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 Hells Bells

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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
Métier : Chasseuse de Prime
Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
Inventaire : Piolet de grimpeur, SV-98, 1x Kit de Premiers Soins, 1x Kit de Soin Spécial Rhume, 1x Demi-masque filtrant anti-particules (FFP3), grenades x4
Mer 3 Jan - 18:17

Welcome to Boston ! songea Valeija avec ironie en regardant les rues désertes et sombres alors qu'elle remontait Washington Street.

...

Présentant un besoin de sortir, elle avait demandé son chemin à Düsten pour trouver un endroit où passer la soirée et oublier son mal des transports qui ne passait pas depuis son arrivée. Ou était-ce le mal du pays ?

ʢ - Tu veux savoir où je vais m'bourrer la gueule ?

... - Silence - ...

ʢ - T'as toujours mal au crâne, ma belle ?

Ω - Tu parles d'un euphémisme ! J'ai l'impression que mes putains d'cheveux s'sont mis à pousser à l'envers !

ʢ - T'inquiète ! Je connais le remède à ton problème. On va aller se poser au Dogwood, c'est un bar tranquille un peu plus haut, sur Hyde Park Avenue. Je connais le patron. Il va te faire un petit remontant maison, tu m'en diras des nouvelles !

Ω - C'est gentil de ta part Düst' mais je ne suis pas d'humeur à faire la causette, là. Désolée.

ʢ - Qui te parle de causer ? On s'pose, on r'garde, on mange un bout et on rentre après. C'est pas plus compliqué que ça.

Ω - J'apprécie l'offre, Düsten, vraiment. C'est juste que... J'ai besoin d'être un peu seule. J'ai pas été aussi longtemps avec quelqu'un depuis...

ʢ - Je sais.

...l'avait interrompu Düsten, évitant soigneusement de faire remonter de mauvais souvenirs. Elle se contenta ensuite de lui tendre les clefs de son appartement avec un sourire compatissant et lui donna un baiser sur la joue avant qu'elle ne franchisse finalement le pas de la porte, en chancelant légèrement, une main sur les tempes, l'autre, agrippée à la rambarde de l'escalier.

Maintenant que Valeija était seule aux prises avec le vent froid qui sifflait dans la nuit, elle s'en voulait d'avoir refusé l'invitation de Düsten. Cette fille est si généreuse... fallait vraiment être con pour vouloir rester seul dans un moment pareil.

Elle hésita un instant à faire marche arrière puis se ravisa. Dans son esprit, une mise en garde : Ne pas vivre aux crochets de quelqu'un... Surtout quand on commence à l'aimer. Elle décida néanmoins d'écouter son conseil et poursuivi jusqu'au Dogwood.

À la différence des rues de Hyde Park, il y avait de l'ambiance à l'intérieur du Dogwood. Il ne lui serait pas difficile de se fondre dans la masse et d'aller se poser dans un coin pour se faire oublier tout en profitant de la chaleur du lieu. Une fois le bâtiment en vue, elle se redressa, reprit une allure qui ne laissait rien transparaitre de son état, et avança d'un pas assuré vers le seuil d'entrée. Elle évita soigneusement du regard les nombreuses guirlandes lumineuses qui clignotaient ici et là, enluminant l'endroit d'une multitude de couleurs. Lumière et maux de tête ne faisaient pas bon ménage... Mais surtout, elle le savait bien, cela lui permettrait d'éviter à ses pupilles de se rétracter juste avant d'entrer dans le café et de conserver ainsi un maximum de visibilité sur ce nouvel environnement.

L'air du dedans était doux et chaleureux, les lumières, tamisées et le bruit ambiant relativement restreint pour un début de soirée, malgré la foule. Valeija ne tarda pas à lorgner sur un tabouret accolé à une table haute qui avait apparemment été dédaigné par les habitués. Un endroit au coin de la pièce, moins éclairé que le reste, et d'où elle pouvait avoir une vue de chacun. Parfait. Un serveur arriva rapidement, pressé mais adroit. Il slaloma entre les personnes sans la moindre difficulté, son plateau à la main, et se dirigea droit vers la nouvelle venue.

- Bonsoir Madame, vous désirez quelque chose ?

Valeija manqua de peu de l'envoyer promener avant de se rendre compte qu'elle avait tout intérêt à ne pas faire de vague. Inutile de se faire remarquer maintenant, à peine arrivée.

