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  The Statue of Liberty is French - Pv Anton

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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
Informations :  The Statue of Liberty is French -  Pv Anton Tumblr_inline_o4kekivJ8s1sh6kg8_500

◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Lun 8 Jan - 15:40

Depuis sa commotion, Ayden avait été en repos forcé. Bon, ça l'emmerdait sérieusement mais au moins, il prenait le temps de se poser. Il avait alors retrouvé son appartement avec Maria, son amie et Elena la fille de cette dernière. Le franco-américain avait prit le temps. Le temps de passer des moments avec elles, de sortir, de vivre. C'était une étrange de ne plus avoir le poids du boulot sur les épaules. Trop de choses avaient chamboulé sa vie. L'épidémie, les agressons, ce qu'il avait découvert sur les conséquences de la maladie... Et puis Reese. Coucher avec sa collègue aussi l'avait beaucoup chamboulé. C'était même une sensation étrange que de savoir qu'il se trouvait loin d'elle et l'envie de la prendre dans ses bras lui chatouillait l'esprit. Mais il s'y refusait. En fait... Depuis que Devyn, le médecin légiste, l'avait trouvé chez sa coéquipière et qu'il les pensait en couple, les amants avaient décidé de faire plus attention. Et pourtant il y avait encore la sensation de manque... Vraiment trop étrange.

Qu'importait, finalement. Il se retenait de l'appeler, de lui envoyer des messages ou de passer chez elle, même s'il l'avait déjà craqué et l'avait retrouvé pour une séance particulièrement intéressante. Puis il était rentré chez lui. Cette idée le travaillait quand en ce jour il se promenait tranquillement au super marché avec son caddie alors que les femmes qui vivaient avec lui se promenaient entre les rayons. Ennuyé, le brun se contentait simplement de fixer les différents articles tout en avançant avant de s'arrêter à cause d'une presque collision. "Pardon." fit-il simplement pour s'excuser de sa presque maladresse. Ses yeux azurés vinrent fixer le visage de l'individu pour prouver qu'il était poli mais son sourcil se leva de lui-même. "Oh mais..." qu'il commençait, avant de se gratter la joue. Cette figure lui semblait familière. Vraiment familière... Lentement il se gratta la joue et se redressa pour essayer de retrouver la mémoire sur ce faciès... Où l'avait-il déjà vu... ? Instantanément une remise de médaille lui revint en mémoire. Une des meilleurs agents de Boston s'était faite décorée et il y avait assisté, en arrivant à Boston. C'était il y avait de ça quelques années. Quand exactement, il ne savait pas dire mais c'était bien avant de renoncer à passer des soirées entre collègues. Ouais, il voyait ou entrevoyait enfin.

"Anton, c'est ça ?" demandait l'enquêteur en tendant la main pour saluer. "Ayden Forestier. J'suis flic. On s'est rencontrés il y a des années. On nous a présenté parce qu'on est français." expliquait l'inspecteur dans sa langue natale sans s'en rendre compte. Le français lui manquait à vrai dire. Et le fait de l'utiliser comme si de rien n'était avec un autre natif lui faisait extrêmement de bien. "Comment allez-vous ?" poursuivait le flic avec un sourire en coin, tout de même désolé de l'embêter, déjà prêt à s'excuser pour le laisser reprendre sa vie. Comme beaucoup, Ayden savait que le couple s'était séparés. Certains pensaient que c'était que la femme était beaucoup trop sévère, d'autre disait que le mari était volage. Les rumeurs étaient allés bon train mais à mesure des jours, c'était surtout et avant tout comme si cet homme avait été effacé des mémoires, au poste. En même temps, il comprenait. L'équipe avant tout et les histoires de chacun n'appartenaient qu'à ceux qui en étaient les protagonistes. Néanmoins, le français se permit ce genre de question. Il n'était proche de personne et avait tout de même apprécié l'autre français, de fait, c'était donc normal de vouloir parler un peu, non ? Discussion banale parmi de nombreuses qu'il pourrait avoir avec d'autres.

