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 Sur les dents !

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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
Métier : Chasseuse de Prime
Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
Inventaire : Piolet de grimpeur, SV-98, 1x Kit de Premiers Soins, 1x Kit de Soin Spécial Rhume, 1x Demi-masque filtrant anti-particules (FFP3), grenades x4
Sam 30 Juin - 2:59

- Laissons le prêtre dans son coin pour commencer. Je m’occuperais de lui en temps voulu. Pour commencer, on va trouver de l’eau et une couverture à cette femme.

Valeija s'impatiente... Ses mains se crispent et la pointe de ses phalanges commence à blanchir. Les doigts serrés autour de son piolet, la fièvre commence à la gagner. Et l'envie de plonger le prêtre dans un état semblable à sa victime menace de la faire vriller. Quelque chose dans le regard de la jeune femme étendue là lui rappelle Düsten... Se raison vacille et c'est bientôt elle qu'elle imagine allongée à sa place... Elle se plonge dans la scène, imagine les tortures, les cris, les rires enivrés de ce sale fils de pute planqué là-haut... Elle revoit le regard de l'Homme au Masque lorsque celui-ci se dressait encore de toute sa hauteur devant elle, à demi consciente sur le sol... Tout se mélange et s'embrouille dans sa tête... Et une détonation semble claquer...

À la vue de Pendragon qui veille tranquillement sur la jeune femme à peine consciente, Valeija semble revenir à elle, une lueur animale dans le regard, qu'elle tente alors de camoufler.

- Voici l’idée que j’ai. On remonte, on explique au prête la façon dont on pense. Puis, on appelle les secours et avant qu’ils arrivent… on se barre. Je crois que nous n’avons plus grand-chose à faire ici. Je laisse la police de Salem se démerder avec ces produits moi j’ai assez d’éléments pour me faire payer.

Mais elle n'écoute pas. Sans mot dire, elle se retourne subitement et rebrousse chemin, abandonnant Pendragon auprès de la jeune femme. D'un pas vif et déterminé, elle traverse la grande salle souterraine, guidée par le faisceau bleuté du projecteur encore allumé et par une envie de fureur. Elle ne prête pas même attention aux barils d'éther qui laissent s'échapper leur écume explosive.

Valeija déroge à la règle. Elle le sait. Foncer tête baissée sans prendre la moindre mesure, guidée par... par quoi était-elle seulement guidée au juste ? Une envie de vengeance ? Contre qui ? C'était une inconnue qu'ils avaient trouvée étendue là. Rien de plus qu'une inconnue... Mais rien n'y fait, elle revoit le visage de Düsten à sa place, comme imprimée depuis sa rétine jusque dans son esprit. Elle remonte alors les escaliers quatre à quatre et commence à s'approcher de la grande salle de l'entrée principale, quand un déluge de balles se fracasse et s'abat tout près d'elle. Ultime réflexe, se plaquer contre le mur, attendre la fin de la volée... et riposter. Combien d'hommes se tenaient là ? Qui étaient-ils encore ? Et pourquoi ouvrir le feu comme ils l'ont fait.

L'espace d'un instant, dans le film mental de sa furie à venir, elle a cru entrevoir le visage du prêtre, libéré de ses entraves, au milieu de la pièce. Peut-être trois hommes à sa droite et quatre autres à sa gauche. Et pas de chien. Mais cet enfoiré a réussi à se libérer ou à se faire libérer. Et le comité d'accueil n'est pas là pour un interrogatoire. Si seulement elle ne s'était pas laissée gagner par sa colère, elle aurait sans doute pu apercevoir leurs armes ou les reconnaitre au bruit. Mais rien n'y fait, pour le moment, elle ne peut qu'entendre cet étourdissant acouphène qui lui grésille dans l'oreille gauche...

Puis le déluge cesse. Certains hommes rechargent leurs armes... Les autres doivent attendre qu'elle tente une sortie pour la liquider.

- Allez-y ! Lance une voix.

Des bruits de bottes s'avancent alors au pas de course droit vers Valeija. Mais elle n'a pas attendu de voir comment ils allaient réagir. L'adrénaline et les vapeurs d'éther encore planantes ne lui laissent pas de choix. Elle se saisit alors de ses deux armes de poing nouvellement recueillies et arrose le passage généreusement, touchant ici et là la chair et les os de quelques hommes qui tombent immédiatement à la renverse. Pas le temps de visée, pas le temps d'aligner le tir.

