Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Above the best and prove yourself

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
Lucy Schwartz
Lucy Schwartz
Modératrice
Métier : Directrice Marketing
Informations : Above the best and prove yourself 1518367129-lucy-mood
Véhicule : Ford mustang de 70
Inventaire : Bombe de poivre en spray.
Jeu 25 Jan - 21:57


Above the best and
prove yourself

Raphael & Lucy


Tu es à bout de nerfs. Comme presque chaque jour. Tu t’épuises à essayer de te faire comprendre au boulot et personne ne semble en mesure de déchiffrer ton langage. Ce n’est pourtant pas compliqué de respecter un planning, avec des deadlines, non ? Alors oui, ok, le monde tourne pas très rond en ce moment, tu peux leur accorder ça. Il est vrai que l’épidémie de grippe s’est propagé à une vitesse folle, faisant naître des rumeurs des plus étranges. Ton travail officiel semble presque futile face à cette maladie qui gagne du terrain, et rien que de penser cela, tu grimaces. Tu adores ton travail. Tu adores ce que tu fais même si parfois - souvent - tu as l’impression de travailler avec des incompétents. Hélas, pour une fois, tu as d’autres priorités. Tu passes une bonne partie de tes journées au téléphone avec ton frère principalement mais avec les hautes sphères de la société. Une crise vous arrive en plein sur la gueule et tu te démènes tant bien que mal avec Carter pour mettre des mesures concrètes pour la population de Boston. Certes, cela ne serait qu’un début étant donné que la grippe qui sévit cette année semble paralyser une bonne partie de la planète. Mais déjà, cela te semblait une nécessité. Il fallait être plus stricte avec les contaminés, les éloigner au maximum des gens sains. Ces derniers devaient être protégés de tout risque de contamination. Pour les personnes qui ne pouvaient plus rentrer chez eux à cause des quartiers en quarantaine, il leur fallait des vraies mesures de relogement. De l’eau, des vivres et des vêtements propres. Ils n’étaient pas du bétail qu’on se contentait de pousser jusqu’au premier motel pourri qu’on pouvait trouver à bas prix. Tu pestais contre le Sénateur. Car ces mesures étaient stupides et inadaptées à la situation qui touchait la ville. Tu en avais assez de te battre avec ses adjoints, de faire valoir la voie du Parti fondé avec ton frère et ce dernier semblait autant à bout que toi.

Ce soir, alors que la nuit prenait possession des rues de la grande ville, tu avais décidé de rejoindre ton dojo. Tu avais une migraine qui pointait le bon de son nez et une folle envie de te dépenser. Hors de question de partir courir dans les conditions actuelles, tu t’étais retranché sur un sport qui aurait certainement un effet plus bénéfique pour ton corps mais aussi ton esprit. Cela faisait quelques semaines que tu n’y avais plus mis les pieds, étant trop pris par tes problèmes professionnels et les diverses réunions d’information dont tu avais accès en tant que partisane et fondatrice du Parti Libérateur. Honteuse, tu pousses la porte d’entrée et baissas les yeux en t’excusant en croisant les maîtres de ce lieu. Ce n’était pas dans tes habitudes de ne pas te montrer sans prévenir, seulement, ces temps-ci les choses étaient différentes. Rapidement changé et prête à laisser tes tracas aux vestiaires, tu souris lorsque tes pieds foulent le tatami. Voilà bien longtemps que cette sensation n’avait pas effleuré ta peau.

Ce soir c’est un cours d'Aïkido qui se tient. C’est un sport que tu as pratiqué quelques fois, souvent par curiosité. Ce n’est pas celui que tu as l’habitude de pratiquer mais tu sais que le résultat sera le même. Le cours débute et parmi les participants tu repères des têtes familières au milieu de quelques nouvelles.  Tu mets plusieurs minutes à réellement rentrer dans le cours et une fois concentrer tu reproduis chaque mouvement, chaque esquive méticuleusement. Tu ne souhaites pas te blesser ou effectuer un mauvais mouvement par flemmardise de faire le geste à moitié. Quand tu te lances dans quelque chose ça doit toujours être bien fait. Sinon ça ne vaut pas la peine de commencer cette dite chose. C’est certainement à cause de ton paternel que tu penses de cette façon. Toujours à la recherche de sa fierté et de son admiration, tu t’es toujours lancé à coeur perdu dans les tâches que tu souhaitais accomplir. Même si tu n’as pas obtenu ce que tu désirais de ton paternel, tu as au moins réussi à accomplir des choses dont beaucoup de personnes te pensaient incapable de faire.

Après une demi-heure de cours, les choses commencent enfin à devenir intéressante. Des pairs sont formés pour mettre en place des parades. Un coup vous êtes l’attaquant et l’autre vous devez vous défendre. Vous êtes répartie par niveaux, et on t'assigne avec une personne qu’il ne te semble pas avoir déjà vue. Cela fait si longtemps que tu n’as pas mis les pieds ici, ou est-ce un nouveau venu ? Si c’est la dernière option, il semble mal tombé car tu n’as pas dans l’idée de lui faire de cadeau. Tu n’es pas comme ça. Il s’avance, prépare des coups et tu les pars, les uns après les autres. L’aïkido n’est pas un sport de brut. Vous n’êtes pas là pour vous taper dessus mais c’est une manière d’apprendre à vous défendre. Et dans cette défense, des mouvements, des prises sont plus brusques que d’autres. Comprenant que son niveau est loin d’être aussi bas que ce que tu pensais, tu montes le rythme d’un cran. Après une belle prise le forçant à se plier légèrement et lacher sa prise, tu te remets face à lui avec un petit sourire satisfait. Que le jeu commence.


