Give it up.

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Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Dim 18 Mar - 15:44

Comme il l'avait prédit, ses paroles avait eu raison du stoïcisme de Reese qui chercha des alternatives dans son regard. Malgré l'effet de surprise évident, elle n'exprimait toujours aucune peur particulière ni de désespoir. En temps que policière largement exposée à la menace biologique, elle avait surement déjà entendu de nombreuses versions différentes, allant de la plus farfelue jusqu'à la plus élaborée. Celle de Raphaël devait lui sembler bien plus documentée et vraisemblable, mais la jeune femme ne se laissa pas convaincre sans réclamer de plus amples explications.
Après avoir félicité une réponse si complète, elle renchérît en demandant la provenance des sources pour écarter toute considération personnelle qui aurait pu altérer le jugement de l'éminent scientifique.
Voyant qu'elle n'était pas si décontenancé que ça, Raph décida de poursuivre son exposé en apportant des réponses à ce questionnement pertinent. Non qu'il voulait influencer son jugement mais bien pour lui indiquer que sa seule action sur le terrain ne serait pas suffisante et qu'elle devait au contraire se méfier de la plupart des ordres mue de la peur des grands de ce monde.

"Je ne pense rien. J'analyse simplement et tente de recouper toutes les informations nouvelles avec l'ensemble des modèles épidémiques et les événements produits sur l'ensemble des ères géologiques. Je ne laisse aucunement la place à l'affect la dedans et je vous encourage vivement à faire de même."

Il ne voulait pas se montrer moralisateur mais sa posture toujours droite et autoritaire laissait paraître une attitude assez directrice renforcée par ses attributions de capitaine.
Avant de développer un peu plus sur la mise en garde qu'il venait d'énoncer, il offrît les éléments de réponse pour lesquels il était sollicité à la base.

"Il nous est impossible de savoir si le virus est artificiel ou naturel. Nous avons génotyper la souche et trouver plusieurs séquences propices aux enzymes de restriction mais aucune d'entre elles ne semble allochtone. Le problème du virus est son matériel génétique extrêmement réduit qui ne permet que peu la comparaison avec les autres. Mais qu'il soit crée par l'homme ne change nullement la donne. si tel est le cas, il a été produit par des chercheurs qui, comme leur nom l'indique, tâtonnent jusqu'à obtenir satisfaction. Ils modifient différents paramètres pour améliorer l'infectiosité ou la létalité en sachant pertinemment qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. De fait, lorsqu'ils parviennent à leur but, ils sont eux aussi contraints d'observer leur modèle évoluer sans savoir comment stopper sa progression qu'ils ont volontairement voulu rapide. Dans tous les cas, le seul organisme plus petit qu'un virus et pouvant le désactiver serait un prion, encore plus difficile à manipuler et créer de toute pièce."

Ses paroles s'accompagnaient des quelques gestes de la main pour représenter les ordres de taille qu'il évoquait sans pour autant être démonstratif. Il n'avait pas besoin de développer un langage corporel complet. Sa voix grave, son timbre précis et son ton sérieux servait largement son propos. Il enchaîna ensuite par le but de toute sa tirade mais cette fois sans aucune bride de son autorité.

 "Je vous ai expliqué mes motivations et mes sources mais puisque vous évoquez l'observation de terrain je vais vous en livrer une version :
Peu de gens sont au courant de l'épidémie. L'élite perçoit quelques menus informations et est tenue au secret. Ils sont loin de pouvoir tout comprendre mais doivent s'efforcer de contrôler la plèbe pour limiter le chaos. Si parfois les intentions sont louables, j'ai pu observer bon nombre de décisionnaires se livrer à la peur indécente et à la panique jusqu'à donner des directives totalement contre-productives. Je ne parle même pas de toute cette frange corrompue et égoïste qui voudra préserver ses intérêts en instaurant un état ultra sécuritaire et répressif mais bien des personnes ignorantes des facteurs biologiques et qui ont une influence sur les actions policières.
Aussi n'oublie jamais que toute personne, même infectée, est potentiellement une mîne d'or d'informations pouvant nous permettre d'agir sur ce fléau. Vous ne devez jamais accepter de cacher la poussière sous le tapis puis le brûler au napalm. Tout comportement ne s'apparentant pas à un "zombie" défini comme tel doit être un sujet d'étude."


Fixant toujours plus intensément Reese de ses yeux brûlant de passion, Raphael fronça les sourcils pour signifier qu'il attendait une réponse positive à son dernier propos.