Une arme pointée à hauteur des jambes et l'autre du buste...elle fond sur le mur droit devant elle dans un élan inattendu, décochant cartouche sur cartouche, puis prend appui sur ce dernier et saute dans la direction opposée. Eh bien que la scène n'ait durée qu'une fraction de seconde, elle a bien cru voir trois hommes se vriller de douleur en retombant sur eux-mêmes... et deux autres être abattus... depuis l'arrière de la salle. Les hommes qui étaient restés en retrait n'avaient apparemment eu aucune gêne à liquider leurs compagnons dans le seul but de l'atteindre... Dommage pour eux. Mais cela laissait présager le pire. S'ils étaient prêt à sacrifier les leurs sans hésitation, difficile à croire que ces individus étaient de la police. Et si c'était le cas, se serait encore pire... Même si leurs tenues noires laissaient plutôt penser à une milice privée qu'à des agents du maintien de l'ordre. Mais dans cette ville de fous, qui pouvait le dire ?

Valeija se trouvait désormais à court de munition et espérait que Pendragon avait pu entendre le vacarme. Dans le cas contraire, elle ne résisterait pas à un second assaut...
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Mer 4 Juil - 14:44

Bah tient ! Cette fille n’est décidément pas faite pour travaille en équipe ! Alors que je donne sur magnifique solution pour nous sortir de ce pur merdier, la voilà qui se tire sans même se donner la peine de me répondre. Où se barre-t-elle ? Je l’interpelle :

- Hé, tu branles quoi là ?

Mais aucune réponse, si ce n’est que sa démarche ne laisse que peu de doute sur son énervement. Putain, elle va aller buter le prêtre avant moi cette quiche ! C’est une foutue irresponsable, partir comme ça au flan, me laissant seul avec une victime à moitié morte. Je me prends la tête dans les mains et j’émets à un grognement à mi-chemin entre la fureur et l’énervement.$


En premier lieu je trouve de quoi couvrir la pauvre fille et je lui laisse de l’eau, je ne peux rien faire de plus. Le reste est au-delà de mes compétences, je suis un policier pas secouriste. Le mieux qui puisse se passer est que j’appelle à l’aide. Je me fais violence et je me retourne, tachant d’ignorer le regard suppliant de la victime. Je ne connaitrais jamais son nom et c’est tant mieux.

Je traverse la crypte dans l’autre sens quand j’entends au loin des détonations, ça résonne sur les parois en pierre. A la fois proche et lointaine. Il y en a beaucoup… putain ça fait chier ça ! Je ressors mon arme et je monte les escaliers quatre à quatre. J’ai à peine le temps de déboucher dans la cathédrale que je fois ma camarade à couvert et visiblement en difficulté face à des hommes armés.

Putain de merde.

Ce n’était déjà pas assez compliqué, non ! il fallait qu’on rajoute une fusillade en infériorité numérique. Pas le temps pour s’apitoyer, un homme se présente devant moi, pas une seconde d’hésitation, je monte en cible et je décroche une balle en pleine poitrine. Il s’effondre dans un cri, attirant ses copains. Je me mets à couvert derrière une colonne et je vois Valeija plus loin, elle me regarde. Vu les flingues qu’elle tient dans ses mains, elle ne doit plus avoir de munitions. C’est bien beau de mitrailler, mais maintenant elle est à sec et vulnérable. Putain d’amateur !

J’essaye d’écouter ce que disent les autres, mon arrivé semble les avoir perturbé, ça nous fait gagner du temps. Ces mecs ne sont visiblement ni des flics ni des militaires… Pourquoi sont-ils là ? Je l’ignore, mais on s’en fou au pire. Je passe la tête une demi-seconde pour étudier la situation, il reste trois hommes et je ne vois pas de trace de Téméraire. Trois hommes, je peux le faire, j’ai déjà connu pire ! Courage Anton, tu respires un grand coup et tu fais comme à chaque fois ! 1.2.3 !
Je quitte ma couverture, idée idiote en soit mais qui surprends mes adversaires, le premier se prend deux balles en pleine poitrine, son copain derrière en reçoit une dans l’épaule. Le dernier à le temps de se mettre à couvert mais il est foutu. Pourquoi ? Car il ne voit plus Valeija et son magnifique piolet en acier qui s’approche de lui. Il y a un bruit de viande, un cris puis plus rien. Pas très coriace au final ces types.
Priorité oblige, j’appelle mon compagnon canin. C’est bon, je pense que Valeija va bien et en tout honnêteté je m’en fiche un peu !