Décalant son caddie pour laisser passer les gens, l'homme mit une main dans sa poche en écoutant simplement les propos de son compatriote, hochant la tête en signe de compréhension. "Toujours dans le privé ?" qu'il demandait avant de froncer les sourcils. Attend... C'était lui qui bossait dans le privé ? De gêne, le policier se gratta la nuque et haussa les épaules. "Pardon, je ne voulais pas vous importuner. Vous n'êtes pas obligés de répondre." déclara-t-il finalement avant de se reculer pour laisser à son vis à vis de l'espace. Qu'il était con, à vouloir se sociabiliser putain !
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Mar 9 Jan - 13:35

Vous savez ce que j’aime ? J’aime quand tout se passe suivant mes prévisions. L’argent entrait en quantité plus qu’honorable depuis quelques temps, le travail me prenait tellement que je n’avais pas le temps pour ruminer. Je voyais du monde et m’amusait comme il fallait, que ce soit chez moi ou au boulot. Comble du luxe, j’ai même réussis à mettre assez d’argent de côté pour me faire un peu plaisir et remplir correctement mon ventre. J’avais tendance à négliger cet aspect, me contenant du strict minimum. Il faut dire que je passais une grande partie de mon budget bouffe pour Téméraire, lui ne pouvait pas se contenter de plat aux micro-ondes.

Mais pas aujourd’hui.

Aujourd’hui, j’ai une soudaine envie de cuisiner et de manger un bon vieux plat de l’hexagone. Direction le centre commercial le plus proche pour trouver une bière digne de ce nom, de la viande, des pommes de terres et des épices. Ce soir, je saccagerais la recette des carbonnades flamandes et je me plaindrais à moi-même de mon faible talent en cuisine, mais qu’importe, j’avais envie de m’amuser un peu et de continuer sur cette lancée de chance.

Je m’en régale d’avance.

C’est juste dommage que je doive manger seul, j’ai un peu négligé les relations sociales ces dernières années et bien que je n’en ressente pas encore les effets, la solitude pourrait bien me mettre au sol un jour. C’est donc perdu dans mes pensées et devant un choix de bières on ne peut plus limité que je sentis quelqu’un presque me rentrer dedans. Je lève un œil distrait sur l’ignoble insolent, lui-même semblait ailleurs. Mais quand nos petits yeux se croisèrent, j’eu la certitude que cette tête m’était connue. Où et comment ? Je ne me souvenais plus, mais j’avais déjà parlé avec cet homme. Ah si ! ça me revient.

Lors d’une soirée avec Symea.

Oui, maintenant ça me parle. Ayden, un « little frenchie », l’unique raison pour la quel un type m’avait choppé par le bras et déposé face à lui. La discussion, à l’époque avait été cordiale mais sans plus, nous n’avions aucune raison de devenir intime en dehors de notre français. Mais maintenant, pourquoi ne pas essayer de parler un peu ? C’est donc avec un sourire charmeur, mais platonique que je lui rendis sa poigner de main. Instinctivement, lui comme moi sommes repassé dans la plus belle langue du monde :

- Ayden. Ça fait longtemps en effet, Je me porte comme un charme. Je dirais bien la même chose pour vous, mais vous semblez soucieux.

Je m’écarte pour laisser passer un cosplay de « moby dick ». Les américains se laissent vraiment aller et c’est pathétique. Je juge le passant du regard avant de me retourner sur Ayden. Que dois-je dire et passer sous silence ? Que sait-il sur moi au juste ?
Qu’importe.
Je vois qu’il est gêné de me poser des questions sur ma vie… Allez, Anton, sois un minimum poli.

- Oui, je suis toujours dans le privé… et je dois dire que les affaires marchent bien en ce moment. Les agressions, les disparitions, les violences et le couvre-feu. Les gens commencent à douter de l’efficacité de la police. J’ai beaucoup de gens qui viennent me voir car ils trouvent les procédures trop longues depuis quelques temps.

Qu’on soit clair, je ne fais aucun reproche à Ayden, ni à la police de Boston. Mais c’est certainement ce qui revient le plus quand je demande aux gens pourquoi ils font appelles à moi et non pas la police. Je me sens quand même obliger de lui préciser ce point, ce serait dommage de gâcher la discussion sur un malentendu. Je soupire de ma maladresse, car autant je suis un beau parleur autant je laisse parfois passer des énormités plus grosse que moi. Au loin, je vois une jeune femme approcher avec une enfant. Peut-être son épouse ou sa copine ? Dans le doute, la saluer poliment et attendre les présentations.

- Bonjour, je m’appelle Anton. Je suis une… connaissance d’Ayden.

La femme me regarda d’un air perplexe et dit lentement :

- Je suis désolée, je ne comprends pas avec votre accent.