Revenir en haut Aller en bas
Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Sam 27 Jan - 0:05

""



Allez. Je lui dois bien ça à mon Phil. Après l'avoir trainé de force à la boxe il fallait bien qu'il me montre son domaine de prédilection. Comme prévu il essaye de m'en mettre plein les mirettes avec sa technique qui n'est effectivement pas dégueulasse. C'est vrai qu'en un sens, je manque cruellement de ce genre de panel de clés et prises de soumission. Je n'en serai que plus complémentaire.

Raph, arborant un kimono vieillit par le temps, a la limite du mité de par son trop long séjour dans une armoire, se tenait accroupi face au professeur et à coté de son coéquipier subalterne. Ce dernier lui avait vanté les mérites de ce dojo et tenait absolument à prendre sa revanche sur une séance de boxe un peu trop humiliante à son gout. Terriblement fier, il voulait absolument se refaire dans une disciple bien plus maîtrisée pour s'assurer une victoire et redorer son blason. Malheureusement, c'était sans compter sur la polyvalence de son adversaire.
Le surnommé YuWan semblait faire ressortir ses origines asiatiques sur le tatami, au grand désespoir de Phil d'ailleurs. En réalité, surclassé largement techniquement, il arrivait à compenser avec une endurance, une résistance à l'effort et une vitesse héritée de sa pratique sportive intensive.

Non mon petit canard, tu ne parviendras pas à me chahuter.Je vais correctement faire les exercices et te montrerai qu'on sait aussi tomber à la boxe.

Les passes de kata se succédèrent quelques temps où le Brigadier se défendait comme un beau diable. Le capitaine vacillait, se rattrapait et parfois pliait mais sans jamais rompre. Malgré un certain retard dû à sa méconnaissance de ce sport, il parvenait à se montrer prompt à une réaction satisfaisante ayant le mérite d'exacerber son partenaire de jeu. Pour sa part, il prenait plaisir à résister efficacement aux assauts et ne calculait pas à la dépense d'énergie pour y parvenir. Il en aurait d'ailleurs été bien incapable puisqu'il ne savait que se donner à fond. Seul le coté récréatif pouvait varier. C'est d'ailleurs ce qui se produisît au cours de la seconde demi heure.

Bien, a présent on se divise par niveaux pour bosser des parades. pas de chance Phil, tu es considéré avec un meilleur niveau que le mien. Je ne suis plus ton adversaire.
Et visiblement le mien est une femme. Loin de moi l'idée d'être misogyne mais les parades nécessite pas mal de forces et ma musculature risque de pénaliser cette jolie mais frêle silhouette. Je vais devoir contenir ma puissance et ma vitesse... Quoique


Les quelques passes d'armes furent échangés avec une cordialité disons "relative". En effet la belle blonde ne ménageait pas ses coups. Sans besoin de puissance ni hargne excessive, elle parvenait à contraindre le policier. Ce dernier dépensait de l’énergie comme à son habitude tandis qu'elle semblait au contraire agir sans effort. Une pointe d'admiration naquît dans le regard du capitaine qui tenta un coup à peine plus appuyé avant de se retrouver avec une torsion du poignet l'obligeant à lâcher.

Je vois que madame aime la compétition. C'est pas gentil d'afficher un sourire satisfait quand l'adversaire fait preuve de galanterie. Même si ce n'est pas mon sport de prédilection je ne vais pas ainsi laisser croire que je suis si facilement vaincu.

"Très joli mouvement" Lui accorda-t-il pour signifier clôre la première bataille.
"Je vois que je n'ai nul besoin d'avoir peur de vous blesser chère partenaire."

Sans changer de rythme ni de puissance, Raph s'évertua à reproduire les gestes nouvellement appris de manière à les sublimer. Paumes bien ouvertes, bras avancés, regard alerte, très concentré, il alterna les attaques et les parades avec bien plus de conviction et d'application. Si sa précision restait malheureusement aléatoire, il pouvait compter sur ses précieux réflexes et sa stratégie pour relever le niveau. Il échangea quelques passes répétitives sur un même schéma en détournant simplement la force du coup afin "d'endormir" la vigilance de l'adversaire pour brusquement améliorer et détourner le mouvement et lui saisir le poignet droit et la contraindre elle aussi à une petite torsion. Satisfait et assez caustiquement, non sans malice mais sans aucune rancoeur ni moquerie, il lui rendît ce même sourire qu'elle lui avait adressé et attendît patiemment qu'elle exprime elle aussi son esprit de compétition aussi gourmand que le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Lucy Schwartz
Lucy Schwartz
Modératrice
Métier : Directrice Marketing
Informations : Above the best and prove yourself 1518367129-lucy-mood
Véhicule : Ford mustang de 70
Inventaire : Bombe de poivre en spray.
Mar 30 Jan - 18:56


Above the best and
prove yourself

Raphael & Lucy


— Merci, tu réponds toujours avec ce fin sourire sur les lèvres même si l’accent de l’homme t’avait interpelé. Ce n'était peut être pas très amical d’agir ainsi, mais tu n'étais pas venu pour te faire des amis de toute façon. Tu avais besoin de te défouler, de vider ton esprit de toutes les merdes qui le polluaient ces derniers temps. Tu étais bien trop stressée et tes nuits s’en faisaient ressentir. Tu peinais à fermer les yeux le soir et le matin tu étais levée avant l’aube. Par chance l’homme en face de toi semble être en mesure de te fournir ce dont tu as besoin : une bonne séance de sports, avec une pointe de compétition en prime. - Ne vous en faites pas trop pour moi, je suis plus solide que les gens pensent. Ton sourire toujours en place vous alliez pouvoir reprendre. De retour assez rapidement en position, tu replaces tes jambes pour conserver le meilleur équilibre. Les parades se remettent en place. Vos mouvements ne sont pas spécialement rapides mais vous enchaînez de cette manière durant quelques minutes. Posant toujours les yeux vers ses jambes pour déceler le moindre changement qui annoncerait une attaque différente, tu le vois trop tard et c'est cette fois ton poignet qui se retrouve fermement maintenant et torsionner entre les doigts de l'inconnu qui te sert de partenaire.