- Téméraire ! tu es là mon grand ?

J’entends un aboyement dans le lointain et des bruits de pas, il s’était caché quand les hommes étaient arrivés. Brave garçon ! Je me dirige vers l’autre en applaudissant et acide je lui balance :

- Bravo ! Bravo ! Heureusement que je n’ai pas trainé sinon tu serais morte et moi aussi ! C’est quoi ce comportement à la con de cavalier ? Tu n’as jamais appris à contrôler tes nerfs ma parole ?!

Je regarde le carnage dans la salle, il faut vraiment qu’on mette les voiles en vitesse sinon on va être dans une belle merde. En plus j’ai du boulot demain !

- Tu veux te barrer dans ton coin où je te dépose, mais là on doit partir et en vitesse, j’irais pas en prison pour un massacre comme ça moi !
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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
Métier : Chasseuse de Prime
Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
Inventaire : Piolet de grimpeur, SV-98, 1x Kit de Premiers Soins, 1x Kit de Soin Spécial Rhume, 1x Demi-masque filtrant anti-particules (FFP3), grenades x4
Mar 17 Juil - 22:08

La tension monte et les tempes de Valeija lui cognent dans la tête. Chaque battement de cœur sonne comme un décompte fatal.

Les types en noir canardent sans arrêter et se rapprochent, Valeija le sait bien. Pistolets vides en poches, elle s'arme alors de son piolet. Peu importe désormais le risque, il fallait faire un maximum de dégât. Jouer le tout pour le tout.

Mais une double détonation perce bientôt le brouhaha, plus forte, plus proche. La première balle parvient à percer la roche du mur contre lequel est appuyée Valeija et vient lui griffer le bras droit. Et immédiatement après, un cri. L'un des hommes restant vient d'être abattu par Pendragon qui arrive en sauveur...


Fait chier... marmonne Valeija. Elle se savait foutue et la présence de Pendragon ne fait que le lui rappeler. Sans lui, donc, adieu la lumière, et la pilule passe mal.

Néanmoins, pas de temps à perdre. Les trois hommes restant le prennent maintenant pour cible et cela lui laisse une mince ouverture pour contre-attaquer. Ironie de la situation, il semblerait que les deux comparses aient intuitivement abattu la même carte : sous les tirs ennemis, jouer l'effet de surprise dans la plus grande folie. Et ça marche, ! Deux autres hommes tombent à terre et le dernier, désorienté tente un volte face pour se diriger vers la sortie. Hors de portée de son bras blessé, Valeija utilise ses dernières charges d'adrénaline pour court-circuiter la douleur et envoyer de toutes ses forces restantes son piolet contre le fuyard.

Ne pas le tuer. Viser les jambes ou la ceinture.

Le marteau du piolet ricoche alors contre le sol dans un bruit métallique et vient percuter l'homme au talon d'Achille avant que ce dernier ne s'écroule sur le sol dans la renverse, son arme valdinguant dans les airs.

Le silence retombe alors sur les lieux. Seules les douilles vides continuent de tinter à mesure qu'elles roulent et s'entrechoquent ici et là. Le sol en est littéralement inondé. Et les pas de Valeija craquent lorsqu'elle pose ses pieds dessus. Son instinct lui indique de les éviter, mais impossible, il y en a trop.

Une odeur de poudre plane dans les airs tandis que la fumée blanche se dissipe.

- Téméraire ! tu es là mon grand ?

Après un court instant, des pleurs nous parviennent depuis la pièce adjacente, puis un aboiement, signe que le chien va bien.

- Bravo ! Bravo ! Heureusement que je n’ai pas trainé sinon tu serais morte et moi aussi ! C’est quoi ce comportement à la con de cavalier ? Tu n’as jamais appris à contrôler tes nerfs ma parole ?!

Ω - J'ai senti quelque chose... indique-t-elle d'abord calmement l'air songeuse. Et ne m'emmerde pas ! Si je n'étais pas remontée, ces enfoirés nous auraient grillé le cul. T'as peut-être pas d'instinct de conservation mais ce n'est pas mon cas ! J'avais vu juste. Et mon nez m'a encore sauvé les fesses cette fois-ci. Et les tiennes au passage ! Réplique aussitôt Valeija, tentant d'oublier son égo blessé lorsqu'il lui avait rendu la pareille...