Mon sourire s’effaça à moitié. Mais je me repris vite, faire preuve d’esprit était toujours un bon moyen de rompre la glace. En forçant le trait, je lui répondis :

- I am zorry, it is harde fort mi.

Si la personne était assez maligne pour comprendre.

Heureusement, j’avais un bon public, en la personne de l’enfant. Elle eut un rire et dit en m’imitant :

- You talk funny. Like Ayden.

J’eu un regard désabusé sur mon compatriote et souris, ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec un enfant et c’était drôle. J’eu une soudaine idée… depuis mon divorce, j’avais évité comme la peste la police de Boston, travaillant avec mon propre réseau et les moyens du bord. Mais peut-être que je pourrais, en m’y prenant bien, obtenir un contact dans cette vénérable institution. Après tout, dans mon souvenir, Ayden était un enquêteur soit l’équivalent d’OPJ dans la police française.

Il pourrait être un allié de poids.

En français, je lui dit :

- On pourrait parler autour d’un  verre, je serais curieux de savoir comment ça se passe de votre côté et peut-être que je pourrais t’aider ? J’étais Officier de Police judiciaire avant, j’ai peut-être des restes.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
Administrateur
Métier : Inspecteur de police
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
◘ Est très renfermé niveau sphère professionnelle
◘ Aime cuisiner, aime les sensations fortes
◘ Déteste les bruits répétitifs
◘ Prend des médocs pour calmer ses maux de tête et en abuse parfois
Véhicule : Ford Taurus 2014
Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Mar 16 Jan - 2:18

Anton, Anton, Anton... En fait, c'était étrange d'avoir une personne si bienveillante mais tout aussi renfermé qu'Ayden. En fait, c'était comme se voir dans un miroir sans que ce soit la même personne. Étrange sensation à ressentir, donc. A la remarque de l'homme, le policier leva les épaules légèrement, moue au visage. "En effet." fit-il pour commencer, reprenant ensuite sur "Je suis hors service pour quelques jours. J'ai été blessé lors d'une opération." qu'il rajoutait. "Commotion et repos obligatoire de minimum une semaine. Je n'aime pas l'inaction." finissait enfin le franco-américain en se mettant une main dans la poche, en expliquant calmement sa frustration contenue du mieux possible. Tranquillement, il s'écarta un peu plus pour laisser passer les gens entre eux avant de reprendre la discussion, veillant sur les biens dans son caddie, osant un regard curieux et rapide dans le sien avant de remonter vers le visage de son camarade pour l'écouter attentivement. L'exercice restait légèrement difficile compte tenu de sa blessure qui continuait de le tirailler mais l'enquêteur y parvint malgré tout et ce fut une victoire en soi. Tranquillement, l'homme hocha la tête, entendant parfaitement ce que lui disait l'autre et offrit même un léger sourire en coin lorsqu'il précisa que ce n'était en rien pour le vexer. "Je comprend. Je crois que dans leur cas, j'aurais fait pareil. On est autant confronté qu'eux aux disparitions..." dit-il sur le ton de la confidence et de la lassitude. Le problème, c'était que beaucoup disparaissaient et qu'ils ne pouvaient pas en retrouver certains, ils ne le pouvaient plus car les recherchés finissaient dans un endroit particulier, surtout si on constatait que l'épidémie les avait touché... Cependant, ce n'était pas des choses à dire en public. "En tout cas, j'espère que t'es pas aussi débordé que nous." dit-il en souriant un peu avant de se faire couper.

Maria et Elena revinrent vers lui et serrèrent la main d'Anton, essayant de discuter avec lui. La petite fille osa même une moquerie, faisant une pierre deux coups. L'accent du détective s'adressait aussi à l'enquêteur qui se fit un plaisir de lui offrir un regard provocateur, l'air de dire "Ah oui, tu veux jouer à ça ?" avant de ricaner un peu. "Je me vengerai, mademoiselle, sache le." promit-il dans un anglais parfait et dépourvu d'accent totalement frenchie bien que certains mots laissaient entendre la légère prononciation européenne. "J'ai grandis aux États-Unis et elle se trouve encore le moyen de se moquer, incroyable ces gosses ! Enfin... Anton, je te présente Maria, une amie et sa fille, Elena qui est aussi ma filleule." que disait Ayden avec une once de fierté. Oui, avoir ces deux demoiselles dans sa vie le rendait fier car il se sentait toujours meilleur en leur compagnie, comme si une part de son ancien coéquipier veillait encore sur lui. Les femmes Rivera saluèrent, discutèrent rapidement et s'éloignèrent pour laisser les deux hommes en tête à tête. Maria le savait, ça allait finir en conversation boulot alors elle préférait s'en aller, finir le tour et préviendrait évidemment lorsqu'elles auraient terminées. En tous les cas, le trentenaire fixa le détective et leva les yeux au ciel pour réfléchir à sa proposition.

