lendemain....
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Sam 14 Avr - 22:38

Que la personne qu’on aime soit du même sexe ou non, qu’on soit américain ou français, qu’on soit moche ou beau… l’amour c’est toujours le même piège douloureux et absurde. Pourtant, pourtant on se sent bien dedans et on y retombe avec toujours plus de vigueur. Je regarde ce petit jeune ivre me parler de sa vie sentimental. Il doit être sacrément perturbé et ivre pour me parler aussi ouvertement de ses petites affaires.

La ville de boston est l’une des plus ouvertes des états-unis sur ce sujet, cependant, ça reste con ou couillu car les extrémistes ça existe partout. Je l’écoute sans commentaire, me contentant de remuer de temps en temps ma bière. On voyait bien qu’il était en détresse ce gamin, se faire larguer n’est pas une chose sympa ni agréable. J’en sais quelque chose, je comprends sa douleur et je devais être encore pire que lui à l’époque. J’aime bien quand il me parle de l’erreur que son ex à dit qu’il était… pourquoi ? Car c’est aussi que m’a dit Syméa, je cite :

« Ce serait une erreur de m’engager encore avec quelqu’un qui ne pourra jamais me donner ce que je veux »

J’avais rarement eu autant envie de tuer quelqu’un à l’ époque, avec un humour noir, j’imagine qu’elle et moi aurions fait un remake de ce film avec Brad Pitt et Angelina Joli. On aurait détruit la maison dans un combat épique avant de se faire des bisous dans le lit couvert de débris. Mais il n’y a que dans les films que ça arrive. Enfin bref, je le regarde quand son monologue se termine et j’hésite à lui répondre honnêtement. Car c’était un peu de tout.

- J’bois pour oublier qu’un type mieux que moi veut me montrer sa supériorité et m’obliger à rentrer. Mais t’en a visiblement rien à foutre.

Je dis ça car je vois qu’il a les yeux perdus dans le vague et semble penser à autre chose. En même temps, avoir une conversation cohérente avec un mec ivre, en étant soit même un peu allumé n’est pas la meilleure des idées.

- Laisse, toi tu te fais plaquer par un petit copain. Vous étiez ensemble depuis moins d’un an ? Te prends pas la tête avec ça. T’es mignon et jeune, tu n’auras pas de soucis à te retrouver quelqu’un. Au moins, un mec ne te larguera jamais car tu es stérile. Réjouis toi mon gars.


En temps normal j’évite de parler de ce sujet, mais j’ai le sentiment que ce type ne peut pas vraiment se souvenir de tout ce que je dis et , au pire, je ferais en sorte de l’aider à oublier. Un verre en plus, un coup sur la tête, une b*** dans la bouche.

- Ouais ma sale garce d’ex-femme m’a plaqué pour ça, elle est bien maintenant ! Comme moi, célibataire et sans enfant, mais elle pense que c’est mieux que d’être avec quelqu’un qui l’aimait. Tout ça car « tu peux pas me donner le rêve américains alors ça ne peut pas marcher ».


Me voilà à me complaindre avec cet inconnu, pourquoi pas après tout, on dira que c’est à cause de l’alcool. Sautant du coq à l’âne :

- C’est la première fois que je me fais draguer dans un bar, si c’est bien pour ça que tu m’as offert le verre. J’espère car j’ai envie de m’amuser un peu ce soir. Au point où j’en suis…
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Balthazar Nightingale
Balthazar Nightingale
Modératrice
Métier : Virologue
Informations : » veuf depuis quelques années » orphelin né à Londres » ancien toxico » accro au sexe » bon vivant toujours souriant qui veut profiter de la vie » charmant et charmeur » bisexuel » mesure 1m98 » a plusieurs tatouages dont une hélice ADN colorée sur l'annulaire gauche qui lui sert d'alliance, ainsi que des carpes koÏ style yakuza dans le dos et un électrocardiogramme sur l'avant-bas »
A good mistake - Anton Giphy