Immédiatement une pointe de colère naît en toi. Cette dernière est davantage dirigée vers toi que vers le brin qui te fait face. Tu t’agaces de ton inattention mais lorsqu'il te rend le même sourire que tu as affiché quelque temps plus tôt tu ne peux t'empêcher de te dérider légèrement. Évidemment, à présent tu vas à nouveau chercher à le coincer, à le mettre dans une posture qui serait à ton avantage pour finalement reprendre le dessus sur cette petite danse. Tu ne te laisses pas faire si facilement. — Très bien, voyons ce que ça donne si on accélère légèrement, tu balances en pinçant les lèvres pour cacher un nouveau sourire. Tu te replaces immédiatement, levant les bras en défense et attaque dans la même seconde. Tu ne tapes toujours pas : le but n'est pas là. Seulement tu as augmenté le rythme, allant de plus en plus vite dans les divers mouvements que tu enchaines, que ce soit en défense ou en offensive. Ton rythme cardiaque accélère lui aussi. Tes lèvres entrouvertes récupèrent l’air supplémentaire qu’il t’est à présent nécessaire. Tes soucis oubliés sans t’en rendre compte, tu tentes un coup de pied léger au niveau de sa hanche qu'il réussit tout de même à parer. — Jolie parade.

En te remerciant sagement en face de lui tu croises le regard de votre professeur qui t'adresse un petit regard que tu comprends immédiatement. Ça ne m’amuse pas tant que ça ce que tu es en train de faire avec l’un des nouveaux mais il connaît ton sens de la compétition, ta combativité et la tête de mule que tu peux être. Et après tout, même si ça lui déplaît, il sait que tu n'approuves pas la violence. Alors il laisse faire. Votre danse reprend, tu manques à plusieurs reprises de rater tes parades ce qui te donne encore plus envie de prendre des risques. Toujours sans forcer sur la force de tes coups, tu changes une nouvelle fois de rythme, alternant entre rapide et lent pour finalement tenter une nouvelle percée agressive qui se solde par un échec cuisant et tes fesses sur le tatami. Frustrée de ta prestation, ta déception ne fait que grandir lorsqu’on annonce la fin de ce cours. Tu laisses un long soupir t'échapper mais te redresses rapidement pour le dernier salut. Chacun récupère des affaires, certains parlent entre eux, d’autres s'éclipsent rapidement et toi tu restes en place douchée par tes prouesses que tu juges médiocre. Du moins jusqu'à ce que tu croises le regard de ton partenaire. Tu te décides à aller le voir et t'avances vers lui prudemment. Arrivé à sa hauteur tu tends la main vers lui. —Je m'appelle Lucy. Bravo. C'était très enrichissant comme entraînement. Vous venez souvent par ici? Il me semble ne pas vous avoir déjà croisé dans le coin.

Revenir en haut Aller en bas
Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Ven 2 Fév - 13:33

Tu accélères! visiblement la prise de la mouche t'a bien piqué. Fais attention à ce que ton égo ne se tordes pas autant que ton poignet.

Il était très fier de son stratagème pour tromper la vigilance de cette initiée mais son bonheur ne fût que de courte durée car l'augmentation de la vitesse lui imposait une concentration bien plus énergivore que prévu. Bien ancré dans sa garde de boxeur, très utile pour l'occasion, il parvenait avec peine à parer les quelques offensives qu'il arrivait à décrypter et se contentait de recevoir les autres coups. De temps à autre il tentait de passer un bras ou une jambe entre ceux graciles de sa partenaire mais sa vitesse excessive lui permettait d'annihiler toute possibilité de touche.

Tu as plus d'expérience que moi ça se sent! J'ai beau réussir à me protéger à minima je ne parvient pas à marquer de nouveaux points

Ses antécédents de boxe lui autorisait des déplacements et des changements d'appuis si rapide qu'il parvenait à esquiver plus qu'à parer. Par chance la lecture du jeu de jambe lui était devenu un jeu d'enfant et il ne manquait pas de briller en parant efficacement les coups de pieds.

Dans ce domaine je reste le meilleur. Et je parviens d'ailleurs à faire illusion. Je vois bien que tu t’énerves en pensant que je mène la danse mais c'est parce que je sais mieux cacher mes émotions en combat réel. Je ne sais combien de temps cela va durer mais si je parviens à te pousser à la faute j'aurais gagné.

L'esprit de compétition battait son plein. Pour ne pas faiblir Raph puisait toujours plus dans ses réserves pour esquisser des coups de pieds à son tour. Il se montrait très agile mais malheureusement pas assez rapide pour surprendre la furie. Les fouettés se heurtaient à des avant-bras aussi mobiles que des ailes de ventilateur. le moindre écart de poing laissait une brèche qu'elle décelait en une fraction de seconde. Le rythme soutenu l'épuisait et il savait la conclusion proche : soit la fatigue lui faisait faire une nouvelle erreur et il se faisait battre, soit l'illusion permettait que ce soit l'esprit de compétition de Lucy qui pèche par excès.