"Eh bien, je suis plutôt pour le verre mais si tu veux bien, ce sera plutôt chez toi. Il y a malheureusement des informations que je ne peux pas donner à tout va, tu comprends ? Et si tu veux, je pourrai même cuisiner, sauf si tu veux que je te laisse se privilège. Sinon on commandera." proposait le métis en se passant la main dans les cheveux. Il ne savait pas réellement pourquoi il avait fait tout ça mais en tout cas, c'était fait. Cependant, l'idée de devoir parler de certaines choses, comme l'épidémie, le travaillait. Il n'était pas une balance et refusait de l'être mais il avait bien fallut qu'il tape une crise de nerfs pour que toutes les brigades de flics soient au courant de ce qu'il se tramait. Résultat, beaucoup moins d'agents se faisaient mordre. Chez les militaires, il avait mit au courant Kenny qui avait probablement fait tourner le mot pour prévenir les différentes compagnies. En soi, ça avait l'air con, comme truc mais quand on y était confronté... Tout ça, il faudrait qu'il l'explique au français qui lui faisait face. Probablement qu'il lui rirait au nez...

Lentement, l'homme vint se passer la main dans les cheveux, comme à chaque fois qu'il était nerveux puis reposa son regard azuré sur son compatriote en s'apprêtant à dire un mot sans y parvenir. Son téléphone vibrait dans sa poche et il s'excusa pour regarder car il pouvait s'agir d'une urgence. Non. Maria le prévenait juste qu'elle s'approchait de la caisse quatre. Soupirant, le flic rangea son mobile et tendis sa main à l'ancien policier. "Je dois y aller, on m'attend. C'était un plaisir de vous revoir et j'ai hâte qu'on partage ce verre. Je vous laisse mes coordonnés, comme ça, contactez moi pour qu'on fixe une date. Bonnes courses, Anton." concluait Ayden en donnant au passage sa carte de visite, avec son numéro pro et son numéro perso noté à l'arrache au dos du petit carton avant de s'éclipser. En fait, l'investigateur voyait déjà dans cette rencontre l'opportunité de mettre un peu plus de gens au courant des risques de l'épidémie mais il fallait passer l'info avec suffisamment de discrétion pour que la population ne s'affole pas et ça... C'était un pari plutôt énorme.
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Ven 26 Jan - 22:06

Je salue donc Maria et sa fille et, accessoirement, nièce d’Ayden. Voilà une petite famille, car même s’ils ne sont pas en couple, c’est une famille. Les petits tacles sont une preuve d’amour pour moi, je l’ai toujours pensé, ils témoignent de la confiance et de la proximité qui règne entre deux personnes. Pourquoi était-il le parrain de cette petite ? Pourquoi juste ami avec cette charmante dame ? Ce n’était pas mon problème.

Touchante relation cela dit.

Les deux femmes prirent un autre chemin, nous laissant entre hommes. J’eu un sourire sincère quand le bon demi-french accepta mon invitation et se montra d’une franchise presque désarmante en parlant directement d’information classifiées. Ne pas en parler en publique ? Certes ! J’avais hâte de lui offrir une bière importée et d’entendre ce qu’il pourrait me dire. La situation, bien que je la prenne avec philosophie, n’était pas franchement claire ni rassurante. Je sentais une menace lourde et pesante sur nos petites vies tranquilles.

Une sonnerie retentie.

C’était le téléphone d’Ayden, son travail de parrain/ami le réclamait et mon magnifique plan pour la soirée tombait à l’eau. J’avais bon espoir de le tirer chez moi ce soir même et le régaler d’un magnifique plat raté avec amour. Enfin, je prends sa main et la serre avec conviction, moi aussi j’avais hâte de passer la soirée avec lui. Mon autre main se referme sur le petit bout de carton, sésame pour quelques informations et un semblant de vie sociale.