Véhicule : Un vélo
Inventaire : Spray au poivre, taser
Jeu 28 Juin - 21:39

a good mistake

Les portes du laboratoire claquèrent, comme toujours, à cause du groom trop fort qui les animait, et je les refermai à clef avant de prendre la direction de la sortie. Ma journée de travail était finie, même si j'aurais pu rester encore des heures ici à essayer d'avancer sur mon problème. Mais ça ne servirait pas à grand chose malheureusement, après une journée à penser et à cogiter à cette maudite Grippe Rouge, mon cerveau était en ébullition et ne pouvait même plus prendre de décision logique. Alors essayer de résoudre des emmerdes qui me tourmentaient depuis des mois...Non, rester la nuit au lieu de rentrer chez moi me reposer ne serait réellement pas constructif du tout. Je soupirai en constatant que les deux policiers chargés de m'escorter de chez moi à mon travail étaient sagement à m'attendre dans leur voiture. Si seulement on pouvait me laisser tranquille un peu ! Mais non bien sur que non et il était hors de question de me laisser prendre le bus pour rentrer par moi-même...

Une heure plus tard, j'étais dans mon salon, encore avec mon manteau sur le dos, les yeux un peu dans le vide. Je ne savais pas quoi faire pour passer, pour m'occuper et, surtout, pour penser à autre chose qu'à Gabriel. Certains soirs comme ça, quand je rentrais, mon esprit était incapable de penser à autre chose qu'à lui. Et ça me minait, je n'étais plus capable de rien, ajouté à ma lassitude à cause du travail, je ne parvenais pas à me sortir de mon marasme du moment. Soupirant lourdement, je me relevai, il fallait que je fasse quelque chose, il fallait que je me décide à passer une bonne soirée, de quelque manière que ce soit. Je ressortis comme ça, encore avec mon costume de la journée, un costume trois pièces anthracite, en attrapant uniquement mes clefs et mon portefeuille au passage. Pas besoin de plus pour aller dans un bar essayer de trouver quelqu'un à draguer...

Il ne me fallut pas très longtemps pour trouver un bar où faire ça, il y avait du bruit, du monde, ça semblait un endroit parfait. D'après ma psy, draguer dans les bars n'était pas vraiment une occupation saine, surtout pour un ancien drogué qui évitait l'alcool, mais honnêtement...J'en avais un peu marre des psy et de leurs conseils. Même si ils avaient pu m'être utiles par le passé, là je n'avais pas envie d'être le professeur raisonnable et responsable, juste un homme ordinaire qui cherchait de la compagnie pour oublier sa tristesse et son défunt mari...

Accoudé au bar, j'avais commandé une grande limonade et regardait un peu ce qui se trouvait autour de moi. Il y avait un peu de tout, des hommes plaisants, des femmes charmantes, de quoi satisfaire absolument tous les goûts. Mais, il y en avait précisément qui m'avait tapé dans l'oeil, un jeune homme aux yeux bleus et bien bâti, le genre à me faire fondre. Il était passablement éméché et discutait avec un autre, sans que j'entende quoi que ce soit. Comment attirer l'attention de deux hommes dans un bar, dont un vraisemblablement ivre et l'autre en passe de le devenir...? En leur offrant une tournée c'te blague ! " Aller tournée générale ! " braillai-je dans le bras pour couvrir les voix des clients. Inutile de dire que ma petite annonce fit grand bruit et fut acclamée par les clients du bar, toujours à l'affût d'un verre gratuit. Alors que le barman se retrouvait submergé par les commandes et notait tout ça pour me faire payer la note à la fin de la soirée.

Moi-même, je commandai deux pintes de blonde et une autre limonade pour me rendre à la table des deux inconnus, dont mon petit chouchou de la soirée. Je le ramènerais dans mon lit ce soir celui-là, foi d'anglais ! Je déposai les bières sur le bois en souriant largement aux deux hommes. " C'est ma tournée les gars, une bière ça vous dit ? "

Wes, Anton & Balti
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A good mistake - Anton
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