Finalement, ce fût lors d'un dernier coup de pied, enchainé avec plusieurs autres coups impossible à parer, que YuWan réussi une parade technique et utilisa l'inertie contre son propriétaire. Lucy s'en retrouva déséquilibrée et termina les fesses sur le tatami. Si, dans la globalité, elle avait porté plus de coups que Raph n'avait réussi de parades, cette conclusion faisait brusquement pencher la balance en faveur de l'homme. Non seulement la perte des appuis mettait un terme au combat, mais, de plus, offrait un visuel plus qu'équivoque aux autres binômes.
Après une oeillade appuyé à Phil pour assoir sa satisfaction, Raph proposa tout de même sa main à sa partenaire afin de l'aider à se relever.

La fin du cours sonna enfin et le gradé n'en était que ravi car il doutait pouvoir supporter une nouvelle vague d'assaut de Lucy, surtout après sa chute jugée honteuse. Il salua très volontiers le professeur et le tatami avant de filer à la douche pour évacuer sa transpiration. Dans les vestiaires, il ne cessait de haranguer Phil sur sa performance tout en taisant le fait qu'il avait été plutôt malmené sans que cela ne se voit.

A la sortie, le franco-coreen croisa à nouveau le regard de sa partenaire et fût surpris de la voir venir vers lui. Alors que Phil prenait congé, Lucy le supplanta et lui tendît la main pour le saluer en bonne et due forme.

"Raphael.
Enchanté Lucy. Je vous avoue que c'était loin d'être facile. Vous m'avez poussé dans mes derniers retranchements et j'ai été chanceux de la conclusion."


Avec un petit sourire narquois, il décida de jouer la provocation afin de prolonger ce jeu entamé moins d'une heure auparavant.

"Enfin ... si tenter que ce soit dû à la chance."

On lisait bien dans son visage que ses propos était dénué de toute méchanceté et qu'il était uniquement motivé par un esprit taquin de compétition bonne enfant. Cependant, il n'en oubliait pas ses bonnes manières et la teneur d'une véritable conversation.

"A dire vrai j'ai été invité par un collègue de travail à m'essayer à l'aikido après sa cuisante défaite à la boxe. Je fréquente assez peu le quartier donc ce n'est pas impossible que je vous soit totalement inconnu. J'ajoute d'ailleurs ne pas vous reconnaitre non plus. Radieuse comme vous êtes je m'en serais souvenu."
Revenir en haut Aller en bas
Lucy Schwartz
Lucy Schwartz
Modératrice
Métier : Directrice Marketing
Informations : Above the best and prove yourself 1518367129-lucy-mood
Véhicule : Ford mustang de 70
Inventaire : Bombe de poivre en spray.
Dim 4 Fév - 13:45


Above the best and
prove yourself

Raphael & Lucy


La puissance de tes coups étaient mesurés. Ce n’était que la rapidité de ces derniers qui avait changé mais cela ne suffisait apparemment pas pour déstabiliser convenablement ton adversaire. Cela faisait plusieurs semaines que tu ne t’étais pas entraîné et ta trop grande envie de vouloir dépasser ton adversaire du jour eut raison de toute stratégie. Tu cherchais simplement à accumuler les coups assez rapidement pour qu’il puisse ne pas avoir le temps d’un parer un seul et enfin tu penserais sa défense. Enfin tu prendrais l’avantage que tu cherchais tant. A chaque petit centimètre que tu gagnais sur lui, tu te sentais plus proche du moment où l’un de tes coups passerait et tu réussirais à nouveau à l’immobiliser. Tu poussais beaucoup trop. Tu croyais un peu fort en tes capacités un peu rouillées. Toi-même n’arriverait pas à tenir le rythme que tu imposais à ton adversaire : la fatigue commençait à prendre le dessus sur tes muscles et ta concentration. C’est certainement pour cette raison que tu relâches momentanément la tension dans ta jambe d’appui tout en décocher un dernier coup. Erreur de ta part et belle occasion pour l’homme en face de toi : tu venais de lui offre la possibilité de prendre le dessus et bien évidemment il ne l’avait pas manqué. Tu t'effondres sur le sol, déséquilibrer et ne pouvant nullement parer ou stopper la poussée de ton adversaire. La confusion mais aussi la colère s’empare immédiatement de toi. La volonté d’une revanche naît tout aussi rapidement que la sensation d’avoir été bernée par un adversaire pas si bête que cela. Hélas, le cours prend fin et ton désir de victoire mais surtout de revanche inaccomplie te laisse un goût amer. Tu acceptes cependant la main que l’on te tend pour te remettre sur tes deux jambes.  Un rapide salut et tu files évacuer la honte qui semble te coller à la peau lors d’un rapide passage sous la douche. L’eau chaude apaise les tensions de ton corps mais certainement pas celle de ton esprit. Tu restes renfrognée par ta bêtise et peste déjà de repartir d’ici plus frustrée qu’à ton arrivée. Rapidement habillé, tes cheveux encore mouillés relevés en queue de cheval, tu sors des vestiaires le visage fermé.