- Avec plaisir Ayden, mais à l’avenir, si nous parlons la plus belle langue du monde, je propose d’utiliser le pronom typique des relations amicale. Le tutoiement.

Un dernier regard et un assentiment de la tête plus tard, Ayden disparait dans les rayons. Allez, il est temps de finir ces courses.

***

Le soir même

Bon, comme prévu j’ai sauvagement raté mes carbonades. Elles sont dures comme du béton et sentent le caoutchouc brûlé. Heureusement, j’ai un bon ami qui n’est pas gêné par cela et au final aucun gâchis ne sera fait. Je me pose et bidouille mon téléphone, rien à la télé ce soir, peut-être mettrais-je un film en streaming ? Ou alors, si je regardais un épisode de Stargate Atlantis ? Ne serait-il pas trop tôt ou même tard pour appeler Ayden et convenir d’une date ? Un sms par contre ? ça pourrait passer, il ne serait pas obligé de répondre immédiatement.
Prenons notre plus belle plume.

J’écris lentement mes sms, je ne suis vraiment pas doué pour ça. Par reflexe, je me suis spontanément mit à taper en français :

Bonsoir Ayden, c’est Anton. Pour notre petite bière, j’ai la chance d’avoir le choix de mes horaires. Ce sera donc le premier soir où toi tu es libre et où tu auras envie de parler le molière. J’ai tenté de cuisiner ce soir, avec des résultats assez… approximatifs. Maintenant, si toi tu es doué avec la cuisine, tu pourrais m’aider. Enfin… voilà, réponds moi quand tu as une idée de tes dispos, avec le boulot ça doit pas être simple.

PS : J’ai un chien, un gros chien, j’espère que tu n’es pas phobique ou allergique ?



Et envoyé ! Je laisse mon téléphone dans un coin et ouvre mon pc. Allons regarder un film, ce soir ce sera John Wick. Plus tard, beaucoup plus tard, après la fin du film. Mon téléphone vibre enfin,

Ayden a finit par me répondre.
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
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Dim 18 Fév - 20:59

Croiser Anton, lui parler comme on discute avec un vieil ami, se faire inviter à bouffer comme si c'était habituel... En fait, tout ça, donnait la sensation d'être "normal" à Ayden. Enfin... Normal dans la mesure du possible puisque la définition de la normalité changeait selon la personne. Bon, cela importait peu mais au moins, dans le cas présent, il se sentait comme tout le monde, comme toutes les personnes qui avaient une "vie sociale épanouie". Néanmoins, au moment de partir, l'agent trouva cela bien dérangeant, pas triste ou déprimant, juste dérangeant car il aurait voulu goûter à la sensation plus longtemps encore qu'il n'y avait eu droit. "Pas grave." qu'il se disait puisque les hommes venaient de se mettre d'accord sur une soirée, tutoiement en prime. Les français auraient sans doute beaucoup à dire lors de leur rencontre, probablement même qu'ils parleraient d'autres choses, du pays d'origine ou de ce qui leur manquait, des souvenirs et des raisons qui les avaient poussé à Boston. Probablement aussi qu'ils parleraient boulot, ce qui semblait être le scénario le plus probable, à vrai dire, puisque le brun se voyait mal tenir un discours plutôt intime. Hm... Il y avait une infinité de possibilité même si seulement quelques unes s'offraient à eux, afin que ce ne soit pas embarrassant.

Le soir même, le franco-américain sortit de chez lui pour sa séance de sport journalière. Escalade et taekwondo ou l'inverse, pour une fois. Depuis le début de l'épidémie et de toutes les saloperies qui s'ensuivaient, sans parler des nuits avec sa partenaire... Il avait négligé ses entraînements et la reprise s'avérait assez difficile bien que son corps reprenne de lui-même les réflexes si longuement assimilés par les années de pratique. En fait, il se sentait même presque comme un vieux, rouillé. Enfin. La finalité de tout ça, c'est que ça lui avait fait énormément de bien. Direction son appartement pour retrouver deux des femmes de sa vie. La soirée avait été longue et épuisante mais cela faisait toujours du bien de se fatiguer. Après une bonne douche et un bon repas, Ayden avait décidé de traîner sur les différentes applications sur son téléphone. Mini jeux, mails, application tv, tout y passerait mais ce fut le sms qui s'affichait sur son écran qui le stoppa. En effet, un numéro inconnu apparaissait et, curieux comme un enfant, il s'empressa d'ouvrir le message. Anton n'avait pas perdu de temps pour proposer quelque chose et le contenu du message faisait sourire le policier.