- Tu veux te barrer dans ton coin où je te dépose, mais là on doit partir et en vitesse, j’irais pas en prison pour un massacre comme ça moi !

Ω - C'est quoi ton problème, Pendragon ? Hm ? T'apprécie pas que j'm'en tape que tu joues les sauveurs ? - Silence - Moi j'ai un prêtre à retrouver. Et l'autre idiot là-bas va me filer un coup de main, désigne-t-elle du doigt. Si tu veux te barrer, barre-toi. Mais vu le carnage qu'il y a eu là, je ne crois pas que les flics viendront enquêter dans la foulée. On n'est pas face à un petit groupe isolé, là. Y avait des armes, y avait d'la drogue, y avait des types entrainés, et y a eu des morts. Et visiblement ça ne leur a pas posé de problèmes. J'en ai même vu un abattre un de ses équipiers dans le dos pour essayer de m'avoir. Et je crois pas que c'était une erreur de débutant, continue-t-elle tout en s'avançant d'un pas sûr vers l'homme maintenant recroquevillé sur le sol. Qu'on le veuille ou non, on a foutu les pieds dans un sacré merdier. J'suis sûre qu'on y est déjà assez jusqu'au cou pour qu'on nous envoie l'artillerie lourde, la prochaine fois. Donc si on en n'apprend pas plus rapidement, avant que les fédéraux ne prennent la relèvent, on est les prochains sur la liste, où qu'on aille. T'entends ? On est morts ! Donc fait ce que tu veux, mais moi j'emmène ce type avec moi et avant ça, je vais couvrir mes traces.

À la façon dont elle parlait, elle savait qu'elle se trahissait. Mais elle n'avait pas d'autres choix. Et jouer la comédie n'aurait pas plus de sens désormais. Elle ne faisait pas confiance à Pendragon mais ils étaient dans le même bateau à présent, et il lui avait bel et bien sauvé la vie.

Ω - Arrête de penser prison et penses plutôt survie. C'est mon conseil si tu veux rester en vie désormais. Tiens. Elle lui tend alors un papier sur lequel sont notées des indications :

Turtle Pond Lake - Rive gauche - En cas de besoin, allumer la mèche.

Ω - Tu comprendras quand tu y seras. En ce qui me concerne, j'ai pas de téléphone. J'ai appris à m'en passer. Donc si tu ne tiens pas à m'aider à cuisiner ce gros con, tu pourras me contacter comme ça. - Silence - Mais si tu connais un coin où on peut l'interroger tranquillement... je suis preneuse, se radoucie-t-elle enfin.

Elle récupère enfin son piolet et assomme le type qui gît désormais inconscient.


Dernière édition par Valeija D. Kristanöff le Jeu 30 Aoû - 19:50, édité 1 fois
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Mer 25 Juil - 22:24

La collaboration avec cette fille fut pour le moins erratique, brutale et expéditive. Comme cette soirée en fait… La voilà qui commence à me sortir un énorme laïus sur le fait que je devrais me concentrer sur autre chose que la prison et penser à la survie. Nous avons tous les deux visiblement de fortes personnalités et oui j’ai tendance à faire le sauveur. Mais son comportement était inconscient ! Qu’elle refuse de le reconnaitre me faisait simplement bouillir de rage ! Les gens doivent assumer leurs comportements et leurs actes.

- Ecoutes, je m’en fou d’où on a mis les pieds, il n’y a que les témoins qui pourraient nous poser problèmes. Quand ils verront ce qu’il s’est passé, ils penseront, qui peu importe qu’ils sont, que c’est l’œuvre d’un groupe et pas de deux francs-tireurs présent par hasard.

Je vais fouiller un des mecs que j’ai tué, j’ai besoin de munitions avec cette histoire. Valeija me tend un bout de papier avec des instructions dessus. Veut-elle qu’on se revoit, elle est sérieuse ? Très bien, je vais garder ses instructions sous le coude pour les jours futurs, mais je n’ai vraiment aucune envie d’en savoir plus maintenant. Et je m’en balance de ses conseils :

- Je crois t’avoir montré que je sais prendre soin de moi, je ne sais pas ce que tu es, certainement une mercenaire quelconque, mais fais-moi confiance. Je sais survivre pas besoin de toi, à part toi et ce mec, personne n’est au courant de ma présence ici.

Je regarde les instructions encore une fois, je ne comprends pas, mais je lui fais confiance… Enfin, c’est vite dit mais je lui fais confiance pour comprendre le moment venu.

