Miami est la première victime de cette épidémie. Encore méconnu sur ses effets, nos intervenants sur place n'ont pas les mots pour décrire ce qu'il s'y passe. Miami est devenue une zone de Guerilla Urbaine où les militaires tirent à vu sur les infectés. La révolte supplante là-bas la peur et l'incompréhension, alors que des milices prennent les armes pour nettoyer les rues. La majorité des habitants ont été évacués vers les marrées, dans des camps de fortune où ils devront passer les prochains jours.

Des réseaux s'organisent pour alimenter les campements et les approvisionner. Les états voisins rechignent à ouvrir leurs frontières de peur de devoir laisser passer des infectés. Les sénateurs de Georgie et d'Alabama ont mis en place un plan d'urgence pour autoriser le passage à l'issu de tests médicaux qui prennent néanmoins quelques jours. Devant la masse de personnes migrants et fuyant la Floride, les délais peuvent se transformer en semaine. A Boston, le Senateur Stephen décide de poser des points de contrôle à ses frontières et demande aux MIT de mettre au point un moyen de détecter le virus chez les migrants rapidement. Il s'engage également à le diffuser aux autres états dès qu'ils auront des résultats probants.

Le Président, Donald Trump, a pris la parole à ce sujet. Clairement affecté par la situation sur place, il promet de déployer l'armée au plus vite pour pacifier l'Etat de la Floride. La Maison Blanche n'a pas fait d'autres déclarations, mais nous sommes en droit de nous demander quand les grandes instances reprendront la parole pour nous expliquer ce qu'il se déroule. L'inquiétude s'élève dans tous les états, avec les mêmes questions partout en Amérique. Le silence imposé par la Maison Blanche commence à devenir aussi pesant que dangereux.

Et la gronde s'élève.