"Salut Anton. Je suis en repos encore quelques jours, donc dis moi quand ça te conviendrait le mieux qu'on se voit. Pour ce qui est du repas, je m'en occuperai sans problème et pour ton chien, j'ai hâte de faire connaissance avec lui !
Bonne soirée, à très vite.
"

La réponse du français à son compatriote fut courte mais claire et précise. Au vue de l'heure, il n'avait pas non plus particulièrement envie de le déranger avec un pavé. Sur la fin, l'homme avait hésité. C'était très sec et peut-être aurait-il mieux valu qu'il ajoute un smiley sourire mais en même temps, il n'était pas le genre à en mettre, sauf pour rassurer ses proches quand il y avait besoin. Aussi il avait simplement envoyé son message. De toute façon, ce n'était qu'un échange et il n'était pas nécessaire de mettre des émojis et puis bon... C'était quand même un peu ridicule d'en foutre alors qu'ils ne se connaissaient pas tant que ça. Oubliant finalement son débat du smiley, il s'installa avec Maria devant un film pendant que la petite Elena dormait paisiblement. Il n'eut pas à attendre trop longtemps pour une réponse de la part du détective, il proposait le lendemain soir mais l'hispanique rappelait à l'inspecteur qu'ils avaient déjà prévu des choses aussi, il écrivit "Après demain, si ça te va ?" à Anton, en espérant se trouver un délais rapide.
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Tomas Gulbrandsen
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Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Jeu 22 Fév - 21:53

Bien, maintenant que nous étions d’accord sur le principe et sur la date… je regardais un peu ce qui me servait d’appartement et je me rendis compte que j’aurais été bien impoli de le recevoir dans cet état… J’avais une demi-douzaine de dossiers qui trainaient par terre, mon gilet pare-balle trônait sur mes plaques chauffantes… pourquoi et comment je l’avais mis là  alors que j’avais utilisé ma cuisine deux heures plus tôt ?! Ajoutons à ça les livres et les vêtements  en vrac dans les coins, putain mais t’es un ado ou un adulte allant sur ses…40 ans ?

Un peu des deux je dirais.

Vu l’heure, passer l’aspi et faire le ménage serait totalement déplacé. Je me contente donc de me coucher en confirmant :

- Reçu. Je mets les bières au frais. J’habite au 18 Bv Lincoln, appartement 103.

Ça peut sembler sec, mais déjà que je n’envoie pas beaucoup de sms alors en plus je ne vais pas foutre des smileys dedans ! Je balance mon téléphone sur la table et jette un œil à Téméraire. Il me regarde depu
is son panier, bien sagement, lui aussi il faudrait le nettoyer et ce serait le plus long et sportif.
Il n’aime pas se laver le bougre.

Enfin ! J’éteins la lumière et tente de dormir un peu, le sommeil est une denrée très rare en ce moment.

***

J’ai passé une grande partie de la journée du lendemain à boxer un sac de frappe et à user les appareils d’une salle de sport du quartier. J’avais de l’énergie à revendre après une vraie nuit sans zombies, sans enquêtes, sans trafic d’armes. Juste moi, mon oreiller et de doux rêves. Le peu de temps qu’il me restait fut concentrer à la sportive toilette d’un chien faisant la moitié de mon poids disposant d’une réserve illimité de mouvements pour m’emmerder !  
L’adorable petit con qui sent bon.

Mais enfin, je décide de faire mes courses et le ménage que le lendemain. Une deuxième nuit de sommeil sans interruption, mais quel luxe ! Voilà qui me rend d’une humeur parfaite pour une bonne soirée entre français. C’est d’un pas ferme et décidé que je me rends dans la « french épicerie » la plus proche. Il est temps de continuer le luxe et d’acheter du pain et de quoi cuisiner un plat de chez nous.

Pourquoi pas un coq au vin ?

Ouais, un coq au vin avec des frites… mais j’ai pas de friteuse. Bon, tant pis, ça sera des pommes de terre sautées. Une fois revenu avec ces divins ingrédients, je mets le tout au frais et   fait un brin de ménage chez moi. Mon gilet se retrouve dans une position normale dans mon minidressing, je range en piles propres mes dossiers et les entreposes autant que possible aux lieux appropriés. Un coup magique d’aspirateur plus tard et une vaisselle relativement clean plus tard, il est temps de prendre une douche.