- Ecoute, je ne suis pas du coin, j’habite Boston. Je viendrais à cet endroit-là le moment venu. Si toi tu veux me voir, va au stand « Shooting Star » et demande moi. Vu que visiblement tu connais mon nom. Pas la peine de me chercher dans les annuaires, je n’y suis pas.


J’appelle Téméraire, il se place à mes pieds et ne bouge plus, parfaitement obéissant. Je recharge mon beretta et je finis par le ranger dans son holster. Je commence vraiment à en avoir ma claque de cette église de merde et j’ai qu’une envie c’est de me barrer. Je m’approche de Valeija et je lui tend la main. On peut au moins se quitter dans un semblant de politesse :

- Ne traine pas, quand j’aurais passé la porte, tu auras 15 minutes avant que j’appelle les secours. Si tu veux prendre le bestiaux et le ramener avec toi, je te conseil de te dépêcher


Je lui tourne le dos et commence à avancer vers l’entrée. L’espace d’un instant, je suis tenté de revenir et d’éliminer le prêtre et cette fille. Pourquoi ? Car ils sont une menace pour moi et que je n’aime pas les menaces, pas du tout ! Une balle dans la tête de chaque et jamais personne ne saurait que je suis venu ici. Cette histoire de secte, terminée et bon débarra et je pourrais enfin avancer dans ma vie et mes affaires… Mais je suis quelqu’un de trop bon, de trop gentil pour ça et ce serait effroyablement ingrat de ma part de la tuer alors qu’elle veut juste coopérer avec moi. Sans me retourner, je lui lance un :

- A bientôt !


Puis je m’enfonce dans la nuit, il est temps d’aller se coucher.
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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
Métier : Chasseuse de Prime
Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
Inventaire : Piolet de grimpeur, SV-98, 1x Kit de Premiers Soins, 1x Kit de Soin Spécial Rhume, 1x Demi-masque filtrant anti-particules (FFP3), grenades x4
Jeu 30 Aoû - 19:51

Armes... Milice privée... Victimes... Et une histoire sans queue ni tête encore non résolue... Si Valeija n'avait pas prévu à l'origine de jouer les enquêtrices, il n'était pas dans ses habitudes de risquer sa peau sans avoir un minimum de réponses.

Néanmoins, il lui faudrait oublier le coup de la planque qu'elle avait eu l'intention de se faire dans cette vieille bicoque en ruine, d'ici peu de temps, les lieux seraient passés au peigne fin...  

- Je crois t’avoir montré que je sais prendre soin de moi, je ne sais pas ce que tu es, certainement une mercenaire quelconque, mais fais-moi confiance. Je sais survivre pas besoin de toi, à part toi et ce mec, personne n’est au courant de ma présence ici. Écoute, je ne suis pas du coin, j’habite Boston. Je viendrais à cet endroit-là le moment venu. Si toi tu veux me voir, va au stand « Shooting Star » et demande moi. Vu que visiblement tu connais mon nom. Pas la peine de me chercher dans les annuaires, je n’y suis pas. Ne traine pas, quand j’aurais passé la porte, tu auras 15 minutes avant que j’appelle les secours. Si tu veux prendre le bestiaux et le ramener avec toi, je te conseil de te dépêcher

Choix cornélien... Le "Maître de cérémonie" avait mis les voiles et il ne restait plus qu'un gêneur comateux qui risquait peut-être de lui faire gaspiller un temps précieux à faire le tri entre vraies réponses et débilités profondes... Tout cela, à supposer qu'il puisse ne serait-ce que parler... Et avec ce qu'elle avait vu dans la soirée, faire causer ce milicien n'était pas une chose garantie ! Tout comme il n'était pas non plus garanti qu'il soit lui-même sensible à la douleur... comme ces espèces de tarés qui s'étaient jetés sur elle quelques heures à peine auparavant. Le torturer pour avoir des réponses fiables serait peut-être sans effet... Devait-elle alors risquer de s'encombrer d'un foutu psychopathe quand...

Valeija opina du chef en regardant Pendragon s'éloigner. Deux professionnels qui se quittent en se laissant une carte de visite... La situation semblait plutôt ironique.

- A bientôt !