"Pour l'instant j'arrive à me porter garant de cette sécurité. D'où ma présence quasi constante sur les lieux. Mais je ne suis pas omnipotent et le nombre de victimes ne cesse de croître. J'aurais donc besoin de de yeux supplémentaires et de personnes de confiance. Vous dont la curiosité vous à pousser à avoir des éléments complémentaires, je dois pouvoir compter sur cette même motivation et cette absence de peur pour me seconder dans cette tâche."

Quelque peu emporté par son élan dirigiste, il refusa fermement la cigarette. Malgré la proposition gentille, sa réaction indiquait sa réelle aversion pour le tabac.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Give it up. - Page 2 Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 1 Avr - 13:39

La première partie de son explication tomba dans l’oreille d’une personne qui n’y connaissait absolument rien. L’homme avait vraisemblablement une véritable culture sur le sujet, mais ça lui échappait totalement. Elle fit mine de rien, même si la lueur d’incertitude dans ses yeux devrait mettre la puce à l’oreille de son interlocuteur. Se contentant d’un sourire, la suite fut plus à sa portée. Certes, elle était curieuse, mais elle ne s’attendait pas à un avis aussi technique sur tout ça. Gardant contenance, autant exploité ce qui pouvait l’être à sa mesure :

« Et garder sous silence les effets de cette épidémie, est-ce vraiment si pertinent ? » Demanda-t-il, avisant selon l’avis de son interlocuteur : « Avec la chute de la Floride, les états autour qui commencent eux aussi à sombrer, on devrait déjà avoir une idée vague que ce qu’on a fait jusqu’ici a été totalement efficace. » Il y aurait forcément des mesures plus violentes dans les semaines à venir. « Notre seul atout, c’est de nous trouver dans une région où le froid à l’air de donner du fil à retordre à la contagion, et encore je n’en suis même pas persuadée. Mais que des régions chaudes, plus propices aux développements des maladies, tombent en première ne me semble pas incohérent. »

Un soupir lui échappa. Ce qui les attendait, c’était ce qui était arrivé à la mégalopole de Miami. D’autres suivraient évidemment, et il lui semblait impossible d’enrailler la machine. Il y aurait-il des issues ? Elle n’y croyait pas. D’ici quelques mois, le monde serait une zone complète de non-droit.

« Le fait est qu’on est forcément les suivants sur la liste. » Lâcha-t-elle avec dépit.

C’était une évidence qui lui donnait la nausée. L’homme avait peut-être d’autres attentes à son sujet : qu’elle reste objective, impersonnelle dans son avis. Mais Reese ne pouvait pas juste se dire que c’était comme ça et puis c’est tout. Elle n’était même pas persuadée que ce qu’ils pourraient faire à partir d’aujourd’hui changerait quoi que ce soit.

« Mieux vaut-il pas nous confronter à un exode massif, ou des mouvements de foule, au lieu de laisser tout ça s’installer ? » Suggéra-t-elle.

Mais qui pour croire ce qu’il serait dit à l’avenir ? Certain parviendrait encore à douter de la gravité de la situation. Alors qu’ils étaient déjà les deux pieds dans la merde, c’était à croire que tout le monde lever les yeux vers le ciel pour éviter d’avoir à constater les faits. Mais l’odeur se rappelait à eux, et ça commençait à sérieusement embaumer.

« Alors si je résume, si je trouve un infecté, encore conscient ou bien contaminé, mon intérêt est de le confier aux unités en charge pour qu’ils poursuivent leurs recherches ? » Demanda-t-elle plus formellement : « Avec l’espoir, aussi restreint soit-il, de trouver une solution, un vaccin, ou un traitement ? » Une bien maigre compensation : « Vous pouvez compter sur moi pour ça… Il va juste falloir… Que je me munisse d’un autre véhicule. » Nota-t-elle pour elle-même…
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Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Mar 3 Avr - 18:02

Reese était bien le genre de personne à assumer les réponses aussi dures soient-elles. Elle marqua bien un peu de dépit à l'évocation des hypothèses pessimistes mais elle resta digne et réfléchit. Mieux encore, elle chercha à avoir toujours plus d'informations supplémentaires. Un être normalement constitué aurait surement succombé à la panique face à des scenarii dignes des plus grands films catastrophes avec The Rock en tête d'affiche. Pour Reese, elle semblait simplement faire son deuil normalement. Il ne s'agissait pourtant pas d'une seule personne mais de l'humanité. Son cheminement était cependant tout à fait logique et prévisible selon les 5 phases édictées par le docteur Elizabeth Kübler-Ross : elle encaissa le choc tout naturellement avec une certaine élégance avant d'exprimer une certaine réticence quand au déroulement du processus huilé du capitaine s'apparentant à un certain déni. Ce à quoi il répondît aussitôt.