L’heure d’arrivé d’Ayden approche, ma seule et unique table se garnit d’un saucisson et de chips. Moi je suis présentable et Téméraire tente de mettre le bazar pour chopper ce qui se trouve sur la table. J’allais enfin vaincre les assauts de l’animal quand des coups retentir à ma porte.
Ayden était là.

Je devais aller lui ouvrir et j’aurais besoin de mes deux mains… Mais si je lâchais le chien, nous n’aurions rien pour l’appéro ! Tant pis ! Croisons les doigts et espérons que je le fasse enter à temps ! J’ouvre la porte à la volée et j’ai même pas le temps de le saluer correctement que je me jette sur Téméraire pour l’empêcher de sauter sur la table.  Alors que je me retrouve au sol pour ceinturer l’animal, je lui lance :

- Entre et fait pas gaffe au monstre poilu !
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Ayden W. Maddox
Ayden W. Maddox
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◘ Est marié avec Reese, sa coéquipière, depuis le 10 mai
◘ Proche de son frère Seth et de leur mère. A contrario, il refuse de parler à son père mais fait quand même l'effort d'échanger parfois avec Dylan, son demi-frère.
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Inventaire : Beretta 96 + matraque téléscopique
Sam 28 Avr - 1:16

La soirée était vite arrivée. Ayden ne savait pas trop comment s'habiller ou se comporter. Détente n'était pas vraiment un mot qu'il connaissait bien puisque même pendant ses repos, il bossait ou se contentait de se reposer un peu. Juste de quoi remplir ses piles et retourner au sport par exemple. D'ailleurs, en y repensant, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait d'escalade et de taekwondo... Il en profiterait le temps qu'il pouvait. Il lui restait quelques jours de convalescence alors autant l'utiliser pour faire ce qu'il aimait. Le sport et la cuisine, c'était franchement pas dégueu. Bon, il ruinait tout en fumant mais bon ! Au moins, il essayait de prendre soin de lui  et se faisait violence pour s'allumer une clope assez souvent. N'était-ce pas un bon début ? Enfin, qu'importait, la question n'était pas là. Il s'était arrêté sur une chemise bleue dont il retroussa les manches, un jeans clair et des vans noires. Ok, c'était pas le truc le plus tendance du moment mais il s'y sentait bien et c'était tout ce qui comptait.

Pour ne pas faire l'impoli, l'homme choisit une des rares bouteilles de vin qu'il possédait. Ok, c'était Dylan qui lui avait envoyé de France pour un noël. Son demi-frère faisait toujours des cadeaux hors de prix parce qu'il souhaitait rencontrer les deux fils du père Forestier. Est-ce que ça avait marché ? Plus ou moins. En fait, Dylan avait débarqué aux States pour voir ses aînés et ça n'avait pas toujours été simple. Il y avait une distance... Le plus jeune ressemblait au daron, physiquement, comme les deux grands bien qu'on voyait aussi la différence. Enfin. Ce n'était pas non plus une affaire d'État. Saint-Emilion, Château Troplong Mondot de 2006. C'était un bon vin, il le savait et même si la bouteille valait dans les cent boules, c'était l'occasion de l'ouvrir. Puis de toute façon, il lui restait encore, alors... Il fallait marquer la soirée, non ?

Devant chez Anton, le métissé hésita. Finalement, il avait encore le choix. Il pouvait s'en aller et envoyer un sms pour dire qu'il avait un empêchement... Oui bon, c'était un mensonge, c'était lâche et nul mais il ne savait plus comment se comporter en société... En fait, il soupira et secoua la tête pour retrouver un semblant de courage. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Sérieusement. C'était lui qui avait accosté son compatriote alors c'était pas le moment de se dégonfler comme un naze ! On se reprend soldat ! Toquant à la porte, il attendit un instant. Est-ce qu'il était là, au moins ? Ou il avait oublié ? Peut-être que... Raté. Il vit la porte s'ouvrir à la volée et une silhouette s'éloigner aussitôt. Entrer et ne pas faire attention au monstre ? L'enquêteur haussa un sourcil pour constater la position étrange qu'avait son hôte qui maintenait son animal de compagnie tout contre lui. "Est-ce que vous vous battez ? Je dois appeler un dresseur canin ou une association de défense des animaux ?" fit-il avec un léger sourire qui se voulait plutôt amusé devant la scène.