Elle esquissa un semblant de sourire et désigna du doigt un lot de tacos poulet-bœuf savamment présenté sur la carte, et un mojito au citron vert, qu'elle s'évertua à commander en dissimulant son accent le plus possible.
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Wesley I. Brewster
Wesley I. Brewster
Administrateur
Métier : Éducateur spécialisé
Informations : ► Son nom de naissance est Angus Collins, identité qu'il déteste quand même un peu et il est Irlandais
► Il a été adopté par Janice Brewster à 18 ans.
► Il était semi-pro en tennis
► Il est bisexuel et est actuellement célibataire après une relation avec un homme
► Il boitille légèrement parce qu'il a été victime des attentats de Boston en 2013
► Il aime aider les gens et est particulièrement optimiste
► Son péché mignon, c'est la bière
Véhicule : moto Yamaha R6
Inventaire : Batte de baseball
Lun 8 Jan - 15:44

"Il ne répond pas. Je crois qu'on le verra pas ce soir. " fit simplement Wesley en rangeant son téléphone dans sa veste. Quelques amis et lui avaient proposé une soirée au bar, pour regarder un match des Patriots ou des Pats, pour faire plaisir à certains. Le football américain avait été une sacrée découverte pour Wes, quand il était arrivé à Boston. Alors évidemment, il avait encouragé l'équipe locale et avait même apprit à l'aimer malgré les défaites. Comme beaucoup, il s'était démené pour avoir des places dans les stades parfois et souvent, avec ses amis ils se retrouvaient dans leur bar préféré pour regarder les différents matchs, même si ce n'était pas forcément ses favoris qui jouaient. C'est ainsi qu'il aimait passer ses soirées. Enfin, ça ou alors à être avec son petit-ami qui n'était plus trop présent ces derniers temps. Dommage pourtant puisque Quincy manquait grandement au rééducateur. Enfin, qu'importait. Tant pis, ce soir ce serait sans lui et il n'aurait pas à se plaindre de ne pas avoir été convié.

Dans le bar, les points se jouaient et parfois il hurlait de plaisir avec les autres fans, son regard, comme ceux de ses camarades, restaient figés sur l'écran. Ce truc le transcendait et souvent, il se plaisait à imaginer qu'il aurait peut-être pu participer à ce genre d'échange. Bon, lui il avait choisit le tennis et le baseball mais bon, quand même... Du football américain, ça tuait ! Le rugby était impressionnant, il se souvenait parfaitement des coupes des six nations qu'il regardait, lorsqu'il était en Irlande mais là, c'était autre chose. D'autres choses flottaient dans cette ambiance qu'il chérissait particulièrement sans qu'il puisse dire de quoi il s'agissait. Néanmoins, il adorait ça et souhaitait que ça dure aussi longtemps que possible.  Or, la pub vint déranger son plaisir et le fit grogner légèrement avant de rire avec ses amis. Ils plaisantaient, faisaient des pronostics, se trouvaient plus professionnels que les pros eux-même en venant imaginer des méthodes pour gagner contre l'adversaire. Mais ce n'était pas le plus intéressant. Il y avait aussi l'alcool et pour le coup, c'était au tour de Wes de se lever pour aller chercher des pintes, à son tour d'offrir sa tournée.

Se lever, slalomer entre les gens et s'arrêter au bar. Commander. Tout ça, c'était simple quand on y pensait mais avec quelques grammes déjà dans le sang, ce n'était pas non plus hyper évident de trouver un parfait équilibre et une bonne coordination des membres. Cinq verres dans les mains, le jeune homme fit un premier voyage sans problème. Le second en revanche fut plus compliqué du fait qu'un client le bouscula, le faisant ainsi renverser le contenu de sa pinte sur une femme, assise tranquillement à sa table. Les yeux de Wes s'ouvrir comme des billes, il sentit le rouge lui grimper au visage et c'était comme si d'un coup, d'un seul, tout l'alcool qu'il avait ingurgité venait de s'évaporer. Posant précipitamment ses chopes, il se mit face à la jeune femme pour laisser échapper un "Excusez moi ! Vraiment ! Je... On m'a poussé et... " une grimace naquit sur le jeune visage et le brun se releva pour récupérer des mouchoirs en papier et les tendit à la demoiselle. "Je suis confus, vraiment..." finit-il de dire en s'installant face à elle. "Euh j'ai... un t-shirt, dans mon sac à dos, si vous voulez vous changer..." qu'il essayait peu assuré, à cause de sa maladresse.
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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
Métier : Chasseuse de Prime
Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
Inventaire : Piolet de grimpeur, SV-98, 1x Kit de Premiers Soins, 1x Kit de Soin Spécial Rhume, 1x Demi-masque filtrant anti-particules (FFP3), grenades x4
Lun 8 Jan - 23:12