Valeija feignit d'écouter et de réfléchir aux propos de Pendragon. Mais déjà son regard brillait d'une autre intelligence... plus animale. Elle attendit quelques instants de le voir s'éloigner assez loin et déjà s'en retournait-elle dans les escaliers menant au souterrain de l'église... Elle n'aurait pas éliminé son agresseur de sang froid devant Pendragon, car bien qu'il l'ait vue à l'œuvre en situation critique, cette fois, rien n'aurait expliqué qu'elle puisse se montrer sans pitié sur un homme apparemment sans défense, et c'était une carte qu'elle ne se sentait pas prête à lui dévoiler. Elle tira alors le corps du milicien dans le cirage jusqu'à ses camarades. Elle fouilla soigneusement ses poches, ainsi que celles de ses acolytes tombés au chant d'honneur...  Pas de blason, pas de portefeuille, pas de signes distinctifs ni de tatouages... De vrais professionnels...

Arrachant un bout de tissu de l'un des étendards qui flottaient encore dans le couloir, elle se confectionna un silencieux de fortune qu'elle enfonça sur l'une des armes des miliciens alignés au sol et pressa la détente en visant la tête de l'homme. Une mort pas si cruelle... car immédiate, au moins... Elle tira encore plusieurs fois dans son corps afin de simuler la tuerie de masse. Sans des mois et des mois d'analyses poussées, de reconstitution et un expert criminel particulièrement zélé, personne ne ferait la différence. Et quelque chose laissait entendre à Valeija qu'une haute instance s'opposerait certainement très rapidement à ce qu'une enquête ne soit menée trop loin.

Elle enjamba les cadavres et descendit à toute vitesse les escaliers des souterrains, remontant de mémoire le fil de son excursion jusque dans la salle où se trouvait encore la fille en piteux état. Elle effaça alors ses traces avec soins et pris cette dernière complètement sonnée dans ses bras avant de remonter les escaliers pour s'enfuir.

Parvenue au porche de l'église, elle scruta les environs. Aucun flic à l'horizon. Valeija déposa la fille sur le sol, derrière les haies d'une maison sans vie à quelques encablures de la paroisse en prenant le plus grand soin à ne pas la malmener, téléphona à Slöven pour une extraction d'urgence, puis revint dans la paroisse armée d'une de ses grenades.

Une goutte perla un instant sur son front... elle avait le souffle court... Mais il ne lui restait plus beaucoup de temps... Elle dégoupilla alors sa grenade, la lança dans les escaliers menant au souterrain, et fit volte-face vers la sortie avant que le bâtiment ne s'embrase totalement dans une explosion assourdissante. Valeija fut projetée dans les airs, roula sur elle-même dans l'herbe encore humide et resta sonnée par l'onde de choc quelques instants. Il s'en était fallu de peu...

Une tentative bien risquée pour effacer tes traces définitivement... crut-elle entendre de la bouche de Slöven.

Ω - Ouais ! Et qui risque d'alerter rapidement les patrouilles qui circulent peut-être dans les rues voisines... soliloqua Valeija un sourire crispé au visage.

Derrière elle, le bâtiment s'effondrait sur lui-même dans une lueur éblouissante, des flammes commençant à lécher les rares murs qui avaient miraculeusement survécu à l'explosion... Elle profiterai de cette lueur aveuglante, du brouhaha et de la poussière pour retourner auprès de la fille qu'elle avait tirée de là et s'éloigner à la faveur de la nuit.

Bientôt les sirènes de police retentirent aux quatre coins de la ville. Valeija avait pu s'éloigner assez pour ne pas attirer l'attention sur elle mais devrait à présent restée cachée à l'abri des regards en attendant l'arrivée de Slöven... Les égouts... Un dernier effort, et elle et la fille serait hors de vue des gêneurs éventuels. Dans l'ombre d'une ruelle sombre, elle tira une plaque d'égouts à l'aide de son piolet, serra les dents pour oublier la fatigue et la douleur, et descendit, la fille à l'épaule, les derniers barreaux d'une échelle menant à un nouveau monde obscure. Il ne lui restait qu'à refermer la plaque une fois la fille allongée sur la pierre humide. Cette planque de fortune serait de toutes façons mieux que de l'avoir laissée là-bas... Elle l'interrogerait plus tard, une fois remise sur pieds par les bons soins de Slöven... Comme il l'avait fait avec elle autrefois. En attendant, Valeija vérifiait régulièrement son pouls pour s'assurer de sa survie. Celui-ci était faible mais régulier.

Ne traine pas trop, Slöven, marmonna Valeija, tout en se faisant un bandage au bras.

Quelque part, espérait-elle que Pendragon la croirait morte... et qu'il l'oublierait pour de bon.
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