En croisant le regard de celui qui te cause tous tes tourments, tu ne peux t’empêcher de t’avancer vers lui pour aller te présenter. Même si un sourire se dessine sur tes lèvres, la petite provocation qu’il balance te fait légèrement plisser les yeux. Surtout quand il insinue que ce n’est peut-être pas la chance qui l’a fait gagner. — Espérons qu’on puisse se recroiser sur un tatami. Et on verra de quel côté sera la chance cette fois là., tu répliques en tentant de cacher ton sourire qui grandit. Même si cette pique te fait bouillir à l’intérieur, cela te donne aussi l’envie de te dépasser et de lui prouver que la chance n’entre pas toujours en compte - pas avec toi. Depuis toujours tu as eu l’envie de prouver au monde que tu pouvais te défendre et faire partie des meilleurs. Plus jeune cette volonté d’être toujours la meilleure venait principalement d’un besoin de reconnaissance paternelle. Mais au final, ça n’avait pas eu ce but. A la place, tu avais gagné la rage de vaincre et cette dernière s’accompagnait parfois d’un égo dur à ravaler. Tout comme dans cette situation. Surtout quand il avoue que c’est un débutant et qu’il était venu “essayer” l’aïkido. Néanmoins, sa réponse te donne envie d’en savoir plus sur lui. — Oh vous pratiquez aussi la boxe ? J’avais quelques stages mais je n’ai jamais vraiment accroché. Qu’avez-vous pensé de l'aïkido ? Le cours est parfois bien plus intense, surtout lorsqu’on utilise les brokken. Mais, par chance, ce n’était pas le cas aujourd’hui.. Un sourire malicieux illumine ton visage quand tu reprends et joue sur les termes de chance  qu’il a employés lui-même. Son compliment te perturbe légèrement, et sa réponse te laisses penser qu’il ne t’a donc jamais vu dans la presse ou lors d’un meeting. — Je.. Merci. Je peux vous assurer qu’à partir d’aujourd’hui, je n’oublierais pas non plus votre visage. Et je réclamerais ma revanche si dans l’avenir nous nous recroisons dans le cadre d’une compétition, quelques soit le contexte., tu balances sur le ton du défi.

La curiosité sur ce Raphaël grandit et en jetant un bref coup d’oeil autour de vous tu ne vois aucune personne qui semble j’attendre. Tu t'enquiers de l’heure en jetant un coup d’oeil à la montre à ton poignet, avant finalement de proposer quelque chose d’assez fou à un presque parfait inconnu. — Votre ami n’est pas resté ? Je n’ai rien à faire ce soir, ça vous dirait d’aller se poser quelque part ? J’aimerais beaucoup que vous me parliez de la boxe, afin que je sache ou vous avez appris votre jeu de jambes presque parfait.

Revenir en haut Aller en bas
Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Mer 7 Fév - 18:41

C'en est presque trop facile de t’énerver. Une simple petite boutade et tu redeviens écarlate jusqu'à pouvoir y répondre. On n'enseigne pas le lâcher prise dans les arts martiaux?
Raphael se marrait intérieurement, surfant sur sa victoire toute relative peu marquée physiquement mais très bénéfique mentalement. Son esprit de compétition renforcé, sa confiance dans un domaine nouveau restaurée, le coq fanfaronnait à outrance sur le désarroi de la pauvre Lucy qui voulait redorer son blason. Intelligemment, elle alimenta la conversation tout en piquant allègrement son homologue. Ce dernier affichait la même visage que lors du combat : sourire malicieux, regard de concentration, posture droite.
Le verbe est affûté. Le champ lexical bien choisi. Le combat n'est pas vraiment fini selon toute vraisemblance. On passe à la joute verbale. Malheureusement, je suis loin d'être un néophyte dans cette activité. Gentleman jusqu'au bout et beau joueur, je vais te laisser un peu d'avance.
"La boxe est un sport de combat et non un art martial. Si il présente de nombreux avantages, notamment dans des conditions réelles et d'adaptabilité,chose que vous avez remarquer, il manque des préceptes, de l'esthétisme et de la discipline martiale de l'aïkido. Les discipline sont donc bien différentes et je ne suis pas étonné que la mienne ne puisse pas plaire à tout le monde. De mon coté j'ai bien apprécié l'expérience. Outre ma débrouillardise évidente, j'ai apprécié ce cours. Le professeur était pédagogue et mes adversaires très intéressants." Asséna t-il d'un clin d'oeil appuyé.
"D'un point de vue général, j'ai toujours ét séduit par les enseignements martiaux. La rigueur et les préceptes qui les composent sont, selon moi, de meilleures alternatives aux religions. Ils permettent de mieux se connaître soi-même et de repousser toujours plus loin les limites de son corps et son esprit. Plus de séances m'apprendraient surement l'humilité par exemple."
Il ne pût refréner un bel éclat de rire à l'évocation de cette autocritique improvisée qui pourtant n'amoindrit pas les ardeurs de sa partenaire. Sous couvert de défi elle répliqua à son compliment par une éventuelle prise de rendez-vous dans le domaine de son choix. Mais alors que le capitaine réfléchissait à une réponse adéquate, il fût saisi par une proposition à laquelle il ne s'attendait pas du tout.
Mais ... c'est que tu me dragues ma parole?!
Alors comme ça on n'a rien a faire ce soir, je me retrouve seul et c'est l'occasion de me sauter sur le râble ...sous couvert d'en apprendre plus sur la boxe et sur mes jolies gambettes qui bougent bien. Voilà une offre bien directe qui tranche avec la colère que j'ai semblé éveiller en toi lors de l'entrainement. Est-ce juste une tactique pour tenter de prendre le dessus lors d'une joute verbale ou une véritable catch phrase improvisée?
De toute manière, il s'avère que je n'ai rien de prévu ce soir non plus et que je ne crains ni la flatterie ni le débat. Défi-rendez-vous accepté.