Ambiance de fête... Mais que fêtaient-ils tous... ça, Valeija ne le savait pas vraiment. Comment un simple match de rugby pouvait à ce point mettre la foule en délire ? Néanmoins, ça aiderait. Ça l'aiderai elle, tout du moins. Plus l'alcool coulerait à flots et le bruit irait en grandissant, moins elle aurait de chances d'être ennuyée. Sauf pour son mal de tête.

La soirée avait été entamée avec douceur mais le ton commençait à monter dans ces drôles de tribunes. Tous semblables. Tous vociférant en chœur pour une action manquée, ou criant de joie quand... un simple ballon passait entre deux mâts de fer blancs... Valeija était à milles lieues de son univers à elle. Les contrats, les échanges, froids et solennels, où l'on parle peu, un bref appel téléphonique de Slöven, qui lui indiquerait simplement qui, quoi, où et quand. Pour ce qui concernerait le comment, ce serait son affaire du moment que le travail serait bien fait. Son univers à elle était aux couleurs de sa mère patrie : froid, mesuré, calme, implaccable et efficace.

En y réfléchissant bien, ça pourrait finir par jouer contre elle. Après tout, n'était-elle plus alors la seule dans cet étrange endroit à ne pas profiter de la fête ? Passer inaperçue dans ces circonstances semblait plus relever de la chance que du professionnalisme. Alors, une fois ses tacos et son mojito tombés, elle pencha pour une pinte de bière. L'odeur de cette dernière ne devrait pas la déranger, l'endroit en était déjà complètement saturé.

Au moment de se lever, un homme qui était venu au comptoir commander plusieurs verres, manqua de s'échouer sur sa table et, dans son malheur, laissa se déverser le contenu de sa pinte sur elle, imbibant immédiatement son T-Shirt du précieux nectar.

Excusez moi ! Vraiment ! Je... On m'a poussé et... Je suis confus, vraiment... Euh j'ai... un t-shirt, dans mon sac à dos, si vous voulez vous changer...

Tant pis pour la discrétion... Ou alors, au contraire, cela lui permettrait de passer encore plus incognito qu'elle ne l'avais espéré. Difficile à dire dans un environnement pareil.

On était effectivement bien loin de la froideur habituelle dans laquelle elle avait l'habitude de se déplacer. Ici, l'ambiance était festive, l'air chaud et moite, et le type face à elle paraissait absolument désolé. Il s'en dégageait une sincérité bluffante. Néanmoins, elle appliqua la première de ses règles en milieu inconnu, plus par réflexe que consciemment : toujours jouer un rôle le plus éloigné possible de sa véritable nature. Et en une fraction de seconde, les traits de son visage se radoucirent et elle redevint calme et souriante, pour mieux dissimuler sa méfiance intérieure.

Ω - Pas de soucis, l'ami. Je vais aller faire un tour au coin des dames sécher tout ça, ce n'était qu'une question de temps avant que cela n'arrive, n'est-ce pas ? C'est comme ça à chaque fois ! Avança-t-elle tout sourire, feignant d'être une habituée.

L'homme resta coi le temps d'un battement d'œil, regardant l'inconnue essorer son vêtement détrempé, puis sembla réagir intérieurement sans prononcer mot pour autant. Son corps fut comme secoué d'un geste convulsif éphémère avant qu'il n'envisage d'ouvrir la bouche.

Ω - Ça va aller, je vous dis, sourit-elle à nouveau. Mais ça m'aiderait beaucoup si vous pouviez attraper le serveur pour qu'il vienne éponger la table quand vous aurez un instant. Je vous en serais infiniment reconnaissante.

Que de belles paroles, toutes teintées d'hypocrites politesses et de pieux mensonges. Elle s'écarta enfin de la table, cherchant les toilettes tout en balayant la pièce du regard pour prendre la mesure du danger réel du lieu, puis s'avança dans la foule.