Refermant derrière lui, l'homme s'approcha du monstre en question et lui flatta le crâne de quelques caresses, en guise de présentation. Au passage, il donna un coup de menton à l'attention de son camarade. "Du vin de chez nous. Un des meilleurs, apparemment. Je m'y connais pas trop mais j'espère que ça t'iras." annonçait-il en souriant. Bien sûr, il était un peu timide mais ça n'empêchait qu'il tente de se mettre à l'aise. La première étape consistait à enlever sa veste pour la caler sous son bras. Seconde, faire le tour du propriétaire autant que possible pour se faire quelques marques. En fait, l'appartement d'Anton n'était pas si différent du sien. Enfin, à l'époque où les femmes Rivera n'habitaient pas chez lui. Au moins, il constatait qu'il n'était pas le seul à être plutôt sobre niveau déco d'intérieur. Tranquillement, il s'installa sur le canapé et offrant un sourire. "Alors, quoi de neuf, en dehors du fait que... C'est quoi le nom de ton chien déjà ?" demandait-il avec une légère gêne. "En tout cas, ça a l'air d'être lui, le roi à la maison." poursuivait le franco-américain avec un léger rire. Allez, tout se passerait forcément bien.
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Mer 2 Mai - 18:38

Devant le regard amusé d’Ayden, je ne put m’empêcher de rire moi aussi. La situation devrait être profondément comique. Quand je réussis enfin à calmer le monstre et à me relever, je lui répondis :

- Bah si tu avais un dresseur de dinosaure ça pourrait m’aider, je t’avoue qu’il est parfois aussi dur à tenir qu’un putain de T-rex.


Je n’ai pas reçu de gens depuis un moment alors je ne sais plus exactement comment je dois me comporter. Déjà accepter son cadeau avec gratitude et humilité :

- Du vin, tu as le nez creux mon cher. Mais je peux déjà te dire que je ne pourrais pas l’apprécier à sa juste valeur. Je dois être aussi doué en vin que toi.

Je prends, j’accepte, son présent et je la range là où je peux et comme je peux. C’est-à-dire qu’elle rejoint un tas de bouteilles dans un coin. Je suis désolé du manque de reconnaissance et d’élégance mais je manque un, tout petit, peu de place.

- Je suis désolé de te le dire, mais ce soir je vais essayer de bricoler un coq au vin. Ta bouteille risque de faire doublon, hélas. Par contre, tu vois, j’ai des stocks de bière, un alco-test et un matelas alors je t’invite à te servir généreusement.

En disant cela, j’ouvre en grand frigo, dévoilant une imposante collection de leffes, ce n’est pas le top du top, mais elles restent fraiches et agréable. Loin au-dessus des pisses américaines standards et de leur misérable degré d’alcool. Là on est sur du 8% de la vrai bière tenant au corps. J’en prends deux et je l’invite à se poser de l’autre côté du minibar me servant aussi plan de travail. L’étape la plus cruciale commence pour moi maintenant :

Cuisiner correctement un plat comme celui-ci, tout en faisant la conversation et tenant à distance mon chien. C’est possible, le secret étant d’éviter l’effet tunnel et de faire confiance à ses coéquipiers.

- Voilà le deal, tu bois ta bière et tu me raconte ta petite vie, tout en retenant mon chien. Tu comprendras bien assez vite que ça va être compliqué… mais je crois en toi !

Les minutes qui suivirent furent somme toute agréable dans la mesure où ça faisait plaisir de cuisiner autre chose que des plates microondes et pour quelqu’un d’autre que moi-même. J’avais en plus pleins de question à lui poser :

- Il y a quelques jours, j’ai trouvé une personne disparue sur les docks. A moitié dévorée et tué d’une balle en pleine tête. Ouais ce n’est pas folichons dit comme ça, surtout que je fais à manger. Mais ce n’est pas le premier que je croise, quand j’essaye d’obtenir des informations de la part de journalistes ou de policiers, j’ai juste le droit à du silence ou « un tueur en série, probablement ».

Sans rire, un policier qui me sort ça sans pression alors que j’ai plus d’une dizaine de morts comme ça sur les bras, j’ai du mal à croire que ce soit l’œuvre d’un seul homme et même, il faudrait légèrement s’en alerter !
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