Malgré son flot de pensée, le rouge lui monta légèrement aux joues, quelque peu gêné par la démarche cavalière. Son monologue intérieur lui servait plus de vecteur d’auto-persuasion que de véritable affirmation quand à sa neutralité. Il n'en perdît pas son latin pour autant et lui répondit avec un large sourire.

"Mon ami a décidé de rentrer car on se voit demain au travail. Pour ma part je n'ai rien de prévu ce soir non plus. Je vous remercie de l'invitation et serai ravi de partager avec vous quelques uns de mes secrets. Je vous laisse également le choix du lieu.
Comme on dit ... honneur au perdant."


Un nouvel éclat de rire retentit de sa gorge déployée.
Revenir en haut Aller en bas
Lucy Schwartz
Lucy Schwartz
Modératrice
Métier : Directrice Marketing
Informations : Above the best and prove yourself 1518367129-lucy-mood
Véhicule : Ford mustang de 70
Inventaire : Bombe de poivre en spray.
Ven 9 Fév - 21:48


Above the best and
prove yourself

Raphael & Lucy


Il était fier et ça se voyant. Il aurait pu gonfler le torse encore plus qu’il aurait décollé du sol. Tu te retiens de lever les yeux au ciel face à son allure et es toutefois pas si mécontente de l’avoir approché. Même si tu souhaiterais volontiers lui faire ravaler sa fierté, l’homme a une répartie et semble rebondir sur tes propres piques ce qui t’amuse beaucoup. Le jeu des rivalités ne semblent pas avoir pris fin sur le tatami et tu es curieuse de savoir jusqu’où ça pourrait aller. Sauf que la conversation change légèrement de ton, particulièrement quand des questionnes te viennent naturellement.  — En conditions réelles ? La boxe vous aide dans votre quotidien ? . Sans vraiment le vouloir tu laisses ton regard se poser sur la carrure du bougre en face de toi. Fin mais musclé, il n’y a pas de doute que son activité professionnelle doit être bien différente de la tienne. Même si tu as ton lot d’émotion, cela n’est pas bien physique. Tu restes silencieuse et l’écoute attentivement. Toute moquerie ou jeu à part, tu es vraiment intéressé par ce qu’il exprime. Tu hoches de temps en temps la tête pour lui montrer que tu es en accord avec ce qu’il raconte. — Oui, effectivement, la pratique de l’aïkido est bien plus gracieuse que celle de la boxe. Cette dernière est plus... brutale. Frontale. L’un comme l’autre n’avaient presque rien à voir. Et pourtant il semblerait que sa maîtrise de ce sport plus physique lui avait permis de ne pas flancher devant tes assauts incessants.

Son clin d’oeil te fais sourire et tu songes intérieur ô combien tu aurais souhaité être bien plus intéressantes en n’ayant pas fini à terre. Avec quelques plumes en moins, peut-être n’aurait-il pas fait le fanfaron à ce point. Tes pensées s’arrêtent bien vite puisqu’il reprend la parole. A mesure que le brun déliait sa langue, tu ressentais un intérêt croissant. Ses paroles, le choix de ses mots mais aussi la vérité qui se cachait derrière ses phrases t'impressionnent. Impassible, tu poses un regard différent sur l’adversaire qui t’as collé au tapis lors de sa première séance d’aïkido. Sa blague t’arrache pour la première fois un rire franc. Ton sourire s’agrandit et l’homme que tu prenais pour un simple idiot rempli de fierté vient de s’évanouir. — Il en faudra peut-être quelques-unes de plus pour l’humilité effectivement, tu réponds avec un clin d’oeil à ton tour. Décidée à profiter un peu plus de la soirée avant le couvre feu et ayant un réel intérêt pour les paroles de ce Raphaël, tu proposes à ta nouvelle connaissance d’aller se poser quelque part. Ta proposition se voulait en tout bien tout honneur, mais tu dois avouer que de le voir se troubler par cette simple demande est une chose qui te satisfait. Apparemment il n’y a pas que les femmes qui peuvent rougir.

En tout cas, tu étais toujours face à lui à attendre une réponse, qu’elle soit positive ou négative. C’est avec un large sourire qu’il finit par te répondre par l’affirmative et ton rire se mêle brièvement au sien. —Quel coup bas ! Mais le choix ne sera pas long, il y a un bar juste de l’autre côté de la rue, tu répliques avec un petit sourire. Ouvrant la marche, tu replaces correctement ton manteau, tirant sur le col pour couvrir ta gorge. Habillement tu couvres ton nez et ta bouche grâce à ta grosse écharpe et t’engouffres dans le froid de début d’année.  L’air frais vient immédiatement te fouetter le visage et tu te blottis plus encore derrière ta protection. Jetant un coup d’oeil à côté de toi, tu t’assures que Raphaël te suit bien avant de traverser la rue et d’avancer de quelques pas jusqu’à une façade colorée et illuminée par plusieurs néons. Tu pousses la lourde porte et te faufiles à l’intérieur de l’établissement. L’air ambiant est bien plus chaud et confortable qu’à l’extérieur. La décoration est sobre et une musique chantonne en arrière plan. Tout est simple mais efficace. Tu salues d’un geste de la main Jim, le barman qui se tient derrière le comptoir. Au fond se dresse un jeu de fléchettes et une table de billard autour de laquelle un groupe de 3 personnes est installé. Pour une fois, le bar n’est pas très fréquenté et c’est sans mal que tu déniches une vieille table en bois près d’une de fenêtre. Tu t’installes, observant ton compagnon en faire autant. Te penchant légèrement sur la table, tu fixes tes prunelles aux siennes. — Est-ce que j’ai le droit de commander à boire ou c’est un honneur réservé aux gagnants ? Le ton de la taquinerie est évidente et tu retiens un énième sourire. — J’aimerais beaucoup vous demander ce qui vous a poussé à la pratique des arts martiaux, si je peux me le permettre. J’ai noté un accent dans vos paroles, vous n’êtes pas américain, n’est-ce pas ?