Mouvements asynchrones, tantôt fluides et souples tantôt vifs et précis, elle progressait au sein de la cohue sans difficulté, adaptant ses postures à toutes les situations. Ses yeux et ses oreilles étaient tendus comme l'auraient été ceux d'un animal sauvage, traquant les signes du moindre danger. Et pour achever d'être discrète, elle savait bien comment profiter de la foule en délire pour s'y noyer, passant le plus loin possible du centre d'intérêt qui semblait capter tous les regards, rentrant les épaules, baissant la tête sans perdre de vue les uns et les autres. Aussi finit-elle par traverser entièrement la place sans qu'aucun des clients du bar ne puissent même la toucher. Et ni les femmes ni les hommes ne semblaient s'être aperçus de son passage éclair.

Une fois seule dans les toilettes, elle verrouilla la porte et avisa de vérifier que personnes d'autre ne s'y trouvait. Aucun bruit n'émanait de la pièce maintenant close, hormis l'écoulement régulier d'une goutte d'eau qui perlait de l'un des robinets. La lumière blanchâtre d'un néon suspendu plongeait les cabinets dans une étrange atmosphère, presque irréelle.

Elle n'aurait que peu de temps, elle le savait également. Bien que les dames aient en général une bien moindre descente que les hommes, elles se réservaient rarement de contenir leur envie d'aller aux toilettes. Rapidement, donc, et après s'être assurée que toutes les cabines individuelles étaient vides en en poussant les portes, Valaija immergea son T-Shirt suintant la bière dans un des lavabos qu'elle remplit d'eau.

Quel connard, pensa-t-elle. Bien sûr, l'homme n'y était que pour peu de choses et s'était rapidement excusé, mais ainsi son mal de crâne qui venait de reprendre lui dictait-il de réagir silencieusement. Valeija avait horreur de la foule et des ambiances déchaînées dans lesquelles on ne pouvait que s'exposer à un maximum de danger pour un minimum de visibilité. Elle méprisait les Hommes de se conduire aussi peu prudemment malgré les dangers permanents qui les entouraient continuellement. Des fous au milieu d'une arène !

Une fois son T-Shirt noyé dans l'eau et essoré à plusieurs reprises, elle le serra d'abord fortement entre ses mains pour le présenter ensuite sous un séchoir automatique. Avec la force de ses poignets, cela ne lui prendrait que peu de temps pour faire entièrement sécher le vêtement encore humide. Elle se sentait néanmoins étrange dans cette pièce. Un flash douloureux étincela soudain dans sa tête quand son regard croisa celui de son reflet et elle manqua de s'évanouir sur le sol, se raccrochant par réflexe au bord du lavabo le plus proche.

ȣ - Valeijaa... Cela faisait bien longtemps que cela ne lui était pas arrivé... Cette voix dans sa tête...

Quelqu'un toqua à la porte et annonça une envie pressante... Une voix de femme. Valeija, en sous-vêtements, ouvrit alors la porte, qui la plongea dans un filet de lumière chaud. La femme se précipita dans l'une des cabines sans même prendre le temps de la considérer malgré l'évidente contre-nature de la situation. Enfin... c'est ce qu'elle en pensait. Qui a dit que les femmes étaient plus gracieuses que les hommes ? La demoiselle qui était entrée en trombe laisse s'échapper un râle de soulagement grossier, aussi Valeija put-elle suivre l'évolution de son soulagement à la seule écoute de sa voix gutturale. Elle se l'imaginait urinant debout puis revint à ses pensées.

Son T-Shirt sec, elle retourna à sa place avec le même soin à demeurer parfaitement invisible. L'homme qui avait renversé sa bière sur elle il y a quelques minutes de cela l'y attendait toujours, l'air songeur.  Qu'est-ce qu'il fou encore là, celui-là ? Visiblement occupé dans ses pensées. Valeija chassa ce qu'elle savait être une moue désappointée et reprit un parfait sourire.

Ω - Voilà ! Lança-t-elle à l'homme maintenant assis à sa place.

Elle observa que le serveur avait fait un miracle de nettoyage, l'endroit était parfaitement clean.

Ω - Vous voyez, j'ai l'habitude !, continua-t-elle comme pour suggérer à l'homme de repartir. Mais ce dernier continuait d'afficher un air contrarié. Il ne va pas m'en chier un cake ç'ui-là, quand même !