"Retournons plutôt la question en se demandant si il est plus pertinent d'informer la population sur un phénomène encore trop méconnu qui les tue sans aucune distinction de race ou de niveau social."

Un haussement de sourcil supplémentaire lui permît ainsi de balayer d'un revers de main cette possibilité qui ne pouvait mener qu'au chaos prématuré. Malgré tout, le fait qu'elle pose la question dénotait non pas d'un altruisme particulier envers ses pairs mais bien une sorte de frustration de ne pas elle-même avoir été mise au courant. Raphael pouvait alors profiter de cette désagréable sensation de trahison et de manipulation qu'elle éprouvait non pas pour la manipuler à son tour mais au contraire lui donner le plus de billes possibles et qu'elle en vienne naturellement à vouloir aider le scientifique.

Ce fût étonnamment la résignation qui intervînt brièvement avant qu'elle ne cherche à marchander sur une vision sociétale assez logique.

"Tous les modèles épidémiques sont strictement identiques : la maladie est d'une source inconnue. Elle semble avoir été aéroportée et ne peut donc pas être considérée comme un épiphénomène. Nulle quarantaine ou exode ne pourra endiguer la propagation ni même ne la ralentirait. Pire encore, la solution serait plutôt inhumaine et consisterait à condamner à mort tous les malades d'un simple rhume par principe de précaution. Quand on voit à quel point il est compliqué d'enrayer la peste malgré la mise en place de quartiers entier de pestiférés et malgré que les symptômes soient particuliers et connus, cette solution pour ce qui commence comme une simple grippe n'est pas applicable. Je dirais même qu'il serait dangereux de faciliter le rassemblement de personnes et les déplacements massifs. Tant qu'il est possible d'éviter les mouvements de panique, nous pouvons lutter assez efficacement contre la transformation post mortem. Il s'agît là de la priorité absolue."

Enfin tout naturellement la jeune femme arriva à l'acceptation et surtout la compréhension de sa nouvelle mission en temps qu'actrice éclairée de la situation. Elle n'était plus un simple soldat aveuglée mais une première ligne de défense pouvant dénicher des informations. Devant l’édiction de sa nouvelle prise de fonction, Raphael ne pût que lui adresser un sourire en retour et lui tendre sa main en guise de signature de contrat.

"Peu de choix s'offre à nous, mais nous avons encore la possibilité de préserver au maximum la vie. L'issue de la bataille reste encore inconnue mais vu que je ne crois pas en une vie après la mort ... surtout sous cette forme là, je préfère utiliser mes ressources pour prolonger cette vie ici bas."
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Give it up. - Page 2 Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Jeu 26 Avr - 13:40

« Bien. » Souffla-t-elle après les explications de l’homme sur l’autre côté de la balance.

Que pouvait-elle rajouter d’autre ? Pas grand-chose, à dire vrai. Reese avait réussi à obtenir une partie de ce qu’elle voulait, en plus d’une séance intensive dans un bouquin de science pour définir les quelques mots qu’elle ne connaissait pas. Visiblement, mettre au point un remède n’était pas aussi simple que le disaient les grands-mères. Si seulement ! Elle n’avait pas connu la sienne, mais imaginait très bien les réponses qu’elle aurait donné. En attendant, tous devaient se contenter d’une tempête de merde improbable. Super.

« Je veillerais. » Jura la brune en hochant la tête, pour appuyer son point de vue. « Capitaine… » Avait-elle autre chose à rajouter ? Creuser son point de vue ne mènerait à rien, à part à tourner en rond.

Elle n’y connaissait rien, mais prenait les recommandations et les bonnes pratiques. Que ça donne ou non quelque chose, c’était un autre point qu’ils n’avaient pas abordé. Les résultats se feraient voir sur le long terme, à priori. Peut-être que ça faciliterait l’endiguement de l’épidémie. Se rassembler, manifester, c’était donner une chance aux virus de se répandre possiblement. Même si tout se transmettait par morsure, au moins, c’était tout de même un risque.

« Je vous souhaite une bonne journée. » Souffla-t-elle, prête à partir. Elle se stoppa, fouilla dans sa veste et revint sur ses pas pour tendre à l’homme sa carte. « Restons en contact. » Tous deux allaient avoir besoin de se parler. A l’avenir, la collaboration entre les services était plus que nécessaire.

FIN

HRP : J'ai conclu, j'espère que ça te convient ** Merci pour ce RP, Raph est très chouette comme perso !
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