Revenir en haut Aller en bas
Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Lun 12 Fév - 18:50

C'était quelques peu grisé par ses petites victoires successibles et cette invitation fortuite sentant bon la drague que le capitaine hocha la tête cérémonieusement pour acquiescer le choix du lieu et l'inviter à prendre les devants.Sans perdre les réalités de vue, il valida l'absence de voitures pour initier la traverse de la route vers le troquet aux lumières hypnotiques. Paré de lueurs jaunes et vertes, l'endroit sentait bon les effluves maltés qu'il servait malgré le froid saisissant engourdissant les sens. Une fois la porte passée, les senteurs s'amplifiaient et la chaleur du houblon fermenté venait s'ajouter à ce plaisir olfactif initié quelques secondes en amont.

Alors ça c'est typiquement le genre de bouge que j'aime bien. Y a du frichti, y a de la bibine et y a de la boule et de la fléchette. On est pile-poil dans mes cordes. Un point pour toi Lucy.
La je me sens dans mon élément. Combien de fois j'ai manqué de m'empaler un doigt suite à un mélange alcool-fléchettes en étant étudiant? Combien de filles j'ai fais craquer en étalant ma maîtrise de la queue et des boules? En m'attaquant dans ma madeleine de Proust je risque d'être encore plus pédant qu'à l'accoutumé car, contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'âge m'a fortement assagit.


Enivré par les arômes de la bière pression, le policier avait le regard perdu dans le vague lorsque sa partenaire lui posa enfin la question fatidique.

"Mais je vous en prie très chère. La commande de la boisson est une récompense pour les participants. Dans l'alcool, les gagnant y fêterons leur victoire, les perdants s'y noieront. Voilà la seule différence.
Je vous avoue simplement que d'attendre avant de s'en jeter un derrière la cravate aurait été une torture. merci donc de proposer si vite."


Le vocabulaire avait quelques peu évolué avec ce retour nostalgique dans les années fac bénies. Il apparaissait également un peu plus agité que sur le tatami. Comme si une seconde mi-temps explosive se mêlait à la troisième normalement dépourvu d'animosité.
Après avoir averti le serveur de son besoin irrépressible d'une belle brune IPA avec tout le florilège de comparaison facile avec la gente féminine, Raphael revînt sur les questions précédemment posées.

"La boxe m'aide dans mon quotidien et son initiation est en partie due au travail auquel je me destinais. C'est un peu complexe je vous l'avoue. mais puisque nous avons du temps et que nous sommes installés vous allez avoir droit au chapitre complet."

Mimant prendre une grande inspiration, le policier affichait une excitation grandissante. Il aimait à se trouver dans un bar pour partager des expériences de vie. Ce genre de discussion prenaient souvent des tournures informelles mais étaient cruciales pour cet homme avide de connaissances en tout genre. En vue de poser les premiers jalons, il comptait bien la submerger d'informations pour lui offrir matière à rebondir.

"Tout d'abord merci et oui, je suis étranger. Mon métissage physique donne un premier indice sur ma fraction coréenne et l'autre est plus ténu mais aurait du se deviner très vite à cause de l'accent justement. les français sont réputés pour avoir un terrible accent anglais mais si le mien ne vous apparait que léger, c'est un compliment que vous me faites.
Ensuite je suis Capitaine de Police Scientifique. J'ai donc un métier alliant bureau, labo et terrain. Pour cette dernière partie la pratique de la boxe est un atout qui permet d'être prompt à réagir et enseigne également des notions très utiles pour la maîtrise et la confiance en soi. Mais contrairement à ce qu'on peut penser, ce n'est pas le métier qui m'a guidé vers le sport mais bien l'inverse. Comme je le disais dans mon préambule, j'ai découvert la boxe adolescent et c'est ce contact, que vous jugez brutal et frontal, qui m'a donné confiance en mes capacité et ont développé mon envie d'être utile. Le métier de policier m'apparaissait comme idéal. Puisque je disposais d'une autre passion pour certaines matières scientifiques, j'ai choisi d'allier les deux."


Le temps de déblatérer tout son pavé, les boissons étaient arrivés et Raph ne se fît pas prier pour sortir sa carte et s’acquitter du paiement avant que la dame ne le fasse. Il attrapa ensuite la anse de son bock et le tendît vers Lucy en vue de trinquer d'un air malicieux.