Ω - Vous allez faire attendre vos amis, ils vont finir par s'ennuyer de vous, déclara-t-elle, dans l'espoir que cela déciderait l'homme à décamper. Mais quand son regard croisa le sien, il était évident qu'il n'en resterait pas là.
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Wesley I. Brewster
Wesley I. Brewster
Administrateur
Métier : Éducateur spécialisé
Informations : ► Son nom de naissance est Angus Collins, identité qu'il déteste quand même un peu et il est Irlandais
► Il a été adopté par Janice Brewster à 18 ans.
► Il était semi-pro en tennis
► Il est bisexuel et est actuellement célibataire après une relation avec un homme
► Il boitille légèrement parce qu'il a été victime des attentats de Boston en 2013
► Il aime aider les gens et est particulièrement optimiste
► Son péché mignon, c'est la bière
Véhicule : moto Yamaha R6
Inventaire : Batte de baseball
Lun 29 Jan - 22:13

En soi, ce n'était pas si grave que ça, de renverser son verre sur quelqu'un, surtout si c'était un accident.  En soi, ce n'était pas grave surtout si on s'excusait du fait et qu'on expliquait le pourquoi du comment on était pas totalement en tort. Mais voilà, Wesley était du genre à s'en vouloir rapidement même pour des erreurs qui n'étaient pas forcément de son fait. Bien évidemment, lors de ce mauvais moment, la jeune femme changeait rapidement de traits, passant de l'agacement, à... Pas la douceur mais la normalité, peut-être, expliquant que ce n'était pas grave. En fait, elle expliqua même son mode de fonctionnement pour remédier à l'erreur du jeune homme. Sans vraiment avoir son mot à dire, il la laissa filer en soupirant. Le temps qu'elle fasse ce qu'elle devait pour se sécher, Wesley rejoignit sa troupe d'amis et farfouilla dans son sac afin de récupérer le vêtement dont il avait parlé précédemment et s'était replacé près de la table de la demoiselle pour attendre son retour. Même si elle trouvait un moyen miracle pour sécher son haut, le mieux restait d'en avoir un propre, non ?

Patiemment il observa les lieux puis la télé alors que le match reprenait et que ses amis s'extasiaient devant les actions qui se faisaient. Dire qu'il aurait pu les rejoindre mais sa volonté d'être quelqu'un de bien le lui interdisait, le faisant grandement patienter. Lorsque la femme revint, il ne pu que lui offrir un sourire en coin à la fois gêné et amusé par les propos qu'elle tenait. "Effectivement, comme neuf." fit-il en présentant le t-shirt propre. "Je vous avais apporté ça en pensant que vous seriez contente d'avoir autre chose qu'un vêtement odeur alcool." poursuivit le jeune homme en posant le tissu du côté non trempé de la table avant de s'asseoir face à la brune. En fait, elle ne l'avait pas invité, il en avait conscience mais il n'avait pu s'empêcher de constater sa solitude. Est-ce qu'il faisait une erreur de se mêler de ce qui ne le regardait pas ? Sans doute mais sa bonté naturelle faisait qu'il ne réfléchissait pas plus que ça. "Vous voulez vous joindre à nous ? Vous savez, mes amis et moi, on est un peu bêtes mais on ne mord pas." proposait le jeune homme en souriant un peu.

Quelques minutes s'écoulèrent et à mesure qu'il discutait avec la demoiselle, Wesley comprit une chose. Elle ne voulait pas de compagnie. Il ne comprenait pas trop, à vrai dire, le besoin de beaucoup d'être seul mais il acceptait leur décision. "Laissez moi au moins me faire pardonner et vous offrir à boire, avant de vous lâcher la grappe." suppliait-il presque. "Promis, j'vous offre juste un verre et j'vous laisse tranquille." assurait le petit brun en souriant grandement, plein de bonne volonté. "Et si ça peut vous rassurer, je fais pas ça pour vous draguer, je suis en couple !" qu'il rajoutait en plaisantant comme pour prouver sa bonne foi. Bon, il se doutait bien que ça ne servirait à rien mais au moins, il tentait. Levant la main, le jeune homme héla un serveur en souriant. L'employé lui fit un signe de tête pour l'avertir qu'il venait le voir dès qu'il aurait terminé ce qu'il faisait et Wes profita de ce laps de temps pour observer la cliente de ses yeux bleus. "Au fait, je suis Wesley et vous ?" se présenta l'homme en tendant sa main. "Vous pouvez me répondre, n'ayez crainte, je suis loin d'être un psychopathe." encouragea-t-il la demoiselle en souriant un peu plus. Forcément, il ne se doutait pas que sa présence déplaisait de plus en plus mais il était comme ça, un peu inconscient et sans doute trop sociable pour s'apercevoir au bon moment qu'il se trouvait en terrain fermé. Un jour, sa gentillesse le perdrait mais ce n'était probablement pas ce soir.

Ceci dit, l'irlandais se rendait compte qu'il bavardait beaucoup trop et qu'il pouvait mettre mal à l'aise la jeune femme. Gêné par cette constatation, il se contenta de se gratter la nuque et de regarder ailleurs en attendant que le serveur débarque. Peut-être bien qu'il en faisait trop. Non, il en faisait vraiment trop mais comment combattre sa nature. Liant ses mains, le rééducateur vint se tapoter les pouces en regardant autour d'eux, comme s'il attendait qu'une personne déboule. Cette idée le fit lever le sourcil d'interrogation et se racla la gorge pour attirer l'attention de la femme. "Je suppose que je vous importune... Mais je me demandais... Vous attendez quelqu'un ? Vous savez, ici le soir, c'est pas trop conseillé de rentrer chez soi sans accompagnateur. Les patrouilleurs sont pas toujours sympa. " fit-il finalement en observant les clients autour d'eux. Avec les derniers événements, il était vrai que se rentrer seul n'était vraiment pas une bonne idée. Paraissait même que certains riverains avaient mangés une balle à cause de soldats ou policiers trop nerveux.
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Valeija D. Kristanöff
Valeija D. Kristanöff
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Informations : À propos de Valeija : Les quatre choses à savoir sur elle

1 : Elle ne compte pas en dollars mais en balles.
2 : Avare en parole, vous avez peut-être une chance de la faire causer en bavardant mécanique.
3 : Son surnom en Suède : "La Chienne de Guerre... Krigstik"
4 : Enfant, elle aimait les feux d'artifice. Mais elle a grandi... Les feux d'artifice ont donc grandi avec elle.
Véhicule : Buggy à Motricité Renforcée
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Mer 13 Juin - 18:42

Effectivement, comme neuf. Je vous avais apporté ça en pensant que vous seriez contente d'avoir autre chose qu'un vêtement odeur alcool. - Silence - Vous voulez vous joindre à nous ? Vous savez, mes amis et moi, on est un peu bêtes mais on ne mord pas.  - Nouveau silence - Laissez moi au moins me faire pardonner et vous offrir à boire, avant de vous lâcher la grappe. Promis, j'vous offre juste un verre et j'vous laisse tranquille.

Valeija testait l'homme... sans se rendre compte qu'elle-même ne savait alors comment réagir. La prudence lui avait imposé de se faire discrète, et elle y était parfaitement parvenu jusqu'à ce que ce nigaud débarque et ne brise la règle. Elle ignorait si c'était par agacement, par professionnalisme ou juste par vengeance alors, mais elle sentait bouillir en elle une envie furieuse de le laisser dans ce malaise qu'il avait lui-même, volontairement ou involontairement, provoqué. Aussi décida-t-elle d'éluder sa proposition, faisant mine de chercher quelqu'un des yeux, comme si elle attendait de voir apparaitre une personne. Ainsi l'homme lui-même trahirait ses intentions de toutes façons, soit par fatalité soit par manque de patience.

Et si ça peut vous rassurer, je fais pas ça pour vous draguer, je suis en couple ! Au fait, je suis Wesley et vous ?

Idiot innocemment candide ? Ou juste un loup de plus qui cherche à m'embobiner ? songea Valeija. Si c'est un acteur, c'est un très mauvais acteur, personne ne peut être aussi gauche naturellement !

Le jeune homme paraissait vouloir s'impliquer coûte que coûte dans sa vie. Mauvaise option. Et mauvais présage. Mais quelque chose dans son regard semblait indiquer qu'en dépit du danger réel que représentait cet inconnu, il n'avait pas d'idées derrière la tête.

C'est tout moi, ça. À faire escale dans le mauvais port pour me faire accoster par le mauvais type. Mais il ne décollera pas de lui-même, ce bigot, ma Val' ! Alors voyons voir un peu ce que je peux tirer de toi...

Vous pouvez me répondre, n'ayez crainte, je suis loin d'être un psychopathe.

Mais j'y viens, putain ! Tu vas me harceler jusqu'au petit matin ou quoi ? Ragea Valeija dans un profond silence apparent.

Ω - Je m'appelle Opale. Pas question de lui refiler mon vrai nom. Il n'aura qu'à se satisfaire de celui-là. Je suis navrée si j'ai la tête un peu ailleurs, je ne suis pas au meilleur de ma forme, ce soir.

Je suppose que je vous importune... Mais je me demandais... Vous attendez quelqu'un ? Vous savez, ici le soir, c'est pas trop conseillé de rentrer chez soi sans accompagnateur. Les patrouilleurs sont pas toujours sympa.

Le type remettait ça. Il n'était finalement pas si mauvais acteur... Car rien ne laissait transparaitre qu'il avait la moindre mauvaise intention et pourtant son insistance laissait Valeija totalement suspicieuse. Un homme normal aurait eu tôt fait de comprendre qu'elle n'était nullement intéressée. Cela ne laissait de place que pour les obsédés (mais ceux-ci dégageaient généralement une impatience notoire), les psychopathes (ceux-là même qui pouvaient être beaucoup plus imprévisibles et patients, au contraire des premiers, et souvent dans le déni d'eux-mêmes) et... des agents de terrain, les plus dangereux de tous car capables de simuler d'être des psychopathes pour détourner l'attention et la vigilance sur leur réalité. Valeija repassait à grande vitesse toutes les étapes de son entrée ici, jusqu'à la sortie de son appartement. Aucun homme dans la rue, le calme plat, et c'était elle qui avait décidé du lieu... Ou presque. Mais elle avait toute confiance en Düsten, cela dit. Donc, elle n'avait pas été pistée. Et vu la distance qui la séparait de son domicile, ç'aurait été plus qu'improbable que l'on ait déposé un agent de terrain au bon endroit pour noyer les soupçons. Le type était donc déjà à l'intérieur avant qu'elle n'y arrive et il n'y avait qu'une chance infinitésimale que l'on ait cherché à lui tendre une embuscade organisée dans cet endroit et de cette manière. Restait le psychopathe, ou la mauvaise fortune de l'agent de terrain arrivé ici par coïncidence. Dans les deux cas, il faudrait s'en débarrasser sans éveiller les soupçons. Mais puisqu'il semblait attaché à l'idée de rester dans les parages, elle allait profiter de ce temps pour en savoir plus sur lui. Mimer l'intérêt, pourquoi pas ? Mais, sans aller trop loin, monsieur était maqué...

- Se tournant désormais vers l'individu. -

- Retourner la situation, jouer la carte de la désolation. -

Ω - Je vous prie de m'excuser, je ne voulais pas vous ignorer. J'ai un mal de tête assez abominable et j'ai du mal de fixer mes pensées. Enchantée de vous rencontrer, Wes.
Lui lança-t-elle de son plus beau sourire.


- Simuler l'ouverture, la sympathie -

Ω - Sinon, non... je n'attends personne. Je préférais rester seule ce soir à l'origine. Je pensais venir ici pour profiter d'un moment de calme mais j'y ai trouvé la fête et je n'ai pas eu le cœur à en repartir une fois arrivée. Et puis je suis tombée sur vous, ou plutôt... c'est vous qui êtes tombé sur moi.
Feignit-elle de rire.


- La carte de la femme fragile mais brave, ensuite. -

Ω - Mon mal de tête passera de lui-même, ne vous en faites pas. On m'a cependant dit que le patron faisait des remontants maison, je pense m'en prendre un plutôt que de recommander de la boisson, s'il n'est pas trop alcoolisé. Ce sera plus sage. Car il n'est pas non plus prudent pour une femme de s'enivrer, j'imagine. D'autant que je ne supporte pas trop l'alcool.

- Et porter enfin le coup de grâce en faisant montre d'intérêt pour le client. -

Ω - Et vous ? Vous êtes venu regarder le match avec vos amis ? Vous venez souvent par ici ?


Valeija avait revêtit l'habit de la femme sociale. Celle-là même qui sait aisément trouver des excuses pour justifier n'importe lequel de ses comportements et s'attirer dans la foulée la compassion, l'attendrissement voire même la consolation. Ses sens étaient aiguisés à présent... Son attention, à son paroxysme. Ses réflexes, à l'affût du moindre geste suspect. Sa concentration, au maximum de la mise en scène. Elle incarnait son rôle.
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