"Et vous? d'ou vous viens ce goût de l'échec?" lui assena t-il non sans accentuer sa pointe d'ironie.
Revenir en haut Aller en bas
Lucy Schwartz
Lucy Schwartz
Modératrice
Métier : Directrice Marketing
Informations : Above the best and prove yourself 1518367129-lucy-mood
Véhicule : Ford mustang de 70
Inventaire : Bombe de poivre en spray.
Lun 19 Fév - 11:17


Above the best and
prove yourself

Raphael & Lucy


Il fallait l’avouer, l’air ambiant était bien meilleur une fois à l’intérieur. Le bar ne payait pas de mine, comme le disait l’expression, mais le gérant et les serveurs étaient fort sympatiques. Tu avais passé de nombreuses soirées ici après des entraînements bien musclés de l’autre côté de la rue. Cela faisait des années que venait ici et ne changerait tes habitudes pour rien au monde. Tu avais même réussi à faire venir de nombreuses fois tes frères. Les soirées ici s'éternisaient bien souvent et avec le temps tu avais commencé par connaître la plupart des barmans. Tu t’installes en silence, toujours suivi par ta récente rencontre. Tu ôtes ton manteau mais garde encore ton écharpe. Un petit sourire aux lèvres, tu continues le jeu qui s’est mis en place quelques minutes plus tôt et lui demande si tu as au moins le droit de commander de quoi te désaltérer. Sa réponse t’amuse une fois de plus et tu es contente de voir que vous continuez à vous chercher des puces. — Ravie de vous permettre de fêter votre victoire si vite. Je me contenterais de me noyer dans une bière. D’un simple geste du menton tu fais signe à Jim qu’il pouvait déjà venir. Chose qu’il fit en t’adressant un clin d’oeil. Tu commandes une pression et laisse l’homme en face de toi commander une bière également. Tu relèves un sourire. Non que ce choix t’étonne, bien au contraire, tu aurais été plus surprise s’il avait commandé tout sauf de la bière. — Allez-y, je suis tout ouïe. , tu réponds en t’adosant à ta chaise.

Tu avais posé pas mal de questions et en attendais les réponses qui ne devraient pas tarder. Lorsqu’il parle de son métissage physique, tu ne peux t’empêcher de poser tes yeux sur les traits de son visage. Il est bien vrai que celui-là est bien plus visible qu’un simple mélange de sang. Quand il t’avoue être français un fin sourire se dessine sur tes lèvres. — Ne flattez pas trop votre égo pour votre accent, j'essayais simplement d’être polie., tu glisses pour le provoquer à ton tour. En vérité, tu n’avais pas deviné avec précision qu’il était Français. Tu t’étais douté qu’il venait d’Europe, mais son accent n’était pas aussi chantant que ceux des Italiens ou des Espagnols. Malgré la belle tournure de ses phrases il ne venait clairement pas d’Angleterre non plus. En tout cas, tu avais ta réponse à présent. Tu perds quelques instants ton amusement quand il te donne finalement son métier. Le statut de Capitaine ne t’impressionne pas plus que ça, c’est la réalité de ce qui se passe en ville qui te fouette violemment. Police Scientifique. Etranger. Cela ne veut dire qu’une seule et unique chose. Tu sais très bien pour quelles raisons il se trouve à présent sur le sol Américain. Tu te contentes d'acquiescer à ce qu’il dit, une partie de tes pensées perdues dans les dernières nouvelles que vous aviez pu obtenir, ton frère et toi. Immédiatement tu te demandes si ce Raphael serait en mesure de t’apporter plus d’informations mais tu en doutes rapidement. Tout était tellement… surveillé. Chassant ces pensées, tu te concentres sur les phrases de ton adversaire victorieux.  — Je vois. , tu réponds simplement en remarquant vos boissons arriver. L’homme en face de toi se charge de l’addition, avant de lever son verre pour trinquer.  — D’ordinaire c’est les perdants qui offre leur tournée, non ? En tout cas merci, je me chargerais de la suivante. Le bruit des verres se cognant résonne entre vous et tu bois une gorgée du liquide ambré.

— Vous savez, les Français ont très mauvaises réputations… et je dois dire que la rumeur dit vrai ! Vous n’aurez donc aucune pitié pour mon égo ? , tu plaisantes suite à sa question.  — Mais elles disent aussi qu’ils sont très galants et hélas, je ne peux que le constater par moi-même., tu dis en désignant la bière qu’il t’a offerte. — Pour être totalement franche, je crois plutôt que c’est mon caractère qui m’a poussé à aller vers l’aïkido. La vérité est nettement moi fascinante de mon côté. J’étais une gamine qui pratiquait la danse, une fillette banale on peut dire. Et c’était bien ce qu’elle avait été. La fille de. La jumelle du fils de. Elle n’avait été que cela jusqu’à ce qu’elle décide de se battre, de prouver sa valeur. Mais bien sûr elle n’allait pas lui dire cela. — Je pense que c’est mon envie de perfection qui m’a poussé vers ce sport. Je devais être la meilleure dans tous les domaines. J’aurais pu devenir danseuse professionnelle, mais voyez-vous, je n’en aurais pas tirer une satisfaction suffisante. Je voulais plus. J’ai rapidement eu besoin d’un sport exigeant, capable de me canaliser, de m’apaiser et de m’apprendre mes propres limites. Bien que brillante, tu n’avais jamais eu la reconnaissance que tu cherchais de ton père. Ébranlée, tu avais besoin de te prouver à toi-même qui tu valais bien plus que l’ignorance qu’il t’offrait. — J’ai commencé par le taekwondo. J’ai même pratiqué le ju-jitsu un temps. Mais celui-ci est bien plus utile à la défense qu’autre chose. La pratique de ce dernier peut rester tout à fait utile pour une femme. Par exemple pour corriger un homme qui ne cesse de se moquer d’elle. , tu dis en haussant un sourcil. Tu profites de cette pause pour prendre une gorgée de ta bière. — Mais le seul qui m’ait vraiment convenu, c’est l’aïkido. Même si j'ai encore beaucoup à apprendre, tu dis en fixant ton regard malicieux dans le sien.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
 
Above the best and prove yourself
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Z-Apocalypse :: Dorchester-
Sauter vers: